initial
This commit is contained in:
commit
76b30a0078
88
Makefile
Normal file
88
Makefile
Normal file
@ -0,0 +1,88 @@
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PY=python
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PELICAN=pelican
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PELICANOPTS=
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BASEDIR=$(CURDIR)
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INPUTDIR=$(BASEDIR)/content
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OUTPUTDIR=$(BASEDIR)/output
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CONFFILE=$(BASEDIR)/pelicanconf.py
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PUBLISHCONF=$(BASEDIR)/publishconf.py
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FTP_HOST=localhost
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FTP_USER=anonymous
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FTP_TARGET_DIR=/
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SSH_HOST=localhost
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SSH_PORT=22
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SSH_USER=root
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SSH_TARGET_DIR=/var/www
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S3_BUCKET=my_s3_bucket
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DROPBOX_DIR=~/Dropbox/Public/
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help:
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@echo 'Makefile for a pelican Web site '
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@echo ' '
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@echo 'Usage: '
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@echo ' make html (re)generate the web site '
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@echo ' make clean remove the generated files '
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@echo ' make regenerate regenerate files upon modification '
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@echo ' make publish generate using production settings '
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@echo ' make serve serve site at http://localhost:8000'
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@echo ' make devserver start/restart develop_server.sh '
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@echo ' make stopserver stop local server '
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@echo ' ssh_upload upload the web site via SSH '
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@echo ' rsync_upload upload the web site via rsync+ssh '
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@echo ' dropbox_upload upload the web site via Dropbox '
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@echo ' ftp_upload upload the web site via FTP '
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@echo ' s3_upload upload the web site via S3 '
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@echo ' github upload the web site via gh-pages '
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@echo ' '
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html: clean $(OUTPUTDIR)/index.html
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$(OUTPUTDIR)/%.html:
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$(PELICAN) $(INPUTDIR) -o $(OUTPUTDIR) -s $(CONFFILE) $(PELICANOPTS)
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clean:
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[ ! -d $(OUTPUTDIR) ] || find $(OUTPUTDIR) -mindepth 1 -delete
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regenerate: clean
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$(PELICAN) -r $(INPUTDIR) -o $(OUTPUTDIR) -s $(CONFFILE) $(PELICANOPTS)
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serve:
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cd $(OUTPUTDIR) && $(PY) -m pelican.server
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devserver:
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$(BASEDIR)/develop_server.sh restart
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stopserver:
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kill -9 `cat pelican.pid`
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kill -9 `cat srv.pid`
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@echo 'Stopped Pelican and SimpleHTTPServer processes running in background.'
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publish:
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$(PELICAN) $(INPUTDIR) -o $(OUTPUTDIR) -s $(PUBLISHCONF) $(PELICANOPTS)
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ssh_upload: publish
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scp -P $(SSH_PORT) -r $(OUTPUTDIR)/* $(SSH_USER)@$(SSH_HOST):$(SSH_TARGET_DIR)
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rsync_upload: publish
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rsync -e "ssh -p $(SSH_PORT)" -P -rvz --delete $(OUTPUTDIR)/ $(SSH_USER)@$(SSH_HOST):$(SSH_TARGET_DIR) --cvs-exclude
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dropbox_upload: publish
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cp -r $(OUTPUTDIR)/* $(DROPBOX_DIR)
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ftp_upload: publish
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lftp ftp://$(FTP_USER)@$(FTP_HOST) -e "mirror -R $(OUTPUTDIR) $(FTP_TARGET_DIR) ; quit"
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s3_upload: publish
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||||
s3cmd sync $(OUTPUTDIR)/ s3://$(S3_BUCKET) --acl-public --delete-removed
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github: publish
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ghp-import $(OUTPUTDIR)
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||||
git push origin gh-pages
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||||
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||||
.PHONY: html help clean regenerate serve devserver publish ssh_upload rsync_upload dropbox_upload ftp_upload s3_upload github
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13
README.md
Normal file
13
README.md
Normal file
@ -0,0 +1,13 @@
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||||
Source code for my [blog][]
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===========================
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So this is the source code for my blog.
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More exactly, this is the configuration files and the theme I've used and
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modified to put this blog online.
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This repository will also contain the markdown "source" for the articles, and of
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course the output folder.
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So here goes. Not sure why anyone would be interested, but still.
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||||
[blog]: http://wxcafe.net
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BIN
__pycache__/pelicanconf.cpython-34.pyc
Normal file
BIN
__pycache__/pelicanconf.cpython-34.pyc
Normal file
Binary file not shown.
BIN
cache/ArticlesGenerator-Readers
vendored
Normal file
BIN
cache/ArticlesGenerator-Readers
vendored
Normal file
Binary file not shown.
BIN
cache/PagesGenerator-Readers
vendored
Normal file
BIN
cache/PagesGenerator-Readers
vendored
Normal file
Binary file not shown.
BIN
content/.markdown.md.swp
Normal file
BIN
content/.markdown.md.swp
Normal file
Binary file not shown.
152
content/2013-07-10.12:44:28.md
Normal file
152
content/2013-07-10.12:44:28.md
Normal file
@ -0,0 +1,152 @@
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||||
Title: Le chiffrement de partitions avec dm-crypt et device-mapper
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Date: 2013-07-10 03:18
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Author: Wxcafe
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Category: Tutoriel
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Slug: le-chiffrement-de-partition-avec-dm-crypt-et-device-mapper
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Le chiffrement en tant que concept informatique est traditionnellement associé
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au chiffrement de fichiers, c'est a dire au fait de passer d'un fichier *en
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clair* a un fichier chiffré dit *cyphertext*. Cependant, il ne se limite pas a
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ça, et peut aussi servir a garantir l'intégrité d'un système d'exploitation, ou
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||||
bien la confidentialité d'un support de stockage, par exemple. Nous allons ici
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||||
voir comment mettre en place un système de ce type sous GNU/Linux. Cet article
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||||
n'a pas pour but de vous apprendre a mettre en place un système basé sur une
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procédure de boot sécurisée, mais plutôt d'expliquer les concepts qui entrent en
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jeu dans l'utilisation du sous-système du noyau Linux [__dm_crypt__](http://en.wikipedia.org/wiki/dm-crypt) et de
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présenter un rapide tutoriel concernant la création d'un support chiffré sur
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lequel garder vos informations confidentielles (par exemple, votre [clé GPG](http://wxcafe.net/posts/11/19/12/la-cryptographie-avec-pgp-et-principalement-gnupg))
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||||
dm-crypt est un sous-système de device-mapper, qui est lui-même un sous-système
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du noyau Linux, et s'appuie sur [LUKS](http://en.wikipedia.org/wiki/Linux_Unified_Key_Setup), un standard de chiffrement
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de disques. Comme son nom l'indique, device-mapper est un système qui a pour but
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de __mapper__ des __block devices__. Pour être plus clair, le kernel considère
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comme "block device" tout fichier spécial (en gros, les fichiers disques dans
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`/dev/`, les systèmes de fichiers type LVM, les RAID logiciels, et, dans le
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cas qui nous intéresse, les systèmes de fichier chiffrés). Son mode de
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fonctionnement est simple : a partir d'un "fichier de périphérique" (trad.
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||||
Wikipédia), il en "crée" un nouveau, virtuel, ayant des propriétés différentes.
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Par exemple, un disque partitionné via LVM apparaîtra comme un seul disque dans
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/dev, et device-mapper est requis pour pouvoir en voir les partitions (qui
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apparaîtront donc dans /dev/mapper)
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Ainsi, dans le cas qui nous intéresse ici, device-mapper prend un système de
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fichier chiffré, crée un périphérique virtuel non chiffré dans /dev/mapper, et
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déchiffre a la volée tous les accès disques a ce périphérique non chiffré en les
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traduisant sur le système de fichier chiffré, le tout de manière tout a fait
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transparente pour les applications utilisant le disque en question. Cela induit
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bien entendu une baisse de performance relativement significative dans le cas
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d'un chiffrement du système de fichier root, mais quasiment insignifiante dans
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le cas de chiffrement de partitions de données.
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D'ailleurs, certain-e-s se demandent peut-être comment le système peut démarrer
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si le système de fichier root est chiffré. Dans ce cas précis, la procédure de
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boot __*doit*__ s'appuyer sur une image initrd (l'initrd est un système de
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fichier minimal qui sert uniquement a initialiser le système. Les kernels de
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base de la plupart des distributions GNU/Linux en utilisent un dans tous les
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cas, pour des raisons de compatibilité) et sur une partition de boot qui elle
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n'est pas chiffrée. Ainsi, le bootloader de niveau 2 (grub, syslinux,...) charge
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en mémoire le kernel depuis la partition de boot, puis ce dernier décompresse et
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charge l'initrd en RAM, celui-ci a son tour lance un script permettant de
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charger les modules nécessaires a la suite du boot (que ce soit pour un boot
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sans disque root local, ou bien comme ici avec un système chiffré), puis le
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système de fichier "cible" est remonté sur la racine, et l'initrd est démonté
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est la RAM qu'il occupait est libérée, puis la procédure de boot normale reprend
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depuis le système de fichier maintenant monté sur la racine.
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La méthode la plus évidente pour contourner le chiffrement du disque est alors
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de remplacer le fichier compressé initrd dans /boot, qui n'est pas chiffrée, par
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un autre modifié, copiant par exemple la phrase de passe permettant de
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déchiffrer la partition cible. Plusieurs méthodes permettent de se prémunir
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contre ce genre d'attaques : l'une des plus simple est de faire un checksum du
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fichier initrd utilisé et reconnu comme sûr, et de vérifier lors du *vrai* boot
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que l'initrd présente toujours le même checksum. Cela dit, cette méthode a
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l'inconvénient d'intervenir après les faits, et de nécessiter au moins un accès
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a un fichier initrd reconnu comme sûr.
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||||
Une autre approche consisterait a placer le système de fichier /boot sur un
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périphérique dédié, protégé en écriture de façon matérielle (par exemple, une
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carte SD) ou, de façon encore plus efficace, sur un périphérique chiffré et
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protégé en écriture de façon matérielle. Ainsi, il n'est pas possible pour un
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attaquant de modifier ce système de fichier, et l'initrd est alors toujours de
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confiance. Cependant, cela a pour conséquence de rendre la mise a jour de
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l'initrd et du noyau *beaucoup* plus difficile qu'elle ne le serait sans.
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Pour en revenir aux systèmes de fichiers chiffrés, leur gestion est faite par un
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programme dédié, `cryptsetup`. Ce dernier était en charge de cryptoloop,
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l'ancien sous-système de chiffrement du kernel Linux (déprécié depuis), et est
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maintenant responsable de l'utilisation *userspace* de dm-crypt, qui pour sa
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part est entièrement *kernel-space*. Cryptsetup permet ainsi le chiffrement, la
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manipulation (montage/démontage/...) et la gestion de clé des systèmes de fichier
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LUKS. Cryptsetup est cependant conçu pour être utilisé en tant que root, et les
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utilisateurs qui veulent monter de systèmes de fichiers chiffrés devront ainsi
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obligatoirement être capables de le faire en tant que root.
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Voyons comment il faudrait procéder pour créer une image disque chiffrée de 1Go :
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Tout d'abord, il nous faut créer le fichier qui contiendra l'image. Pour cela,
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dans une situation réelle ou l'on cherche a chiffrer un disque, il convient
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d'utiliser /dev/urandom comme source, pour éviter la détection du système de
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fichier chiffré sur le disque.
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Ici, par exemple, nous allons faire :
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dd bs=1000 count=1000000 if=/dev/urandom of=image.img
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Maintenant que notre image est créée, nous pouvons la chiffrer :
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sudo cryptsetup luksFormat image.img
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`cryptsetup` va alors nous demander si nous sommes absolument surs de vouloir
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formater ce disque (nous allons donc valider en tapant YES), puis une
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||||
passphrase. Il convient ici de choisir une passphrase particulièrement sûre,
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||||
puisque toute personne ayant accès a la passphrase aura aussi accès au disque et
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||||
donc a vos secrets.
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Une fois cela fait, nous allons mapper cette image :
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sudo cryptsetup luksOpen image.img crypto
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`cryptsetup` nous redemande la passphrase, charge pendant quelques secondes,
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||||
puis nous redonne le prompt. Que s'est-il passé? En cherchant un peu, nous
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||||
voyons qu'il n'y a pas de nouveau disque dans /dev. C'est tout a fait normal. En
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||||
effet, cryptsetup (et par lui, device-mapper et dm-crypt) ne monte pas les
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||||
systèmes de fichiers chiffrés, il les mappe, et ça n'a rien a voir. On remarque
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||||
qu'est apparu dans /dev/mapper le fichier crypto. Ce fichier est le disque
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virtuel qui correspond a notre image. Il se comporte comme toute partition, et
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peut donc être monté, formaté, etc (il ne peut cependant pas être partitionné.
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Il se comporte en effet comme une partition, et non comme un véritable disque.)
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Bon, ceci fait, notre disque virtuel n'est pas formaté. Il nous reviens donc de
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le faire, pour pouvoir l'utiliser.
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sudo mkfs.ext4 /dev/mapper/crypto
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Maintenant que notre disque est formaté, il peut être monté :
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sudo mount /dev/mapper/crypto /mnt
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Et voila, nous avons un système de fichier fonctionnel et chiffré! Si vous
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voulez vérifier, un `mount | grep crypto` devrait vous donner le résultat
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suivant :
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/dev/mapper/crypto on /mnt type ext4 (rw,relatime,data=ordered)
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Vous pouvez maintenant commencer a stocker tous vos secrets sur ce fichier, ils
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sont (en fonction de votre passphrase) en sécurité.
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Pour résumer :
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- Pour monter vos partitions :
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sudo cryptsetup luksOpen <fichier chiffré> <nom de disque virtuel>
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sudo mount /dev/mapper/<nom de disque virtuel> <emplacement>
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- Pour démonter vos partitions :
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sudo umount <emplacement>
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sudo cryptsetup luksClose <nom de disque virtuel>
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Pour simplifier la vie de tous, j'ai créé deux petits scripts vous permettant de
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créer et de monter/démonter vos images/disques chiffré-e-s en une seule
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commande. Ils se trouvent sur [github](https://github.com/wxcafe/cryptoscripts).
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Par ailleurs, si vous comptez transferer votre image disque sur un véritable
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disque (ou clé usb, ou autre), il est préférable de créer une partition de
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taille appropriée et de faire un `dd if=votre_image of=/dev/votre_partition`
|
||||
pour ce faire.
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262
content/archlinux-made-simple.md
Normal file
262
content/archlinux-made-simple.md
Normal file
@ -0,0 +1,262 @@
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Title: Archlinux made simple
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Date: 2012-10-05 14:48
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Author: Wxcafe
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Category: OSes
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Slug: archlinux-made-simple
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Archlinux est réputée être une distribution Linux très complexe a
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installer et a maintenir.
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Je vais tenter ici de vous convaincre que ce n'est pas le cas, et
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||||
qu'elle peut se monter très intéressante et très instructive a installer
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tout autant qu'a utiliser.
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Il convient tout d'abord de rappeler a quels principes obéit Arch:
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1. Le KISS : Keep It Simple and Stupid, Archlinux tente de faire des
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programmes simples et utilisables par tous. Avec comme base de
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||||
simplicité les utilisateurs de LFS... Mais il n'empêche qu'avec un peu
|
||||
de bonne volonté, la configuration n'est pas si compliquée!
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||||
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||||
2. La philosophie UNIX : chaque programme est prévu pour ne remplir
|
||||
qu'une seule tâche. Bien entendu, cela ne concerne que les programmes
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||||
conçus pour s’insérer dans la philosophie UNIX, et les installations de
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||||
dépendances avec le gestionnaire de paquet d'Arch fonctionnent
|
||||
superbement bien.
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||||
De plus, posons les bases d'Arch : le gestionnaire de paquets s'appelle
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||||
pacman, et les commandes de base sont :
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- recherche d'un paquet :
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pacman -Ss paquet
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||||
- installation d'un paquet :
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sudo pacman -S paquet
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||||
- désinstallation d'un paquet :
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||||
sudo pacman -R paquet
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||||
- mise a jour de tous les paquets installés :
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||||
sudo pacman -Syu paquet
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||||
Archlinux est une distribution dite "rolling release", ce qui signifie
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||||
qu'il n'y a pas de version a proprement dites, et que les paquets se
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||||
mettent a jour en permanence, sans jamais changer la "version" d'Arch.
|
||||
Il n'y a d'ailleurs qu'une seule version de l'installeur sur le site,
|
||||
puisqu'une version plus ancienne n'aurait aucun sens.
|
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||||
Arch n'offre pas d'interface graphique par défaut : après avoir installé
|
||||
le système, vous n'aurez qu'une invite de commande. Heureusement, je
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||||
vais ici vous guider a travers l'installation d'une interface graphique
|
||||
(mate, le fork de gnome 2)
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||||
L'installation d'Arch se fait par le réseau, veillez a avoir une
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||||
connection WiFi ou filaire a proximité avant de suivre ce guide.
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||||
Ce guide utilise SystemV, alors qu'Arch va prochainement passer sous
|
||||
systemd. N'ayant pas encore eu le temps d’expérimenter assez avec ce
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||||
dernier, je ferais un tutoriel pour passer votre Arch a systemd bientôt.
|
||||
|
||||
Bon, passons a l'explication de l'installation proprement dite :
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||||
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||||
Tout d'abord, téléchargeons l'iso d'arch la plus récente :
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||||
wget http://mir.archlinux.fr/iso/2012.09.07/archlinux-2012.09.07-dual.iso
|
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||||
Ensuite, gravons cette image sur un disque USB :
|
||||
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||||
dd if=archlinux-2012.09.07-dual.iso of=/dev/sdX
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||||
Après reboot de la machine sur l'iso en question et choix de
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||||
l'architecture, nous sommes accueillis par un shell root.
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||||
La première chose a faire est de paramétrer le clavier :
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loadkeys fr
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||||
Puis nous pouvons passer a l'installation proprement dite.
|
||||
Partitionnement :
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cfdisk # cfdisk est suffisamment clair pour ne pas nécessiter d'explications
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||||
formatage des partitions :
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mkfs.ext4 /dev/sda1 # partition root
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pacman -Syu btrfs-progs && mkfs.btrfs /dev/sda2 # partition home
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mkswap /dev/sda3 && swapon /dev/sda3 # partition de swap
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||||
Montons les partitions nouvellement créées, puis installons le système :
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mount /dev/sda1 /mnt
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mkdir /mnt/home && mount /dev/sda2 /mnt/home
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dhclient eth0 # si vous utilisez une connection filaire, sinon voire http://wiki.archlinux.fr/Wifi#Configuration
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||||
pacstrap /mnt base base-devel
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genfstab -p /mnt > /mnt/etc/fstab
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Allons prendre un café le temps que ça charge, puis installons les
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||||
quelques paquets nécessaires a notre installation et au premier
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||||
démarrage:
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pacstrap /mnt syslinux btrfs-progs wireless_tools dhclient
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||||
Maintenant, passons sur notre install toute fraîche d'Arch :
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arch-chroot /mnt bash
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configurons les bases :
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echo HOSTNAME > /etc/hostname
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ln -s /usr/share/zoneinfo/Europe/Paris /etc/localtime
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date MMJJhhmmAAAA
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hwclock --systohc
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||||
vim /etc/locale.gen # Décommentez les lignes correspondant au français : fr_FR.UTF-8 et fr_FR.ISO-8859-1
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echo 'LANG="fr_FR.UTF-8"' > /etc/locale.conf
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locale-gen
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mkinitcpio -p linux
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||||
Enfin, vérifions que syslinux est correctement configuré :
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vim /boot/syslinux/syslinux.cfg # il devrait y avoir "append root=/dev/sda1"
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||||
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||||
Si tout est correct, installons syslinux, et paramétrons un mot de passe
|
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root :
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||||
syslinux-install_update /dev/sda -mia
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||||
passwd root
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|
||||
Et voila, l'installation est terminée! Plus qu'a quitter la session et a
|
||||
redémarrer l'ordinateur!
|
||||
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||||
exit
|
||||
umount /mnt/home
|
||||
umount /mnt
|
||||
reboot
|
||||
|
||||
Fini!
|
||||
|
||||
Prenons une petite pause. La partie suivante de ce tutoriel consister en
|
||||
un paramétrage des principaux services nécessaires a l'utilisation d'un
|
||||
OS, disons, moyen :
|
||||
|
||||
- Installation de MATE, le gestionnaire de bureau (voir
|
||||
[http://mate-desktop.org/][])
|
||||
|
||||
- Installation de sudo et de networkmanager pour faire fonctionner les
|
||||
composants essentiels du système sans avoir a tout activer a la main a
|
||||
chaque démarrage
|
||||
|
||||
- Installation de SLiM comme gestionnaire de login graphique, pour
|
||||
présenter une interface plus accueillante que la console, et
|
||||
configuration de celui-ci
|
||||
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- Installation des principaux logiciels utiles non inclus dans mate ni
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base (yaourt, chromium, thunderbird, etc...).
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Ce guide est bien sur optionnel, si vous souhaitez utiliser Arch avec un
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gestionnaire de bureau autre que mate, ou sans, vous pouvez vous arrêter
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ici.
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Bon, reprenons.
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Nous sommes donc sur une demande de mot de passe. Entrez donc le mot de
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passe paramétré plus haut pour le root, puis retapez la commande
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utilisée plus tôt pour vous connecter a internet.
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Il convient d'ajouter le dépôt de MATE pour installer ce dernier, puis
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d'effectuer l'action en question :
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vim /etc/pacman.conf
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Ici, ajoutez les lignes suivantes :
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[mate]
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Server = http://repo.mate-desktop.org/archlinux/$arch
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Installons maintenant les paquets :
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pacman -Syu mate mate-extras dbus dbus-core alsa networkmanager sudo
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Ajoutons un compte utilisateur pour utiliser les composants du système
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sans tout crasher a chaque fois :
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useradd -g users -G wheel,audio,optical,lp,scanner,log,power,floppy,storage,games,video -m -s /bin/bash *votrenom*
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passwd *votrenom*
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su *votrenom*
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Il faut maintenant éditer le fichier \~/.xinitrc pour préciser a X.org
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ce que l'on veut utiliser :
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echo "exec ck-launch-session mate-session" > ~/.xinitrc
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Profitons en pour ajouter les démons système au lancement :
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vim /etc/rc.conf
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Ajoutez donc `dbus, alsa. hwclock` et `networkmanager` dans la section
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DAEMONS (entre les parenthèses, après crond normalement)
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DAEMONS=(syslog-ng network crond dbus alsa hwclock networkmanager)
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Pour éviter un reboot, il est ici possible de faire un
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su
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Puis un
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/etc/rc.d/dbus start && /etc/rc.d/alsa start && /etc/rc.d/networkmanager start
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Sinon, il est possible de juste redémarrer.
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Une fois cela fait, profitez de ce moment pour vous autoriser vous même
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a utiliser sudo. Loggez vous en root, et :
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vim /etc/sudoers
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Décommentez la ligne qui commence par \# %wheel ALL=(ALL)
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Sauvegardez le fichier, puis, après un `su *votrenom*`, tentez de faire
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un sudo ls /
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Normalement, vous devriez avoir un listing du dossier /
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Bon, maintenant, pourquoi ne pas tenter de lancer MATE?
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C'est simple comme bonjour :
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startx
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Et PAF! Voila un MATE desktop flambant neuf a configurer!
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Avant de faire ça, retournez sur un TTY (CTRL+ALT+Fx), loggez vous,
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puis installez SLiM (`sudo pacman -Syu slim`).
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Configurons le:
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echo "exec dbus-launch mate-session" > ~/.xinitrc && vim /etc/slim.conf
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Éditez la ligne
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"`sessions xfce4,icewm-session,wmaker,blackbox`" de facon a
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ce qu'elle ressemble a "`sessions mate-session`"
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Puis ajoutez slim dans /etc/rc.conf, dans la section DAEMONS.
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Normalement, tout devrait fonctionner!
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Ah oui, et pour installer thunderbird, firefox, chromium, etc...
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sudo pacman -Syu chromium thunderbird xchat firefox rhythmbox pidgin transmission-gtk vlc
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Voila! Et comme dirait [@Spartition][], c'est sale, mais qu'est-ce que c'est
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bon!
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A plus~
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[@Spartition]: https://twitter.com/spartition
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||||
[http://mate-desktop.org/]: http://mate-desktop.org/
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147
content/comment-saurik-a-roote-les-google-glass.md
Normal file
147
content/comment-saurik-a-roote-les-google-glass.md
Normal file
@ -0,0 +1,147 @@
|
||||
Title: Comment Saurik a rooté les Google Glass
|
||||
Date: 2013-05-06 06:24
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||||
Author: Wxcafe
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Category: Hacking
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Slug: comment-saurik-a-roote-les-google-glass
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Comme vous avez pu le lire dans les médias, Saurik (Jay Freeman, connu
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||||
pour avoir développé Cydia, un "app store" alternatif pour les iTrucs),
|
||||
après avoir reçu une paire de Google glass de la part de Google (de
|
||||
façon assez évidente...), a trouvé intéressant d'obtenir un accès root
|
||||
sur celles-ci, ce qu'il a accompli très rapidement. Des démentis de la
|
||||
part de Google et de certains autres sites sont vite arrivés, disant que
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||||
les lunettes possédaient un bootloader débloqué et que de fait, le root
|
||||
était facile a obtenir : il suffisait de débloquer le bootloader,
|
||||
d'extraire l'OS, de le rooter hors-fonctionnement, puis de le
|
||||
réinstaller, rooté, sur les lunettes.
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||||
|
||||
Le fait est que de débloquer le bootloader laisse une trace permanente
|
||||
sur les lunettes, et que Saurik n'a pas utilisé cette technique pour
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||||
rooter sa paire. Voyons comment il a fait :
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||||
_Je tiens tout d'abord a préciser que toutes les informations qui vont
|
||||
suivre sont extraites de [cet article][], et plus précisément de la
|
||||
partie "How does this exploit work". Je tente d'apporter ma maigre
|
||||
contribution a cette explication._
|
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|
||||
Donc, d'après les témoignages des quelques utilisateurs de Glass dans le
|
||||
monde, il semblerait que ces dernières fonctionnent avec un système
|
||||
d'exploitation Android, avec une nouvelle interface, mais avec les mêmes
|
||||
outils internes: un kernel Linux, des outils userland GNU et une machine
|
||||
virtuelle Java Dalvik pour les applications.
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||||
Saurik a donc cherché un exploit connu pour cette version d'android, et
|
||||
l'a appliqué a son problème. L'exploit en question est relativement
|
||||
simple. Depuis la version 4.0 d'android, le système permet la sauvegarde
|
||||
des données des différentes applications, une a une, via ADB (Android
|
||||
Debug Bridge, un protocole USB permettant l'accès a de nombreuses
|
||||
fonctions avancées des machines fonctionnant sous android, dont, entre
|
||||
autre, un shell, un accès au logs de debugging, etc... Cette
|
||||
fonctionnalité est bien entendu désactivable.) Ce backup est très simple :
|
||||
il crée un fichier .tgz contenant le dossier de configuration de
|
||||
l'application. Lors de la restauration, le système supprime la
|
||||
configuration existante, puis la remplace par celle dans l'archive gzip.
|
||||
|
||||
Le problème de sécurité vient du fait que les applications android
|
||||
voient leurs données stockées dans /data/data/identifiant/, et que
|
||||
/data/ a pour permissions drwxrwx--x 27 system system, ce qui
|
||||
signifie que seul system et les membres du groupe system peuvent lire
|
||||
dessus. Or, le fichier /data/local.prop définit de nombreux paramètres
|
||||
au démarrage, et notamment un qui permet au système de déterminer s'il
|
||||
fonctionne dans une VM ou sur un véritable appareil. S'il fonctionne sur
|
||||
une machine virtuelle, il donne les droits root a tout utilisateur se
|
||||
connectant via ADB, ce qui est ce que l'on cherche pour l'instant. Le
|
||||
fait que /data/ appartienne a system veut dire que le programme de
|
||||
restauration doit être setuid pour accéder aux données a l’intérieur qui
|
||||
appartiennent a root (soit toutes les applications système d'android,
|
||||
dont l'application paramètres, et, dans ce cas précis, l'application de
|
||||
log système présente sur les google glass de test. Ainsi, nous avons un
|
||||
processus tournant en tant que root, qui va écrire sur une partition qui
|
||||
nous intéresse des données que nous possédons.
|
||||
|
||||
Cependant, un problème reste : le système de restauration d'Android
|
||||
vérifie les données avant de restaurer, et ne restaure pas les symlinks,
|
||||
ce qui nous empêche d'avoir accès directement a /data/local.prop, le
|
||||
fichier qu'on cherche a modifier. Cela dit, il nous reste une
|
||||
possiblité. Plaçons un dossier world-writable dans le fichier de backup,
|
||||
et nous pourrons écrire dedans pendant quelques secondes, le temps que
|
||||
la restauration se termine et que le système remette les permissions en
|
||||
place. Ainsi, nous pouvons créer le fichier
|
||||
/data/local/com.google.glass.logging/whatev/x, lien vers
|
||||
/data/local.prop, et nous avons un toujours un processus tournant en
|
||||
tant que root qui est en train d'écrire dans ce dossier.
|
||||
|
||||
Donc, nous allons lancer deux processus en même temps :
|
||||
|
||||
- Le premier tentera en boucle de créer le symlink. Il sera consitué de
|
||||
la commande suivante, depuis un shell sur les lunettes :
|
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||||
while ! ln -s /data/local.prop /data/data/com.google.glass.logging/whatev/x 2>/dev/null
|
||||
do :
|
||||
done
|
||||
|
||||
- Le deuxième sera le processus de restauration de notre exploit. Celui
|
||||
ci, pour une plus grande chance de réussite, devra être suffisamment
|
||||
lourd : au moins \~50Mo. Il devra contenir whatev/bigfile et whatev/x,
|
||||
pour qu'il crée whatev, prenne du temps a copier bigfile, puis écrive
|
||||
dans x après que le symlink soit effectif. La commande sera, depuis
|
||||
l'ordinateur host :
|
||||
|
||||
adb restore exploit.ab
|
||||
|
||||
Ces commandes vont fonctionner de concert pour nous donner un accès root :
|
||||
- Le processus de restauration va créer le dossier whatev, qui sera
|
||||
world-readable. Il va commencer a copier le fichier bigfile.
|
||||
- Le processus de symlink va créer le lien
|
||||
/data/data/com.google.glass.logging/whatev/x, pointant vers
|
||||
/data/local.prop, puis rendre l'âme proprement.
|
||||
- Le processus de restauration, ayant enfin fini de copier
|
||||
whatev/bigfile, copiera les contenus que nous voulons dans whatev/x, qui
|
||||
est lié a /data/local.prop. Comme le processus est setuid root, il ne se
|
||||
rendra compte de rien, et écrira tout dans /data/local.prop.
|
||||
|
||||
And voilà! On a écrit ce que l'on veut dans /data/local.prop, ce qui
|
||||
nous permet de faire croire a android qu'il tourne dans une machine
|
||||
virtuelle (ce que l'on veut, c'est en fait "ro.kernel.qemu=1", qui
|
||||
indique au noyau qu'il tourne dans qemu, un système de VM).
|
||||
|
||||
Il nous reste a rebooter, depuis l'ordinateur host :
|
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|
||||
adb reboot
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Puis nous remontons la partitions système en lecture/écriture (r/w),
|
||||
depuis le host :
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adb shell "mount -o remount,rw /system"
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|
||||
Nous copions le binaire [su][] vers l'appareil :
|
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||||
adb push su /system/xbin
|
||||
|
||||
Nous donnons les bonnes permissions a ce binaire, afin de pouvoir
|
||||
l’exécuter plus tard :
|
||||
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||||
adb shell "chmod 6755 /system/xbin/su"
|
||||
|
||||
Ensuite, nous supprimons le fichier /data/local.prop, pour pouvoir
|
||||
redémarrer normalement :
|
||||
|
||||
adb shell "rm /data/local.prop"
|
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|
||||
Enfin, nous redemarrons a nouveau :
|
||||
|
||||
adb reboot
|
||||
|
||||
Et voila, une paire de google glass rootée!
|
||||
|
||||
Il est bon de préciser que cette manipulation n'est possible que parce
|
||||
que les lunettes tournent sous une ancienne version d'android, et que ce
|
||||
bug a été fixé depuis.
|
||||
|
||||
Il serait aussi interessant de couvrir les problèmes de vie privée
|
||||
qu'engendrent les Google Glass, et ce sera fait dans un autre billet.
|
||||
|
||||
A bientôt!
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||||
|
||||
[cet article]: http://www.saurik.com/id/16
|
||||
[su]: https://data.wxcafe.net/uploads/android/glass/su
|
36
content/debuts-presentation-etc.md
Normal file
36
content/debuts-presentation-etc.md
Normal file
@ -0,0 +1,36 @@
|
||||
Title: Débuts, présentation, etc...
|
||||
Date: 2012-08-18 20:27
|
||||
Author: Wxcafe
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||||
Category: Notes
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||||
Slug: debuts-presentation-etc
|
||||
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||||
Bonjour!
|
||||
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||||
Je m'appelle Wxcafé, et ça fait pas mal de temps que je sévis sur
|
||||
Twitter, mais aussi sur IRC (Je traîne pas mal sur
|
||||
irc.freenode.net/\#\#nolife et \#debian-fr)
|
||||
|
||||
J'ai 17 ans, je suis donc étudiant (bac général), je vis a Paris, et je
|
||||
fais partie de ce genre de personne qui sont capables d'investir tout
|
||||
leur temps et leur énergie a s’intéresser a un sujet en particulier, et
|
||||
qui ne peuvent pas vivre sans leurs passions, avec une petite différence
|
||||
cependant, qui est que je m’intéresse a plusieurs choses :
|
||||
l'informatique, qui est un champ tellement large qu'on peut passer une
|
||||
vie a apprendre des choses dessus, et plus particulièrement à
|
||||
l'informatique avancée (Noyaux dérivés d'UNIX et de Linux, outils libres
|
||||
{bien que n'étant pas un barbu intégriste [ceci est un troll assumé. Les
|
||||
trolls seront a partir de maintenant indiqués avec le tag [tr]] du
|
||||
libre, je préfère utiliser de l'open-source si c'est possible},
|
||||
programmation en C, python et java, etc...) , mais aussi a
|
||||
l’électronique.
|
||||
|
||||
Dans un tout autre registre, je m’intéresse aussi
|
||||
beaucoup aux différents aspects du féminisme et des égalités sexuelles
|
||||
(anti-homophobie/transphobie/biphobie/etc , anti-sexisme, et cætera) ,
|
||||
et a la culture dite "geek" en général.
|
||||
|
||||
Je tenterai de poster ici le plus souvent possible, mais j'ai de gros
|
||||
problèmes en terme de régularité de post, donc ne vous inquiétez pas si
|
||||
vous ne voyez rien pendant deux semaines.
|
||||
|
||||
Merci beaucoup de votre attention, et a bientôt!
|
244
content/dns.md
Normal file
244
content/dns.md
Normal file
@ -0,0 +1,244 @@
|
||||
Title: Mise en place d'un serveur DNS
|
||||
Date: 2014-02-24 02:49
|
||||
Author: Wxcafe
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||||
Category: Tutoriel
|
||||
Slug: mise-en-place-dun-serveur-dns
|
||||
|
||||
Le DNS (Domain Name System) est le service permettant la résolution des noms de
|
||||
domaines en différentes informations : adresses IPv4, adresses IPv6, certificats
|
||||
DNSSEC ou IPsec, localisation géographique, ou encore texte. En général, le DNS
|
||||
est utilisé pour résoudre des noms de domaines en adresses IP, et ainsi pour
|
||||
simplifier la vie de tous les utilisateurs (je doute que tout le monde retienne
|
||||
de se connecter a [http://173.194.45.66](http://173.194.45.66), ou a
|
||||
[http://199.16.156.70](http://199.16.156.70). Voire même a
|
||||
[http://5.39.76.46](http://5.39.76.46)).
|
||||
|
||||
Cependant, le DNS est un système qui date de 1984, et les exigences de l'époque
|
||||
en termes d'expérience utilisateur n'étaient pas forcément aussi importantes que
|
||||
de nos jours. La configuration des serveurs DNS peut ainsi être assez
|
||||
contre intuitive.
|
||||
Cela étant dit, comprendre le fonctionnement de DNS et contrôler ses
|
||||
enregistrements est important.
|
||||
|
||||
Tout d'abord, une petite explication théorique. Le DNS fonctionne de la même
|
||||
façon que le système de fichiers : en arborescence. Cependant, là ou la racine
|
||||
du FS est `/`, celle de DNS est `.`, et là ou il convient d'écrire, par exemple,
|
||||
`/usr/` et ou la progression se fait de gauche a droite pour le FS, pour DNS le
|
||||
`.` n'est pas obligatoire et la progression se fait de droite a gauche. Par
|
||||
exemple, le tld(top level domain, domaine de haut niveau) `com`, et le domaine
|
||||
`google.com` appartient a `com`, on écrit donc `google.com` sans écrire le point
|
||||
a la fin de façon courante.
|
||||
|
||||
Le reverse DNS est une variante du DNS "classique" permettant de résoudre les
|
||||
adresses IP en nom de domaine. Ainsi, 5.39.46.76 a pour domaine wxcafe.net.
|
||||
Cependant, le reverse DNS n'a, par définition, pas de TLD sur lequel se diriger
|
||||
quand on lui adresse une query. Les "adresses" que l'on query en reverse DNS
|
||||
sont donc constituées de l'adresse IP, **_dans le sens contraire a l'ordre
|
||||
habituel_**, et du faux domaine .in-addr.arpa
|
||||
Par exemple, pour connaitre le reverse de 5.39.46.76, il faudra faire `dig PTR
|
||||
76.46.39.5.in-addr.arpa`. La réponse sera, évidemment, `wxcafe.net`
|
||||
|
||||
Voyons maintenant comment mettre en place son propre serveur DNS. Tout d'abord,
|
||||
quelques informations. DNS fonctionne sur le port 53 en UDP, et la commande
|
||||
utilisée pour faire des tests DNS est `dig`. Le DNS fonctionne avec des
|
||||
"enregistrements", records en anglais. Par exemple, un record A indique une
|
||||
adresse IP, un record NS indique un Serveur de nom, etc. `dig` se base sur ces
|
||||
records : par défaut, il ira chercher le(s) record(s) A correspondant(s) au nom
|
||||
de domaine que vous donnez en argument, mais en précisant un autre type de
|
||||
record, vous pouvez obtenir n'importe quelle information : par exemple, `dig NS
|
||||
wxcafe.net` devrait vous renvoyer
|
||||
|
||||
; <<>> DiG 9.8.4-rpz2+rl005.12-P1 <<>> NS wxcafe.net
|
||||
;; global options: +cmd
|
||||
;; Got answer:
|
||||
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 13846
|
||||
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 2, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 0
|
||||
|
||||
;; QUESTION SECTION:
|
||||
;wxcafe.net. IN NS
|
||||
|
||||
;; ANSWER SECTION:
|
||||
wxcafe.net. 3600 IN NS ns.wxcafe.net.
|
||||
wxcafe.net. 3600 IN NS ns.home.wxcafe.net.
|
||||
|
||||
;; Query time: 60 msec
|
||||
;; SERVER: 10.0.42.1#53(10.0.42.1)
|
||||
;; WHEN: Tue Dec 10 13:31:18 2013
|
||||
;; MSG SIZE rcvd: 67
|
||||
|
||||
Comme vous pouvez le voir, les serveurs DNS principaux pour
|
||||
[wxcafe.net](http://wxcafe.net) sont `ns.wxcafe.net` et `ns.home.wxcafe.net`,
|
||||
qui sont respectivement des alias pour `wxcafe.net` et `home.wxcafe.net`. Ainsi,
|
||||
chacun fait autorité pour lui même, et le problème évident est que le résolveur
|
||||
ne peut résoudre la query si il est renvoyé encore et encore vers le même
|
||||
serveur. Il convient donc de définir dans le même fichier de configuration
|
||||
l'adresse de ces deux serveurs. Ainsi, le résolveur, au bout de son deuxième
|
||||
loop, se rendra compte qu'il est en train de faire une boucle infinie et
|
||||
demandera l'adresse au serveur auquel il est connecté. La première indication de
|
||||
direction se fait grâce au serveur du TLD.
|
||||
|
||||
La configuration de bind est assez simple dans le principe, le plus complexe
|
||||
étant en fait d'écrire les fichiers de zone.
|
||||
La configuration de bind sous debian se fait dans le dossier /etc/bind/. Il
|
||||
existe 4 fichiers de configuration principaux : `named.conf`,
|
||||
`named.conf.default-zones`, `named.conf.local` et `named.conf.options`.
|
||||
`named.conf` contient les options par défaut de bind, `named.conf.default-zones`
|
||||
les déclarations des zones par défaut (auxquelles il vaut mieux ne pas toucher),
|
||||
`named.conf.local` contient les déclarations de vos zones, et
|
||||
named.conf.options contient les options que vous rajoutez pour changer le
|
||||
comportement de bind.
|
||||
|
||||
Pour commencer, il convient de préciser que nous allons parler ici du cas dans
|
||||
lequel se trouve wxcafe.net: deux domaines dont nous voulons faire l'autorité,
|
||||
deux serveurs DNS, et un service de résolution récursive limitée a quelques IPs
|
||||
(notamment mon accès chez moi).
|
||||
|
||||
Examinons tout d'abord les fichiers de configuration de named.
|
||||
`named.conf.local` contient les définitions des zones forward et reverse.
|
||||
Sur wxcafe.net, les zones `wxcafe.net` et `76.46.39.5.in-addr.arpa` sont gérées
|
||||
en master, et les zones `home.wxcafe.net` et `103.177.67.80.in-addr.arpa` sont
|
||||
gérées en slave. Nous n'examinerons ici que les déclarations de zones sur ce
|
||||
serveur, et pas sur home., car elles sont sensiblement les mêmes. La différence
|
||||
principale étant que l'un héberge en slave les masters de l'autre.
|
||||
Le fichier `named.conf.local` sur wxcafe.net contient donc
|
||||
|
||||
zone "wxcafe.net" {
|
||||
type master;
|
||||
file "/etc/bind/master/wxcafe.net";
|
||||
allow-transfer {
|
||||
80.67.177.103;
|
||||
};
|
||||
};
|
||||
|
||||
zone "home.wxcafe.net" {
|
||||
type slave;
|
||||
file "/etc/bind/slave/home.wxcafe.net";
|
||||
masters {
|
||||
80.67.177.103;
|
||||
};
|
||||
};
|
||||
|
||||
zone "46.76.39.5.in-addr.arpa" {
|
||||
type master;
|
||||
file "/etc/bind/master/46.76.39.5.in-addr.arpa";
|
||||
allow-transfer {
|
||||
80.67.177.103;
|
||||
};
|
||||
};
|
||||
|
||||
zone "103.177.67.80.in-addr.arpa" {
|
||||
type slave;
|
||||
file "/etc/bind/slave/103.177.67.80.in-addr.arpa";
|
||||
masters {
|
||||
80.67.177.103;
|
||||
};
|
||||
};
|
||||
|
||||
Cela devrait être relativement clair. Globalement, les zones master ont un
|
||||
fichier dans `/etc/bind/master/`, et les slaves un fichier dans
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`/etc/bind/slave/`, les masters autorisent le transfert vers home.wxcafe.net
|
||||
tandis que les slaves déclarent home.wxcafe.net comme master, et le reste est
|
||||
assez parlant.
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Voyons maintenant le fichier de zone concernant wxcafe.net, soit
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`/etc/bind/master/wxcafe.net` :
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$TTL 3600 ; 1 hour
|
||||
@ IN SOA ns.wxcafe.net. wxcafe.wxcafe.net. (
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||||
2014011001 ; serial
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3h ; refresh
|
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1h ; retry
|
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168h ; expire
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||||
300 ; negative response ttl
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||||
)
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; Name servers
|
||||
IN NS ns.wxcafe.net.
|
||||
IN NS ns.home.wxcafe.net.
|
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|
||||
; Mail exchangers
|
||||
IN MX 10 wxcafe.net.
|
||||
IN SPF "v=spf1 ip4:5.39.76.46 a -all"
|
||||
|
||||
; Main A/AAAA records
|
||||
IN A 5.39.76.46
|
||||
ns IN A 5.39.76.46
|
||||
|
||||
; Aliases
|
||||
data IN CNAME wxcafe.net.
|
||||
; [...]
|
||||
www IN CNAME wxcafe.net.
|
||||
|
||||
|
||||
; home.wxcafe.net. definition
|
||||
$ORIGIN home.wxcafe.net.
|
||||
@ IN NS ns.home.wxcafe.net.
|
||||
IN NS ns.wxcafe.net.
|
||||
ns IN A 80.67.177.103
|
||||
IN A 80.67.177.103
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
Alors. Expliquons ligne par ligne.
|
||||
Tout d'abord, le TTL (time to live) est un paramètre définissant le temps
|
||||
pendant lequel les serveurs récursif (qui font un cache des données) doivent
|
||||
cacher ce fichier de zone.
|
||||
Le @ est un raccourci pour exprimer le nom de domaine courant. Ici, donc,
|
||||
wxcafe.net.
|
||||
Maintenant, nous arrivons a un record important : SOA (Start of Authority).
|
||||
Ce record prend de nombreux arguments, dans l'ordre :
|
||||
- Le nameserver autoritaire pour le nom de domaine en question,
|
||||
- L'adresse email du responsable de cette zone, avec le premier point
|
||||
remplacé par un @,
|
||||
|
||||
puis entre parenthèses :
|
||||
- Le numéro de série ("version" du fichier de zone, ici au format
|
||||
YYYYMMDDNN)
|
||||
- La période de refresh, période entre chaque mise a jour du nameserver
|
||||
authoritaire secondaire,
|
||||
- La période de retry, le temps entre chaque essai de mise a jour si le
|
||||
nameserveur authoritaire primaire est indisponible,
|
||||
- La période d'expire, le temps qu'attendra le serveur autoritaire
|
||||
secondaire avant de supprimer les informations de son cache si le primaire
|
||||
reste indisponible, et enfin
|
||||
- La période de TTL négatif, le temps qu'attendra le serveur secondaire
|
||||
avant de ne plus offrir les informations de cette zone si le serveur
|
||||
primaire est injoignable.
|
||||
|
||||
Bon, tout ceci est peut-être un peu confus, mais ce n'est pas le record le plus
|
||||
important a lire (pour les humains en tout cas). Continuons :
|
||||
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||||
NS (nameserver) permet de désigner les différents nameservers faisant autorité
|
||||
pour ce domaine.
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||||
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||||
MX permet d'indiquer ou il convient d'envoyer les emails pour ce domaine.
|
||||
SPF est un record d'authentification pour les emails.
|
||||
Les records A désignent l'association entre un nom de domaine et une adresse
|
||||
IPv4. Les records AAAA font de même pour les IPv6, mais malheureusement ce site
|
||||
n'est pas encore en IPv6.
|
||||
|
||||
Les CNAME (canonical name) sont en quelque sorte des alias, ils permettent de
|
||||
mettre en place des domaines exactement semblables a d'autre (ce qui permet par
|
||||
exemple de filtrer ensuite avec les Virtual Hosts d'Apache, pour le web)
|
||||
|
||||
Enfin, la partie qui suit commence avec une déclaration $ORIGIN, ce qui permet
|
||||
de changer la valeur du @ et des noms de domaine non complets (qui ne se
|
||||
terminent pas avec un .). Ainsi, la partie suivant définit les nameservers et
|
||||
l'adresse IP principale de home.wxcafe.net et de ns.home.wxcafe.net. Comme on
|
||||
l'a vu, étant donné que ce nom de domaine est géré par un autre serveur DNS,
|
||||
cela permet de rediriger les requêtes nous parvenant et demandant un domaine se
|
||||
trouvant sous home.wxcafe.net.
|
||||
|
||||
Les autres fichiers de zone sont sensiblement similaires, avec les quelques
|
||||
différences n'étant en fin de compte que des différences de valeurs (dues au
|
||||
fait que, eh bah, c'est pas les mêmes domaines...).
|
||||
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||||
Voila donc une courte explication de ce qu'est le DNS. Bien entendu, tout n'est
|
||||
pas expliqué ici, je ne suis passé que sur ce qui est en place au niveau de
|
||||
wxcafe.net, et encore, rapidement. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez
|
||||
aller vous renseigner directement a la source : le [RFC
|
||||
1034](https://www.ietf.org/rfc/rfc1034.txt) et le
|
||||
[RFC 1035](https://www.ietf.org/rfc/rfc1035.txt). Dans un autre style (bien plus
|
||||
avancé) le blog de [Stéphane Bortzmeyer](http://bortzmeyer.org) est interessant
|
||||
aussi.
|
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@ -0,0 +1,84 @@
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||||
Title: GNU/Linux pour les non technophiles, ou l'OS libre pour votre grand-mère
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||||
Date: 2012-08-22 20:33
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||||
Author: Wxcafe
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||||
Category: Teaching
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||||
Slug: gnulinux-pour-les-non-technophiles-ou-los-libre-pour-votre-grand-mere
|
||||
|
||||
GNU/Linux est un vaste et extraordinaire territoire technologique, mais
|
||||
je ne vais pas m'attarder ici sur les aspects profondément techniques de
|
||||
ce territoire pour faire plutôt une sorte d'introduction a ce qu'est
|
||||
vraiment GNU/Linux, pour les gens n'ayant aucune ou très peu de
|
||||
connaissances en informatique.
|
||||
|
||||
GNU/Linux, que j’abrégerai ici en Linux pour plus de simplicité, est un
|
||||
Système d'Exploitation. Un système d'exploitation est, pour simplifier,
|
||||
un ensemble d'outils informatiques qui vous permettent d'utiliser votre
|
||||
ordinateur, ainsi, Windows est un système d'exploitation. L'abréviation
|
||||
de système d'exploitation (Operating System en anglais) est OS. Les 4
|
||||
principaux OS existants aujourd'hui sont Windows, Mac OS, GNU/Linux, et
|
||||
Solaris. Les trois derniers sont issus d'un autre système, plus ancien,
|
||||
nommé UNIX.
|
||||
|
||||
De ce fait, on pourrait penser que Linux remplace complètement Windows
|
||||
une fois installé, et comprend une interface graphique, et toutes sortes
|
||||
d'utilitaires permettant a l'utilisateur d'utiliser le système (sous
|
||||
Windows, pensez a l'explorateur de fichiers, ou a Internet Explorer.
|
||||
Pour l'interface graphique, pensez a... Pensez que votre système affiche
|
||||
autre chose que des lignes de commande.) Or non, une fois installé,
|
||||
Linux en lui même ne vous afficherait aucune interface graphique, et
|
||||
s'il est effectivement livré avec des utilitaires, ils ne sont que des
|
||||
programmes en ligne de commande. Autant les utilisateurs avancés sauront
|
||||
s'en servir, et pourront argumenter que c'est plus efficace ou plus
|
||||
rapide, autant les utilisateurs basiques préfèrent une interface
|
||||
graphique. Alors comment en obtenir une?
|
||||
|
||||
Ici, il convient de faire une précision importante. Si il n'existe
|
||||
qu'une seule version de Windows, ou de Mac OS, il existe en fait
|
||||
plusieurs centaines de "versions" différentes de Linux. Appelées
|
||||
distributions, ces dernière sont développées par des groupes
|
||||
complètement séparés, et se basent sur le fait que Linux soit
|
||||
entièrement placé sous licence libre (ce qui leur permet de l'utiliser a
|
||||
leur guise, a condition que leur travail soit lui aussi placé sous
|
||||
licence libre). De ce fait, de nombreuses distributions existent et se
|
||||
développent en parallèle. On peut ainsi citer [Debian][], qui est l'une
|
||||
des distributions les plus importantes, ou encore [Ubuntu][], qui est
|
||||
l'une des plus connues et des plus simples a utiliser.
|
||||
|
||||
Ainsi, ces distributions intègrent une interface graphique. Cependant,
|
||||
grâce a la liberté dont bénéficient les développeurs sous Linux, il
|
||||
existe de nombreuses interfaces graphiques différentes : [Unity][], la
|
||||
nouvelle interface d'Ubuntu; [GNOME][] , une interface qui vise a la
|
||||
simplicité; ou encore [KDE][], une interface utilisateur ressemblant a
|
||||
Windows 7.
|
||||
|
||||
Ainsi, le choix astronomique de distributions Linux a bien un sens :
|
||||
chacune d'entre elle intègre des outils différents. Par exemple, Debian
|
||||
intègre GNOME 2, qui est l'ancienne version de GNOME, ce qui la rend
|
||||
particulièrement stable. Ubuntu intègre Unity, ce qui en fait une
|
||||
distribution particulièrement intuitive. Linux Mint intègre Cinnamon,
|
||||
qui est une version dérivée de GNOME 3, ce qui permet encore une autre
|
||||
expérience. Et Arch Linux n'intègre pas d'interface graphique du tout,
|
||||
ce qui permet a l'utilisateur de choisir entre les multiples interfaces
|
||||
existantes.
|
||||
|
||||
Ce qu'il est important de retenir de cela, c'est que Linux est un OS
|
||||
complètement libre, ce qui signifie que n'importe qui peut modifier et
|
||||
utiliser tout le code de Linux gratuitement et comme il l'entend. Ainsi,
|
||||
Linux est un OS qui est véritablement créé par des passionnés, pour tous
|
||||
et toutes. Surtout, il convient de retenir que Linux n'est pas compliqué
|
||||
a utiliser, ni a installer. Windows et Mac OS ne le sont pas non plus.
|
||||
Cependant, Linux donne la possibilité a l'utilisateur de le rendre
|
||||
affreusement complexe, mais aussi de le rendre adapté a ses besoins,
|
||||
quels que soient ceux ci. Et c'est la que réside l'incroyable puissance
|
||||
de ce Système d'Exploitation. Il est extraordinairement adaptable.
|
||||
|
||||
N'hésitez donc pas a le présenter a vos proches, même s'ils ne sont pas
|
||||
technophiles. Ils pourraient adorer, et peut être même le devenir :)
|
||||
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||||
A bientôt!
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||||
[Debian]: http://debian.org
|
||||
[Ubuntu]: http://ubuntu.com
|
||||
[Unity]: unity.ubuntu.com
|
||||
[GNOME]: gnome.org
|
||||
[KDE]: http://kde.org/
|
@ -0,0 +1,158 @@
|
||||
Title: Introduction a bash en tant que language de programmation.
|
||||
Date: 2012-09-08 18:15
|
||||
Author: Wxcafe
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Category: Programmation
|
||||
Slug: introduction-a-bash-en-tant-que-language-de-programmation
|
||||
|
||||
L’interpréteur de commandes bash (Bourne Again SHell)
|
||||
est possiblement le shell le plus connu, notamment grâce a son
|
||||
intégration en tant que shell par défaut dans les distributions Linux
|
||||
les plus répandues (Debian - Ubuntu, Fedora, OpenSUSE, Mandriva -
|
||||
Mageia, etc...).
|
||||
|
||||
Cependant, il n'est souvent connu qu'en tant qu’interpréteur de
|
||||
commande. Alors qu'en réalité, le bash est un langage de programmation
|
||||
(presque) complet! Ainsi, il intègre les structures de contrôle
|
||||
habituelles ( pour mémoire, les structures de contrôle comprennent les
|
||||
conditions (les ifs), les boucles (les while), et les choix (les case),
|
||||
entre autres.), et est donc ce que l'on pourrait appeler un langage de
|
||||
script, interprété, de la même façon que python, a la difference près
|
||||
qu'il contient un prompt (un système d'entrée de commande interactif)
|
||||
bien plus complet et développé que python.
|
||||
|
||||
Cependant, les programmes en bash ne sont executables que dans un
|
||||
environnement de type UNIX, et donc pas sous Windows (cygwin
|
||||
(cygwin.com) propose ceci dit un système permettant d'utiliser bash sous
|
||||
windows. Il faut malgré tout convenir que cet environnement est bien
|
||||
plus compliqué a manipuler, et globalement ne permet pas d'acceder a des
|
||||
portages de qualité satisfaisante.)
|
||||
|
||||
Ainsi, il est possible de créer des fichiers .sh, contenant des
|
||||
instructions bash mises a la suite (de la même façon qu'un script BATCH
|
||||
Windows .bat), et faisant appel autant aux commandes internes de bash,
|
||||
aussi bien que les commandes externes mises en place par les programmes
|
||||
installés sur le système, exactement comme dans une invite de commande.
|
||||
Ainsi, pour appeller firefox, la commande 'firefox' lancera le petit
|
||||
panda roux directement dans la boite magique, tandis qu'un if
|
||||
[condition] suivi d'un then (quelque chose) lancera le fameux quelque
|
||||
chose suscité si la condition est vérifiée. Un peu comme en C, quoi.
|
||||
|
||||
De cette façon, et avec quelques informations et connaissances, il est
|
||||
facile de comprendre le fonctionnement de la programmation en bash.
|
||||
Quelques exemples commentés:
|
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#!/bin/bash
|
||||
# La ligne du dessus est très importante, c'est elle qui dit a bash quel doit être
|
||||
# l'interpreteur des commandes écrites dans ce script. Ici, on dit a bash d'interpréter
|
||||
# lui même les commandes comprises dans ce script. On aurait tout de fois pu lui faire
|
||||
# executer du python, par exemple, en mettant #!/usr/bin/python a la place.
|
||||
echo "this is a test of bash as a simple script manager" # echo est une commande d'affichage de message.
|
||||
echo "what's your name, user?"
|
||||
read your_name # la commande read permet de demander a l'utilisateur de donner une
|
||||
# information, stockée dans la variable en paramètre.
|
||||
echo $your_name "is your name" # echo permet aussi d'afficher la valeur de variables.
|
||||
# Ici, on renvoie la variable remplie précédemment, suivie d'un message.
|
||||
exit # cet appel a exit n'est pas obligatoire, mais donne un aspect plus
|
||||
# propre au code. Il ne quittera pas la session de terminal, cependant.
|
||||
|
||||
Voila. Ce script bash ne sert pas a grand chose, mais il a le mérite
|
||||
d'être clair quand aux capacités et a la simplicité du bash en tant que
|
||||
language de programmation. Alors en effet, nous n'avons ici absolument
|
||||
pas utilisé les capacités de bash en lui même, et n'avons fait que le
|
||||
renvoyer a des programmes externes (sauf read, il est vrai). Voyons
|
||||
maintenant la syntaxe de bash quand il s'agit d'utiliser les structures
|
||||
de contrôle:
|
||||
|
||||
#!/bin/bash
|
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echo "welcome to this second bash program. would you please kindly enter the name of the machine you're running this on?"
|
||||
read host_name
|
||||
if [ $host_name == $HOSTNAME ] ## voici la syntaxe du if. Attention a bien penser a mettre les espaces avant la première variable, et après la seconde. La variable $HOSTNAME ici utilisée est une variable présente par défaut sur le système.
|
||||
then echo "you told the truth!"
|
||||
fi ## le fi est la commande fermant le if, tout comme le EndIf en basic. C'est un peu vieillot, mais important en bash.
|
||||
if [ $host_name != $HOSTNAME ] ## l'opérateur != est l'inverse de ==, il vérifie donc si les deux variables ne sont pas les mêmes.
|
||||
then echo "you lied!"
|
||||
fi
|
||||
exit
|
||||
|
||||
Voila un petit programme permettant d'apprendre la syntaxe du if en
|
||||
bash. comme vous pouvez le voir, le language est plutôt lite, et la
|
||||
structure if n'est pas très difficile a prendre en main.
|
||||
|
||||
Passons maintenant au while:
|
||||
|
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#!/bin/bash
|
||||
echo "what is your name?"
|
||||
read name
|
||||
while [ 1 < 10 ] ## le while se présente sous la forme while (truc); do (machin); done. Les [] sont en fait des programmes differents, inclus dans bash.
|
||||
do echo "i love" $name
|
||||
done
|
||||
exit
|
||||
|
||||
Ce petit programme permet d'observer les bases de while (qui est la
|
||||
boucle de base en bash).
|
||||
|
||||
Le troisième opérateur de bash est case. Voyons:
|
||||
|
||||
#!/bin/bash
|
||||
echo "please enter a number between one and five"
|
||||
read number
|
||||
case $number in
|
||||
1)
|
||||
echo "the choosen number was one"
|
||||
;;
|
||||
2)
|
||||
echo "the choosen number was two"
|
||||
;;
|
||||
3)
|
||||
echo "the choosen number was three"
|
||||
;;
|
||||
4)
|
||||
echo "the choosen number was four"
|
||||
;;
|
||||
5)
|
||||
echo "the choosen number was five"
|
||||
;;
|
||||
*)
|
||||
echo "this number is not correct"
|
||||
;;
|
||||
esac
|
||||
exit
|
||||
|
||||
case est un opérateur plus complexe a utiliser a bon escient, et sert a
|
||||
faire des ifs multiples sans avoir a taper des dizaines de lignes de
|
||||
code.
|
||||
(pour ceux qui auraient du mal avec cet opérateur, il faut comprendre
|
||||
que le code vérifie chacune des conditions : le 1) est validé si la
|
||||
valeur de \$number est 1, le 2) est validé si cette valeur est 2, etc..
|
||||
le \*) désigne toutes les valeurs, et est donc validé si aucune autre
|
||||
valeur n'a précédemment acceptée.
|
||||
|
||||
Quelques notions manquent ici:
|
||||
- les nombres aléatoires sont générés par un appel a la variable
|
||||
\$RANDOM, qui renvoie un nombre aléatoire entre 0 et 32767 (un entier a
|
||||
16 bits donc). il est possible de faire des invocations a des nombres
|
||||
aléatoires plus grands, mais les méthodes permettant de faire cela sont
|
||||
plus complexes, et je ne les aborderai donc pas ici.
|
||||
- comme vous avez pu le constater, les variables sont désignées en tant
|
||||
que telles par l'utilisation d'un symbole \$ au début de leur nom.
|
||||
Ainsi, echo number renverra "number", tandis que echo \$number renverra
|
||||
le résultat de la variable \$number.
|
||||
être utilisées dans un programme bash.
|
||||
- comme vous avez pu le constater, les commandes doivent tenir en
|
||||
théorie en une ligne. Cependant, le caractère \\ permet de retourner a
|
||||
la ligne en faisant considérer a bash qu'il s'agit de la même ligne.
|
||||
|
||||
Globalement, il faut admettre que bash n'a pas vocation a être un
|
||||
langage de programmation extrêmement développé. Sans framework
|
||||
graphique, avec peu de manières d'utiliser de grandes variables, ou
|
||||
encore une gestion de la mémoire risible, bash n'a rien d'un langage de
|
||||
développement professionnel.
|
||||
Cependant, le simple fait qu'il soit considéré comme un langage de
|
||||
programmation a part entière font de lui un langage de script d'une
|
||||
puissance incontestable, et sa simplicité et sa grande popularité font
|
||||
de lui un langage de choix pour apprendre la programmation simplement et
|
||||
sans trop se prendre la tête.
|
||||
|
||||
J'espère que cet article aura été utile a certain-e-s, et je vous
|
||||
souhaite bonne chance dans votre découverte de la programmation (n'allez
|
||||
pas voir ceux qui font de l'orienté objet, c'est des méchants :3)
|
177
content/la-cryptographie-avec-pgp-et-principalement-gnupg.md
Normal file
177
content/la-cryptographie-avec-pgp-et-principalement-gnupg.md
Normal file
@ -0,0 +1,177 @@
|
||||
Title: La cryptographie avec PGP et principalement GnuPG
|
||||
Date: 2012-11-19 00:36
|
||||
Author: Wxcafe
|
||||
Category: Tutoriel
|
||||
Slug: la-cryptographie-avec-pgp-et-principalement-gnupg
|
||||
|
||||
PGP (pour [pretty good privacy][]) est un système de
|
||||
chiffrement asymétrique (pour plus d'information sur le chiffrement
|
||||
asymétrique, voir [ici][]) utilisant en général les algorithmes RSA
|
||||
et/ou DSA, et pouvant servir a chiffrer tout fichier, mais aussi a
|
||||
signer des emails. Le système de signature consiste a s'identifier en
|
||||
tant que la personne que l'on est, en certifiant de son identité, et
|
||||
repose sur un système dit de *Web of Trust*.
|
||||
|
||||
Ce concept de Web of Trust est simple: si je valide le code vous
|
||||
identifiant (votre clé), en certifiant que vous êtes qui vous êtes et
|
||||
que je vous connais, et que d'autres personnes m'ont déjà
|
||||
personnellement validé, les autres utilisateurs seront enclins a croire
|
||||
que vous êtes en effet la personne que vous prétendez être. Bien
|
||||
entendu, les utilisateurs validant trop de clés rapportées comme fausses
|
||||
voient la valeur de leurs signatures baissée, et toutes les clés signées
|
||||
par ces utilisateurs voient leur crédibilité baisser.
|
||||
Inversement, les "bons utilisateurs" voient la valeur de leurs
|
||||
signatures augmentée, ce qui augmente la crédibilité des clés qu'ils ont
|
||||
signées.
|
||||
|
||||
Ceci dit, un email peut être a la fois signé et chiffré, de façon a être
|
||||
sûr, non seulement que l’expéditeur de l'email est bien celui qu'il dit
|
||||
être, mais aussi que l'email n'a pas été modifié entre l'envoi et
|
||||
la réception (en effet, avec un chiffrement de type RSA/DSA, une
|
||||
modification du corps de l'email rend ce dernier illisible, la clé
|
||||
publique ne correspondant plus a la phrase de passe du message), ce qui
|
||||
offre bien évidemment des avantages non négligeables dans un
|
||||
environnement ou la protection des échanges est importante (soit a peu
|
||||
près partout sur internet, si vous tenez a votre vie privée. Pensez a
|
||||
[quitter Gmail][] aussi, par exemple).
|
||||
|
||||
Il est cependant a noter que les clés publiques sont généralement
|
||||
situées sur un serveur de clés publiques, tel pgp.mit.edu ou encore
|
||||
subkeys.pgp.net (certaines personnes préfèrent garder leur clés hors des
|
||||
serveurs de clés publiques, craignant une compromission de ces serveurs.
|
||||
Dans le cas d'utilisateurs normaux (c'est a dire n'échangeant pas de
|
||||
secrets classés secret-défense par email), la protection offerte par les
|
||||
serveurs de clé publiques est suffisante)
|
||||
|
||||
L'une des implémentations les plus connues et utilisées de PGP est sans
|
||||
conteste GPG ([GNU Privacy Guard][]) , qui comme son nom l'indique fait
|
||||
partie du projet GNU, et qui (`<troll>` de façon surprenante pour un
|
||||
programme GNU`</troll>`) est extrêmement efficace et claire.
|
||||
|
||||
Après ces explications techniques, voici venue le
|
||||
moment intéressant/utile, a savoir l'application. Le chiffrement et la
|
||||
signature de mails doivent cependant attendre un petit peu, étant donné
|
||||
qu'il vous faut d'abord créer votre clé et la placer sur un serveur de
|
||||
clés publiques, de façon à ce que votre destinataire puisse vous
|
||||
identifier lorsqu'il recevra le mail, mais aussi a configurer votre
|
||||
client mail pour utiliser gpg (je baserai les explications de cet
|
||||
article sur Thunderbird, mais des explications efficaces sont trouvables
|
||||
facilement sur les interwebs).
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||||
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||||
Tout d'abord, générons une clé GPG :
|
||||
|
||||
gpg --gen-key
|
||||
|
||||
GPG va vous demander les méthodes de chiffrement que vous voulez
|
||||
utiliser, le plus sur est de laisser la valeur par défaut. La question
|
||||
suivante est de savoir quelle taille votre clé doit faire, il est
|
||||
préférable de choisir la taille la plus importante possible (4096). GPG
|
||||
veut ensuite savoir quand votre clé doit expirer. La méthode simple est
|
||||
bien évidemment de ne jamais la faire expirer, il est cependant plus
|
||||
intéressant dans une logique de sécurité de régler cette durée a six
|
||||
mois/un an.
|
||||
|
||||
Des informations personnelles vous sont ensuite demandées,
|
||||
concernant votre nom (mettez le vrai, tel qu'il apparaît sur votre carte
|
||||
d'identité, si vous souhaitez utiliser votre véritable identité), votre
|
||||
adresse mail (mettez la plus utilisée, vous pourrez en rajouter plus
|
||||
tard), et un mot de passe pour la clé (utilisez un mot de passe
|
||||
sécurisé!! Il est conseillé d'utiliser au moins 8 caractères, dont majuscules,
|
||||
minuscules, caractères spéciaux et nombres (vous pouvez utiliser la
|
||||
commande `makepasswd`, qui génère automatiquement un mot de
|
||||
passe)
|
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|
||||
GPG va maintenant prendre un peu de temps pour générer le couple clé
|
||||
publique/clé privée, vous devriez profiter de ce temps pour effectuer
|
||||
des opérations autres sur votre ordinateur : taper des textes, lancer
|
||||
des films, écouter de la musique... De façon à augmenter les chances
|
||||
d'obtenir un nombre bien aléatoire (le générateur d'aléatoire se base
|
||||
sur la RAM pour obtenir des bits au hasard)
|
||||
|
||||
Une fois cela fini, vous obtenez un couple clé publique/clé privée, que
|
||||
vous ne pouvez pas visualiser entièrement pour l'instant. Il est
|
||||
cependant possible (et recommandé) de les exporter pour les sauvegarder
|
||||
via une commande:
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||||
gpg --armor --export --output=pubkey.gpg
|
||||
|
||||
pour la clé publique, et
|
||||
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||||
gpg --armor --export-secret-keys --output=seckey.gpg
|
||||
|
||||
pour la clé privée. Il est possible et même souhaitable de copier ces
|
||||
clés sur une clé USB, une carte SD, ou un autre support de stockage
|
||||
résistant, de façon a avoir une solution de sauvegarde, au cas ou vous
|
||||
perdiez ces clés sur ce PC.
|
||||
|
||||
Cela fait, listons les informations sur votre clé publique :
|
||||
|
||||
$ gpg --list-keys --fingerprint
|
||||
pub 4096R/27D81AC8 2012-11-17
|
||||
Key fingerprint = 6345 A91A FF89 97E0 13D0 96A9 9E2A 1917 27D8 1AC8
|
||||
uid Clément Hertling (Wxcafe)
|
||||
uid [jpeg image of size 14692]
|
||||
sub 4096R/9ED7F77F 2012-11-17
|
||||
|
||||
La partie `pub` indique que c'est une clé publique, `4096R` indique que c'est
|
||||
une clé RSA sur 4096 bits. La partie `27D81AC8` est
|
||||
l'identifiant de la clé publique, `Key fingerprint = 6345 A91A FF89 97E0 13D0
|
||||
96A9 9E2A 1917 27D8 1AC8` est appelé fingerprint de la clé. Les champs
|
||||
`uid` sont des manières d'identifier la clé et la personne associée a
|
||||
celle-ci, et enfin le champ `sub` est indicateur d'une subkey, système
|
||||
uniquement pris en charge par GPG et non inclus dans les premières
|
||||
versions de PGP, donc non-implémentées dans nombre de clients pgp.
|
||||
Passons maintenant a la mise en place de cette clé publique sur un
|
||||
serveur de clés : nous utiliserons ici le serveur pgp.mit.edu.
|
||||
|
||||
gpg --keyserver pgp.mit.edu --send-keys *ID de la clé a uploader*
|
||||
|
||||
Maintenant que votre clé publique a été uploadée, vous pouvez l'utiliser
|
||||
pour signer et chiffrer vos emails!
|
||||
Installons donc l'extension Enigmail pour Thunderbird, permettant de
|
||||
chiffrer/signer vos emails de façon transparente. Il conviendra de
|
||||
paramétrer cette extension, via le menu OpenPGP dans Thunderbird, puis
|
||||
Setup Wizard (l'option entre Help et About OpenPGP). Normalement,
|
||||
Enigmail détecte votre installation de gpg automatiquement, si cependant
|
||||
ce n'était pas le cas, vous pouvez utiliser la clé exportée tout a
|
||||
l'heure (pubkey.gpg) en l'important (import key from file).
|
||||
|
||||
Selon les options que vous avez utilisées, vos emails seront
|
||||
automatiquement signés et/ou chiffrés a l'envoi. Gardez cependant a
|
||||
l'esprit que si tout le monde peut lire les mails signés, il n'en est
|
||||
pas de même pour les mails chiffrés, pour lesquels il est nécessaire de
|
||||
posséder la clé publique du correspondant en question, et de posséder
|
||||
soi même une clé privée, donc d'utiliser OpenPGP aussi.
|
||||
Concernant les signatures de clés, elles fonctionnent de manière très
|
||||
simple :
|
||||
Vous devez télécharger la clé de votre correspondant, via un
|
||||
|
||||
gpg --keyserver pgp.mit.edu --search-keys *ID de la clé de votre correspondant*
|
||||
|
||||
(a noter que cette commande fonctionne aussi en cherchant une adresse
|
||||
email ou un nom. Cependant, en cherchant via l'identifiant de la clé,
|
||||
vous êtes sur de trouver votre correspondant. Globalement, l'email est
|
||||
lui aussi assez sûr en terme de recherche de clés, tandis que le nom
|
||||
donne rarement un résultat). L'étape suivante est de vérifier que votre
|
||||
correspondant est bien la personne qui est spécifiée sur sa clé. Pour
|
||||
cela, il convient d'avoir déjà vu physiquement cette personne et si
|
||||
possible d'avoir vu une pièce d'identité lui appartenant, et d'avoir une
|
||||
confirmation de cette personne que la clé que vous voyez lui appartient
|
||||
bien.
|
||||
Ceci fait, vous pouvez signer la clé via un
|
||||
|
||||
gpg --sign *ID de la clé a signer*
|
||||
|
||||
puis la renvoyer au serveur via
|
||||
|
||||
gpg --keyserver pgp.mit.edu --send-key *ID de la clé a signer*
|
||||
|
||||
Voila, la clé de votre correspondant est signée!
|
||||
|
||||
Ce tutoriel sur PGP/GPG est terminé, et votre sécurité est améliorée
|
||||
grâce a cette superbe invention qu'est la cryptographie!
|
||||
|
||||
[pretty good privacy]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Pretty_Good_Privacy
|
||||
[ici]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptographie_asym%C3%A9trique
|
||||
[quitter Gmail]: http://www.hauteresolution.net/pourquoi-je-vais-quitter-gmail/
|
||||
[GNU Privacy Guard]: http://fr.wikipedia.org/wiki/GNU_Privacy_Guard
|
75
content/la-programmation-expliquee-simplement.md
Normal file
75
content/la-programmation-expliquee-simplement.md
Normal file
@ -0,0 +1,75 @@
|
||||
Title: La programmation expliquée simplement
|
||||
Date: 2012-08-27 00:22
|
||||
Author: Wxcafe
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||||
Category: Teaching
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||||
Slug: la-programmation-expliquee-simplement
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||||
|
||||
Salut!
|
||||
Tout d'abord, je tiens a m'excuser de ne pas avoir eu le temps d'écrire
|
||||
récement, mais j'ai eu la chance d'avoir un PC a monter, donc j'ai passé
|
||||
pas mal de temps assez occupé.
|
||||
|
||||
Enfin, après un certain temps a farfouiller au millieu des connecteurs
|
||||
SATA et a apprendre que, oui, l'alimentation sert aussi pour les disques
|
||||
durs, je suis de retour pour un court article.
|
||||
Du coup, je m'étais dit que j'allais reprendre sur le thème de
|
||||
l'informatique expliquée au grand public, en tentant d'aller un peu plus
|
||||
loin que la dernière fois sur le thème de la programmation
|
||||
Ce qu'il faut comprendre, c'est la facon dont fonctionne un ordinateur.
|
||||
Si a peu près tout le monde sait que "les ordinateurs, ils ne
|
||||
comprennent que les 1 et les 0!", peu de gens savent comment cela
|
||||
fonctionne en détail.
|
||||
|
||||
Si vous êtes sur ce blog, il y a pas mal de chance que vous ayez déjà
|
||||
des notions de base en informatique. Ainsi, vous savez surement que les
|
||||
ordinateurs fonctionnent avec des programmes, qui sont composés de
|
||||
code.
|
||||
Ainsi, il faut comprendre que le code (source) est "compilé" en un
|
||||
fichier "binaire". Un fichier binaire est un fichier comprenant les
|
||||
instructions telles qu’exécutées par le processeur, et donc absolument
|
||||
illisible pour un humain.
|
||||
|
||||
La compilation est le processus qui transforme le code source en
|
||||
binaire executable. Les binaires ont, sous Windows, l'extension .exe,
|
||||
tandis que sous les systèmes UNIX-like, ils n'ont pas d'extension
|
||||
particulière.
|
||||
Ceci étant dit, il faut comprendre que certains langages sont plus
|
||||
proches que d'autres du langage processeur, les langages les plus
|
||||
proches sont dits de "bas niveau". Les langages les plus éloignés sont
|
||||
donc dits de haut niveau.
|
||||
|
||||
Par exemple, l'assembleur est l'un des languages de plus bas niveau,
|
||||
tandis que python par exemple est un langage de plus haut niveau. Les
|
||||
langages de haut niveau sont souvent bien plus simples a comprendre et a
|
||||
apprendre que les langages de bas niveau
|
||||
|
||||
Ainsi, en C, un langage de niveau relativement bas, pour afficher
|
||||
"hello world" sur l'écran, le code nécessaire est :
|
||||
|
||||
#include
|
||||
void main() {
|
||||
printf("hello world");
|
||||
return 0;
|
||||
}
|
||||
|
||||
le même programme en python s'écrit :
|
||||
|
||||
print "hello world"
|
||||
|
||||
et n'a pas besoin d'être compilé , puisqu'il peut être intepreté
|
||||
directement.
|
||||
|
||||
Python utilise en effet un système similaire a Java en ayant un
|
||||
interpréteur dit "runtime" ou "temps réel", qui interprète le programme
|
||||
sans le compiler. Java utilise un système légèrement différent, puisque
|
||||
le code a besoin d'être compilé, mais est interpreté par un interpréteur
|
||||
et non par le processeur.
|
||||
|
||||
Cette méthode permet le fameux "code once, run everywhere", ce qui
|
||||
signifie que le même code est exécutable sur quasiment tous les systèmes
|
||||
d'exploitation (en fait, tous ceux sur lesquels l’interpréteur est
|
||||
disponible.)
|
||||
|
||||
Voila, je vous laisse sur le fonctionnement de Java et de Python, et je
|
||||
vais me coucher.
|
||||
A bientôt!
|
@ -0,0 +1,108 @@
|
||||
Title: La séparation des églises et de l'état, une idée qu'elle est bonne?
|
||||
Date: 2012-12-13 03:08
|
||||
Author: Wxcafe
|
||||
Category: Ranting
|
||||
Slug: la-separation-des-eglises-et-de-letat-une-idee-quelle-est-bonne
|
||||
|
||||
Aujourd'hui, et depuis 1901 (j'ai révisé mon histoire récemment), il
|
||||
existe une loi dite de séparation des églises et de l'état, qui consiste
|
||||
a faire en sorte que l'état n'ait rien a voir avec les differentes
|
||||
églises, pour de sombres histoires d'indépendance et de laïcité.
|
||||
(principes qui sont aujourd'hui en voie de disparition, mais ce n'est
|
||||
pas le propos qui nous occupe ici). Cela dit, cette bonne idée
|
||||
politique, si elle a évité a ses auteurs de nombreux tracas, et leur a
|
||||
surement permis de conserver une tête en état de fonctionnement bien
|
||||
reliée a leur colonne vertébrale, ne vous interesse que moyennement, et
|
||||
vous voudriez retourner répondre a vos mails sur Gmail et micro-blogguer
|
||||
(quel mot horrible...) sur twitter?
|
||||
|
||||
Ça tombe bien, vous abordez justement le sujet véritable de cet article
|
||||
(non, mon blog n'est pas devenu un histoblog, désolé aux déçus...), a savoir
|
||||
la centralisation qui se met progressivement en place sur internet depuis
|
||||
quelques années : Twitter, Google, Facebook, Micro$oft, Apple, tous ces
|
||||
acteurs du web (et pas que, pour certains...) ont commencé a prendre
|
||||
pour manie de centraliser vos données : pour prendre un exemple simple,
|
||||
si vous utilisez Gmail (qui depuis quelque temps, lit aussi vos mails
|
||||
pour accorder la publicité, dites adieu a votre vie privée), vous avez
|
||||
un compte Google Talk, probablement aussi un Google+.
|
||||
|
||||
L'outil le plus pratique aujourd'hui pour aggreger des flux RSS est
|
||||
Google Reader, et vous l'utilisez aussi probablement. Votre téléphone
|
||||
est un android? Ah, un Nexus? Vous avez donc toutes les applications
|
||||
google installées, et Chrome mobile comme navigateur par défaut, qui est
|
||||
synchronisé avec la version qui tourne sur votre PC (via les serveurs de
|
||||
Google, bien sur).
|
||||
Depuis peu, les recherches sur le moteur de recherche
|
||||
sont elles aussi ajoutées a votre profil, enregistrées a jamais par
|
||||
Google (qui n'est pas touchée, en tant que société américaine, par la
|
||||
"loi des 10 ans" francaise.). Vous commencez a voir le truc? Non, ne
|
||||
jetez pas ce telephone, enfin! (je refuse de rembourser tout smartphone
|
||||
ayant été perdu a cause de cet article) J'ai pris ici comme exemple
|
||||
Google, parce que c'est celui qui propose le plus de services, mais
|
||||
Apple avec iCloud, iTunes et son iPhone fait pareil, tout comme M$ avec
|
||||
WP8 et Skydrive.
|
||||
|
||||
Twitter et Facebook n'ont de rôle dans ce sujet qu'en ce que vous leur
|
||||
fournissez des informations dont ils s'empressent de devenir seuls
|
||||
propriétaires (cf les Conditions d'Utilisation de ces deux services),
|
||||
puis de les revendre a des annonceurs faisant de la publicité
|
||||
ciblée. Le problème est simple a apprehender, vous ne voulez pas que
|
||||
l'un de ces services connaisse trop de choses sur vous (et ils recoupent
|
||||
très bien les informations venant de sources differentes), car il est
|
||||
évident qu'ils les vendent a des entreprises peu scrupuleuses quand
|
||||
a leurs engagements de confidentialité, quand a leurs securité
|
||||
aussi; mais surtout parce que depuis le 11 Septembre 2001 et le
|
||||
Patriot Act, toute entreprise américaine **doit**fournir toutes ses
|
||||
informations au gouvernement américain **sans aucune intervention d'un
|
||||
juge, ou de quelque institution de controle que ce soit.**
|
||||
|
||||
Ce qui est, comme vous pouvez le comprendre, relativement
|
||||
problématique. (pour ceux qui a ce point se disent "je n'ai rien a
|
||||
cacher, donc je m'en fous si le gouvernement américain sait tout de
|
||||
moi", je vous conseille d'aller lire [cet article][] de Jean Marc
|
||||
Manach, plein de bon sens...) Pour éviter cela, vous avez plusieurs
|
||||
possibilités: utiliser des services concurrents pour tout (Facebook
|
||||
Mail, Skydrive, Twitter et Google Reader par exemple), tout en vous
|
||||
souvenant que comme ces entreprises sont toutes américaines, le
|
||||
gouvenrnement américain détient tout de même vos informations, et que ca
|
||||
lui prendra juste un peu plus de temps.
|
||||
|
||||
Vous pouvez aussi n'utiliser que des entreprises francaises,
|
||||
mais cela ne regle que le problème du Patriot Act, et pas celui de
|
||||
la revente de vos données. Et puis essayez de trouver un service équivalent
|
||||
a Google Reader et fourni par une entreprise française, on en reparlera.
|
||||
Non, la véritable alternative, c'est d'héberger vos services vous
|
||||
même, d'avoir votre propre serveur sur lequel vous possedez le plus
|
||||
de services possibles, et d'utiliser des concurents ou des services
|
||||
libres au maximum pour les autres, ceux qui ne sont pas distribuables
|
||||
(par exemple, les cartes sont difficiles a mettre en commun,
|
||||
or plusieurs alternatives existent: Google Maps, `<troll>`Apple
|
||||
Maps`</troll>`, Bing Maps, OpenStreetMaps, etc...).
|
||||
Beaucoup de ces services sont cependant très facilement
|
||||
décentralisables, surement parce qu'ils ont a la base étés conçus comme
|
||||
des services décentralisés. Ainsi les emails, le web, le chat (via XMPP)
|
||||
par exemple sont basés sur un système décentralisé.
|
||||
|
||||
De plus, votre serveur peut vous servir a beaucoup d'autres des
|
||||
choses que vous feriez habituellement sur votre ordinateur
|
||||
personnel: conserver une présence sur IRC, compiler du code, faire
|
||||
du rendu vidéo, etc... En bref, un serveur peut vous servir
|
||||
a effectuer toutes les opérations que vous effectuez sur votre
|
||||
ordinateur sans les inconvénients de la consommation éléctrique
|
||||
ni du bruit, mais vous permet aussi de ne dépendre aucunement
|
||||
d'une entreprise américaine, et cependant de disposer de tous les
|
||||
services utiles offerts par ces dernières.
|
||||
|
||||
Un serveur peut de plus vous permettre de controller parfaitement
|
||||
tous ces services, sans aucune limitation d'aucune sorte,
|
||||
voire de vous créer une page web. Bien entendu, il est bien plus
|
||||
utile d'avoir un serveur si vous avez aussi un nom de domaine.
|
||||
Heureusement, ils sont peu chers et souvent fournis avec le serveur.
|
||||
|
||||
Dans de prochains articles, je vous expliquerai comment louer puis
|
||||
configurer votre serveur pour qu'il serve de serveur mail (IMAP/SMTP),
|
||||
web, base de données, et proxy. Cela dit, comme c'est un serveur sous
|
||||
linux, vous pouvez l'utiliser pour a peu près n'importe quoi.
|
||||
Voila, a bientôt!
|
||||
|
||||
[cet article]: http://www.internetactu.net/2009/03/12/la-vie-privee-un-probleme-de-vieux-cons/
|
44
content/le-quenya-episode-o.md
Normal file
44
content/le-quenya-episode-o.md
Normal file
@ -0,0 +1,44 @@
|
||||
Title: Le Quenya - Épisode ø
|
||||
Date: 2012-09-18 19:07
|
||||
Author: Wxcafe
|
||||
Category: Language
|
||||
Slug: le-quenya-episode-o
|
||||
|
||||
Le Quenya est, pour ceux qui ne connaissent pas (comme moi jusqu’à il y
|
||||
a peu...), le nom que donnait Tolkien au dialecte principal parlé par
|
||||
les Elfes dans les différentes œuvres de l'auteur, dont Le Seigneur des
|
||||
Anneaux, le Hobbit, ou encore le Silmarillion. Il faut se rendre compte
|
||||
avant de commencer cet article que l'une des œuvres les plus
|
||||
impressionnantes de Tolkien, si ce n'est la plus grande, est
|
||||
l'impressionnant travail linguistique passé sur les différentes langues
|
||||
présentes dans son œuvre littéraire : L'elfique, qui est donc le quenya,
|
||||
la langue des nains, qui est appelé le khazalide, etc.
|
||||
|
||||
En effet, a contrario des "langues" développées dans d'autres œuvres littéraires
|
||||
telles Eragon ou Harry Potter, où l'auteur-e se contente de lier un mot
|
||||
de français (ou d'anglais) a un mot de sa "langue", les langues de
|
||||
l'oeuvre de Tolkien sont des langues complètes. Elles possèdent des
|
||||
racines logiques, des systèmes de grammaire et de conjugaison propres,
|
||||
une logique inhérente dans la prononciation ou l'orthographe, et ainsi
|
||||
de suite.
|
||||
|
||||
Un véritable rêve de linguiste donc, puisque ces langues sont
|
||||
pratiquement entièrement documentées par Tolkien lui même (voir
|
||||
l'appendice E du SdA, particulièrement instructif a ce sujet.)
|
||||
|
||||
J'ai donc décidé d'apprendre le Quenya récemment, et je vais donc poster
|
||||
ici des résumés des cours que je suis ( disponibles [ici][] , une
|
||||
traduction en français est disponible [la][] en pdf ), et des infos ici
|
||||
toutes les deux semaines.
|
||||
|
||||
Si ce sujet vous intéresse, le compte twitter @Quenya101 poste
|
||||
régulièrement des informations sur le sujet, et pour plus d'infos sur le
|
||||
sujet, vous pouvez en trouver [par ici][].
|
||||
|
||||
Et en tant que première leçon, vous pouvez apprendre que ce mot que vous
|
||||
avez prononcé comme le Kenya tout le long de cet article se prononce en
|
||||
fait [Kwenïa], ou bien Qwenya!
|
||||
|
||||
[ici]: http://folk.uib.no/hnohf/qcourse.htm
|
||||
[la]: http://www.ambar-eldaron.com/telechargements/integraleshelge.pdf
|
||||
[par ici]: olk.uib.no/hnohf/quenya.htm
|
94
content/les-differentes-couches-dun-systeme-dexploitation.md
Normal file
94
content/les-differentes-couches-dun-systeme-dexploitation.md
Normal file
@ -0,0 +1,94 @@
|
||||
Title: Les différentes couches d'un système d'exploitation
|
||||
Date: 2012-09-06 23:29
|
||||
Author: Wxcafe
|
||||
Category: Teaching
|
||||
Slug: les-differentes-couches-dun-systeme-dexploitation
|
||||
|
||||
Étant utilisateur plus ou moins fidèle de GNU/Linux depuis quelques
|
||||
années (plus ou moins, parce que j'ai toujours un Windows en dual boot,
|
||||
principalement pour les jeux (possiblement plus pour longtemps, avec
|
||||
l'arrivée de Steam pour Linux... ) ), je commence a connaître plus ou
|
||||
moins bien mon système. Or il y a plusieurs choses a savoir sur les
|
||||
systèmes d'exploitation, et celle dont je vais parler aujourd'hui, c'est
|
||||
le système de couches.
|
||||
|
||||
Un système d'exploitation (de type UNIX, \<troll\>enfin un vrai système quoi.
|
||||
\</troll\>) incorpore plusieurs systèmes de couches.
|
||||
|
||||
Ainsi, Linux (le noyau) a commencé en étant un kernel monolithique,
|
||||
c'est a dire que tous les composants sont intégrés au kernel. Ce qui
|
||||
signifie que rien ne peut être ajouté au noyau sans recompiler celui ci.
|
||||
Or, quand on sait que le noyau comprend entre autres les drivers du
|
||||
matériel et des systèmes de fichier, cela peut poser des problèmes quand
|
||||
a la taille du kernel et a la licence libre de ce dernier.
|
||||
|
||||
Depuis un certain temps, le kernel linux est devenu un kernel modulaire, ce qui
|
||||
signifie que des modules peuvent être chargé a tout moment en cours
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d’exécution, ce qui permet l'utilisation de nouveaux systèmes de
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fichiers a chaud, ou l'insertion de matériel et l'installation de
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drivers sans interrompre l’exécution du système (Windows utilise un
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système de fausse installation de drivers pour le matériel externe, et
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un système de pré-installation des drivers pour les périphériques dits
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"plug and play")
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Après le noyau intervient le système. Or, au tous premiers instants du
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boot, les systèmes GNU/Linux utilisent un système permettant de limiter
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l'utilisation de ressources systèmes si elles ne sont pas nécessaires,
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et incorpore ainsi un système dit de "runlevels"
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Ainsi, au runlevel 0, le système s'éteint après avoir booté. Ainsi, ce
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runlevel permet de tester le bon démarrage du système sans avoir a
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effectuer de manipulation pour le ré-éteindre
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Le runlevel 1 est appelé mode single user, et c'est un nom plutôt adapté
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étant donné que ce runlevel donne accès a un système en étant
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automatiquement loggé en tant que root, avec tous les autres
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utilisateurs désactivés, de même que tous les systèmes de réseaux
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Le runlevel 2 est appelé mode multi user, et vous mets en face d'un
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système classique. en ligne de commande, mais avec tous les systèmes de
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réseau désactivés.
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Le runlevel 3 est le même que le 2, mais avec les systèmes de réseaux
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activés.
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Le runlevel 4 n'est pas officiellement défini, et est censé être
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activable en fonction des besoins de l'utilisateur. Sur la plupart des
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distributions grand public, ce runlevel est lié au...
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Runlevel 5! Multi-user, networking, with working GUI! c'est le système
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tel que vous le connaissez, avec l'interface graphique et le système de
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login graphique.
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Le runlevel 6, enfin, est le bien nommé "reboot", qui reboot la machine
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quand il devient le runlevel courant.
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(Il est a noter que Debian, et donc toutes les distribs qui en sont
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dérivées, ne font pas de distinction entre les differents runlevels du 2
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au 5. Ainsi, Ubuntu fonctionne par défaut au runlevel 2, avec un login
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et une interface graphique, et un mode réseau fonctionnel, bref avec des
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fonctionnalités qui ne sont normalement disponibles que sous le runlevel 5.)
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Il est possible de changer de runlevel grâce a la commande runlevel
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(oui, c'est évident...)
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Les systèmes Linux utilisent aussi un système dit de SandBox , qui en
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informatique est un système permettant d'isoler les processus les uns
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des autres. Ainsi, la pile réseau, qui est le système auquel les
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différents processus envoient les différents paquets qui doivent sortir
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de la machine , et qui redistribue ces paquets, est isolée du reste du
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système, en cela qu'aucun des autres processus ne peuvent modifier cette
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pile hors du runlevel 1 ou 2.
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De la même façon, le navigateur chrom/ium fait fonctionner tous les
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onglets, ainsi que toutes les extensions, dans des processus différents.
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Certaines distributions linux implémentent un système de cette sorte
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pour toutes les applications, ou seulement pour certaines. ainsi Chakra
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Linux a un système d'installation d'applications dans des disques
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virtuels, ce qui permet une sécurité totale du processus.
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Voila, j'espère vous en avoir appris un peu sur le fonctionnement des
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différentes couches de linux, et j'espère que cet article vous poussera
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a tester un peu votre système et a vous amuser avec les différents
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runlevels
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123
content/les-systemes-de-fichiers.md
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123
content/les-systemes-de-fichiers.md
Normal file
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||||
Title: Les systèmes de fichiers
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Date: 2012-09-25 10:28
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||||
Author: Wxcafe
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Category: Teaching
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Slug: les-systemes-de-fichiers
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Un système de fichiers. Vous en avez surement déjà entendu parlé si vous
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avec déjà installé Linux, ou formaté une clé USB. Dans ces cas, vous
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connaissez surement NTFS, EXT4, ou encore FAT32.
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Ces différents noms désignent en effet des systèmes de fichiers. Mais
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qu'est-ce qu'un système de fichiers?
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Pour comprendre cela, il faut déjà savoir ce qu'est exactement un
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fichier. Un fichier est un ensemble de blocs (les blocs sont l'unité la
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plus petite traitable par le matériel, ils font généralement 1 ou 4 Kio
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([kibioctet][]), en fonction du système de fichier utilisé.), qui est
|
||||
donc composé de bits, interprétés différemment en fonction du type de
|
||||
fichier. Cependant, seul, le fichier n'est pas accessible, puisqu'il
|
||||
n'est pas indexé, c'est a dire que l'OS ne sait pas qu'il est présent,
|
||||
ou il commence ni où il s'arrête (je schématise un peu, mais c'est
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||||
l'idée).
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Ainsi, le système de fichier donne un cadre et un standard à
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l'arborescence des fichiers. Par exemple, le système de fichier ext4
|
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utilise des blocs de 1 Kio, et de ce fait, toutes les partitions de
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||||
disque dur formatées en ext4 peuvent prendre comme unité de base 1 Kio
|
||||
et mesurer la taille des fichiers en blocs de cette façon. Les systèmes
|
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de fichiers nécessitent l'inclusion de drivers dans le noyau pour
|
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pouvoir être pris en compte.
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Le noyau linux inclut par défaut les drivers pour ext2/3/4, btrfs,
|
||||
reiserfs, ntfs, fat16/32 et hfsx, ce qui permet de monter a peu
|
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près tout type de partition récente.
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Il convient de bien faire la différence entre le système de fichier et
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||||
l'arborescence des fichiers. Si l'arborescence des fichiers est en fait
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une entité virtuelle englobant la racine / et tous les fichiers et
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||||
dossiers contenus dedans, le système de fichier permet a votre système
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||||
GNU/Linux de distinguer les différents fichiers composants cette
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arborescence.
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Détaillons maintenant les types de fichiers les plus répandus:
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- FAT16/32 : Les systèmes de fichier FAT (pour File Allocation Table,
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||||
soit la définition d'un système de fichier), remplissent leur rôle le
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plus simplement possible. Ne permettant (historiquement) que des noms de
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||||
8 caractères (plus extension de trois caractères), ni chiffrement, ni
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système de distinction d'utilisateurs (DOS étant un système
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mono-utilisateur), Il fut décliné par microsoft en FAT16 et en FAT32,
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utlisants respectivement des blocs de 16 et 32 Kio.
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- NTFS :. Le NTFS (pour New Technology File System, rapport a Windows
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NT) est un système de fichier qui est apparu avec Windows XP, et qui
|
||||
était une mise a jour nécessaire du FAT32 vieillissant. NTFS ajoute a
|
||||
FAT différentes capacités dont le chiffrement, les liens symboliques, la
|
||||
compression et les quotas pour les volumes, permettant de limiter la
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||||
taille maximum occupée dans une partition.
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||||
- ReFS : ReFS est le système de fichiers introduit dans Windows Server 2012.
|
||||
Ne différant pas énormément de NTFS, je le mentionne principalement
|
||||
parce qu'il est prévu qu'il soit le défaut pour Windows 8.
|
||||
Il apporte principalement la redondance, c'est a dire que chaque
|
||||
fichier possède une somme de contrôle en 64 bits stockée dans un fichier
|
||||
séparé pour éviter les corruption de disque.
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||||
- Ext2/3/4 : les systèmes ext (extended) sont les systèmes de fichiers
|
||||
les plus utilisés sous linux pour le grand public. (Je traiterai ici
|
||||
d'ext4, puisque c'est le plus récent.) Il dispose de toutes les
|
||||
fonctions que l'on peut attendre d'un système de fichiers moderne, ni
|
||||
plus ni moins. Ainsi, ext4 est un système de fichiers journalisé,
|
||||
acceptant les capacités jusqu’à 1 Exioctet, et utilise l'allocation dite
|
||||
"par extent", ce qui signifie que la création d'un fichier réserve
|
||||
automatiquement les zones contiguës de façon a réduire la fragmentation.
|
||||
|
||||
- ReiserFS : ce système de fichiers, créé par le (légèrement mégalo)
|
||||
programmeur Hans Reiser, est a retenir pour avoir été le premier système
|
||||
de fichiers journalisé, et accepte un nombre de fichiers de l'ordre des
|
||||
4 milliards. Le but de ce système est de créer un système polyvalent, a
|
||||
la fois système de fichiers et base de donnée (de part sa grande
|
||||
capacité en terme de nombre de fichiers et de l'utilisation d'un
|
||||
journal.)
|
||||
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||||
- Btrfs : ce système est l'évolution logique d'ext4, et inclut lui aussi
|
||||
l'allocation par extent, mais possède de plus un système de
|
||||
sous-volumes, qui permet d’accéder a plusieurs arborescences de fichiers
|
||||
montées en même temps (système pratique et utile pour faire des
|
||||
snapshots de systèmes.). Il permet aussi de redimensionner a chaud la
|
||||
taille des partitions, en les agrandissant ou en les rétrécissant, est
|
||||
compatible avec [LVM][], a un système de checking intégré (btrfsck), et
|
||||
utilise un algorithme de compression appelé LZ4, qui accélère les accès
|
||||
aux fichiers compressés d'environ 30% par rapport a LZO, le système
|
||||
utilisé dans ext4.
|
||||
|
||||
- HFS+ : le système de fichier présent sur tous les macs a des capacités
|
||||
relativement standards, et ressemble énormément a l'ext3. Il supporte
|
||||
cependant les liens directs vers les dossiers, fonction rare sur les
|
||||
systèmes de fichiers actuels. Il est possible qu'il évolue a nouveau
|
||||
dans les années a venir
|
||||
|
||||
- ZFS : Ce système de fichier, venu de Solaris mais utilisable par Linux
|
||||
et \*BSD, est, tel Btrfs, a la fois un système de fichier et un
|
||||
remplaçant/compatible avec LVM, C'est un système de fichiers conçu
|
||||
principalement pour les serveurs, et il intègre ainsi un système de
|
||||
redondance des données pour éviter les corruptions, un mode RAID-Z
|
||||
(apparenté au RAID5), des checks d’intégrité en continu, des snapshots,
|
||||
etc...
|
||||
|
||||
Comme on a pu le voir, les systèmes de fichiers disponibles sont
|
||||
légions. Cependant, le plus adapté a Linux et a une utilisation grand
|
||||
public aujourd'hui est probablement Btrfs. Malheureusement, ce dernier
|
||||
n'est pas aujourd'hui proposé par défaut sur les distributions les plus
|
||||
utilisées, au profit de l'ext4, qui commence a accuser son âge...
|
||||
|
||||
Les systèmes de fichiers, s'ils peuvent ne pas sembler primordiaux au
|
||||
fonctionnement du système, sont en fait de première importance, et ce
|
||||
choix ne devrait pas être laissé au hasard, et être mis a jour
|
||||
régulièrement (pour éviter les failles de sécurité...)
|
||||
|
||||
Bon courage, et bon choix pour votre prochain système.
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||||
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||||
[kibioctet]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Kibioctet#Multiples_normalis.C3.A9s
|
||||
[LVM]: http://fr.wikipedia.org/wiki/LVM
|
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content/linformatique-a-lecole.md
Normal file
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content/linformatique-a-lecole.md
Normal file
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||||
Title: L'informatique a l'école
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||||
Date: 2012-10-15 20:34
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||||
Author: Wxcafe
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Category: Ranting
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Slug: linformatique-a-lecole
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||||
Après avoir lu [cet article][] paru sur écrans.fr, et au vu des
|
||||
nombreuses réflexions que j'ai eu sur ce sujet au cours des années, je
|
||||
commence a me demander si la réponse logique ne serait pas d'enseigner
|
||||
les bases de l'informatique (bases d’électronique, de programmation et
|
||||
de logique formelle) dès le collège.
|
||||
|
||||
En effet, l'exemple qui me revient toujours est celui des technoprêtres
|
||||
de warhammer 40 000, dans un univers ou la technologie est ritualisée et
|
||||
incomprise même des plus savants, qui se contentent de reproduire ce qui
|
||||
existe, et parfois par chance de retrouver un schéma explicatif lisible
|
||||
par une machine, et qu'ils ne comprennent pas eux mêmes, ou toute
|
||||
technologie est ointe d'onguents sacrés, entourée d'encens avant d'être
|
||||
péniblement actionnée par des assistants ne comprenant rien a cette
|
||||
technologie (ayant lu [Hackers - Heroes of the Computer Revolution][] de
|
||||
Steven Levy, c'est l'ambiance que l'on retrouve quand l'auteur décrit
|
||||
l'ambiance près des machines IBM au MIT, au début de l'ouvrage), et il
|
||||
me semble que de plus en plus la société se rapproche de cela.
|
||||
|
||||
Cette culture de l’ingénierie, qui existait beaucoup lors des débuts de
|
||||
l'informatique (telle que décrite par exemple par Steve Wozniak dans son
|
||||
livre [iWoz][]) disparait pour laisser place a une culture de la
|
||||
consommation et de l'utilisation de contenus existants, et même a une
|
||||
certaine peur de la compréhension de la technologie. Ceux qui s'y
|
||||
intéressent sont considérés comme marginaux (combien de hackers créent
|
||||
des outils sur lesquels seront construits tous les systèmes du siècle a
|
||||
venir, tels des Dennis Ritchie en puissance? Combien d'entre eux ne sont
|
||||
pas intégrés a la société dite "normale"?), et on peut souvent observer
|
||||
les réactions de peur que lancent les actions des hackers, ne serait-ce
|
||||
que dans les journaux (combien de journaux 'mainstream' ont-ils parlés
|
||||
des hackers en bien, c'est a dire tels qu'ils sont réellement, depuis
|
||||
les années 80?) ou a la télévision.
|
||||
|
||||
Ainsi, la culture et la connaissance de ces appareils que
|
||||
sont les ordinateurs, qui aujourd'hui se trouvent du fond de nos
|
||||
poches a dans l'espace en passant par l’intérieur des pacemakers
|
||||
jusqu’à être une composante indispensable de la société, se perdent et
|
||||
rendent ainsi la compréhension de ces appareils impossible (j'ai eu
|
||||
la désagréable surprise récemment de voir un camarade de classe
|
||||
me poser ingénument la question "Ah, mais en fait, quand tu installes
|
||||
Linux, ça change le fond d'écran et les icônes?". Au-delà du niveau,
|
||||
la misère de cette question est que cette personne n'avait probablement
|
||||
aucune idée de la façon dont fonctionnait son ordinateur, a part
|
||||
pour le fond d'écran en question et pour les fameuses icônes.) pour
|
||||
le grand public, et cet évolution crée de fait une sorte d'oligarchie de
|
||||
techno-comprenants, seuls capables de manier et de créer la technologie.
|
||||
|
||||
C'est pour cela qu'il me semble intéressant, important, peut être même
|
||||
requis, d'inclure au programme du collège puis du lycée des cours
|
||||
d’électronique et d'informatique tels que décrits plus haut, de façon a
|
||||
ce que les élèves comprennent le monde qui les entoure. Car c'est la le
|
||||
but du cycle scolaire secondaire, me semble-t-il, et non pas de former
|
||||
des futurs travailleurs. Sinon, pourquoi y aurait-il des cours de
|
||||
musique, d'arts plastiques, ou encore de philosophie? Si le but du cycle
|
||||
secondaire est bien d'ouvrir l'esprit des élèves sur le monde et sur ce
|
||||
qui les entoure, alors les cours sur l'informatique s'imposent comme une
|
||||
évidence, puisque ceux-ci nous entourent aujourd'hui bien plus que quoi
|
||||
que soit d'autre...
|
||||
|
||||
Ces cours seraient susceptibles de s’insérer en un mélange entre des
|
||||
cours de technologie (qui aujourd'hui sont bien plus orientés physique
|
||||
et machines-outils qu'informatique ou électronique, alors que la
|
||||
technologie d'aujourd'hui et vraisemblablement de demain aussi est
|
||||
l'informatique) et de physique, pour le côté électronique, et de façon a
|
||||
donner enfin aux cours de physique un intérêt quelconque, sortir au delà
|
||||
de la théorie et de l'abstraction complète que sont actuellement ces
|
||||
cours et passer un peu dans la réalisation, avec des arduinos par
|
||||
exemple.
|
||||
|
||||
Vous aussi, intéressez vous a cela, de façon a ce que les jeunes ne
|
||||
finissent pas par ne rien comprendre a ce qui est aujourd'hui l'une des
|
||||
composante les plus importantes du monde tel qu'il est programmé.
|
||||
|
||||
[cet article]: http://t.co/5PTfe6zu
|
||||
[Hackers - Heroes of the Computer Revolution]: http://en.wikipedia.org/wiki/Hackers:_Heroes_of_the_Computer_Revolution
|
||||
[iWoz]: http://en.wikipedia.org/wiki/IWoz
|
71
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content/mfsbsd-online.md
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||||
Title: Installer FreeBSD sur un serveur Online avec MfsBSD
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||||
Date: 2014-08-28 12:16
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||||
Author: Wxcafe
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Category: Tutoriel
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Slug: freebsd-online-mfsbsd
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||||
J'ai récemment eu l'occasion de louer un serveur chez Online.net (filiale de Illiad)
|
||||
Voulant depuis pas mal de temps gérer un serveur sous FreeBSD (et tester [bhyve](http://bhyve.org/))
|
||||
et n'ayant pour différentes raisons pas eu l'occasion de le faire sur mon
|
||||
[serveur auto-hebergé](http://home.wxcafe.net) ni sur [ce serveur ci](http://wxcafe.net),
|
||||
j'ai commencé a chercher comment le faire sur ce serveur.
|
||||
|
||||
Étant donné que Online ne propose pas directement d'image FreeBSD sur ses serveurs, il m'a fallu
|
||||
chercher un peu plus loin. Il se trouve que [ce post](http://forum.online.net/index.php?/topic/3557-installation-de-freebsd-91-amd64-sur-une-dedibox-lt15k-2013/) sur les forums
|
||||
d'online explique une procédure, mais celle-ci ne fonctionnait pas pour mon serveur en particulier.
|
||||
|
||||
J'ai donc cherché un peu sur internet, puis demandé sur irc (#freebsd-fr@freenode),
|
||||
ou l'on m'a dirigé vers [mfsbsd](http://mfsbsd.vx.sk/), un projet d'installeur
|
||||
alternatif, minimaliste et simplifié pour FreeBSD.
|
||||
|
||||
Pour installer FreeBSD sur votre serveur, donc, il vous faudra accéder a une
|
||||
console KVM (dans mon cas personnel, iLO). Cela doit être faisable depuis le
|
||||
panel Online. Une fois cela fait, lancez une console, puis téléchargez l'image
|
||||
mfsbsd. Dans la console iLO, choisissez de booter sur une image CD/DVD, puis
|
||||
choisissez l'image mfsbsd. Ensuite, rebootez le serveur. Choisissez de booter
|
||||
sur l'image CD/DVD (F11 puis 1). Une fois ceci fait, un FreeBSD a l'air tout
|
||||
a fait classique va démarrer. Une fois ceci fait, la partie importante arrive:
|
||||
mfsbsd contient un script d'installation root-on-zfs, nommé logiquement
|
||||
zfsinstall, qui va se charger de tout le travail pour nous.
|
||||
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||||
Utilisez donc ce script ainsi :
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||||
# tout d'abord, wipons le MBR :
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||||
dd < /dev/zero > /dev/da0 count=1
|
||||
# maintenant, installons le système
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||||
zfsinstall -g da0 -u ftp://ftp.freebsd.org/pub/FreeBSD/releases/amd64/10.0-RELEASE/ -s 2G -p root -c
|
||||
|
||||
Avec `-g da0` votre disque dur principal, `-s 2G` la quantité de swap désirée,
|
||||
`-p root` le nom du zpool, et `-c` pour activer la compression. D'autres options
|
||||
sont disponibles, je vous invite a faire un `zfsinstall -h` si mon setup ne vous
|
||||
convient pas.
|
||||
|
||||
Une fois ceci fait, faites un chroot dans /mnt (ou doit se trouver le nouveau
|
||||
système) et éditez /etc/rc.conf :
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||||
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zfs_load="YES"
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sshd_load="YES
|
||||
hostname="whatever"
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ifconfig_igb0="DHCP"
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||||
Remplacez whatever par votre hostname, et igb0 par le nom de votre interface
|
||||
physique connectée a internet. Quittez le chroot, rebootez, et voila, vous avez
|
||||
maintenant un système FreeBSD tout propre installé sur zfs a découvrir et
|
||||
utiliser!
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||||
|
||||
Voila, c'est la fin de ce tutoriel.
|
||||
(Cela dit, bon courage pour tester bhyve, vu que l'IPv6 chez online est... peu
|
||||
crédible, disons)
|
||||
|
||||
Bon sinon sur d'autres sujets, j'ai mis en place des bots twitter
|
||||
[wxcafe_ebooks](https://twitter.com/wxcafe_ebooks),
|
||||
[petitefanfare](https://twitter.com/petitefanfare),
|
||||
[capet_ebooks](https://twitter.com/capet_ebooks),
|
||||
[zengisse](https://twitter.com/zengisse),
|
||||
et [kim_ebooks](https://wxcafe.net/kim_ebooks). Ils sont tous basés sur [ce
|
||||
code](https://github.com/wxcafe/ebooks_example), qui vient de
|
||||
[@m1sp](https://twitter.com/m1sp)
|
||||
([github.com/twitter_ebooks](https://github.com/twitter_ebooks)). Donc voila.
|
||||
|
||||
A plus
|
||||
|
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|
||||
Title: Monter son propre serveur, partie 1: le serveur et l'apache.
|
||||
Date: 2013-03-18 09:51
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||||
Author: Wxcafe
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||||
Category: Tutoriel
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||||
Slug: monter-son-propre-serveur-partie-1
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||||
|
||||
Il y a un certain temps, j'avais parlé du concept du self-hosting. Il
|
||||
s'agit de posséder son propre serveur, et donc, par extension, ses
|
||||
données.
|
||||
|
||||
Bien entendu, il n'est pas nécessaire pour cela de posséder
|
||||
physiquement son propre serveur (encore que ce soit possible, mais ce
|
||||
n'est pas le sujet abordé ici.)
|
||||
Nous expliquerons ici les étapes nécessaires pour arriver a avoir un
|
||||
serveur utilisable, du moment ou vous arrivez sur le système fraichement
|
||||
installé, au moment ou vous possédez un serveur avec tous les paquets
|
||||
nécessaires a l'utilisation que l'on veut en faire ici d'installés.
|
||||
Cette partie va consister a paramétrer le système (ici un debian
|
||||
squeeze. Il est bien sur possible de faire la même chose avec a peu près
|
||||
toutes les distributions Linux disponibles, tout comme avec les BSD et
|
||||
tous les autres systèmes UNIX, mais je vais ici me limiter a debian 6.0.x
|
||||
squeeze, parce que c'est une distribution simple a utiliser comme
|
||||
serveur, stable, et facile a configurer (puisqu'une bonne partie de la
|
||||
configuration est déjà faite et incluse dans le paquet), donc adaptée au
|
||||
but de cet article, a savoir rendre l'installation simple et
|
||||
compréhensible).
|
||||
|
||||
La première chose a faire est bien entendu d'obtenir le serveur en lui
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même. Cette partie de la chose ne sera pas traitée dans cet article. Il
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existe en effet un nombre infini d'obtenir un serveur, que ce soit en le
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louant chez OVH/1&1/n'importe quel autre hébergeur commercial, en
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participant a un système d'hébergement collaboratif (je vous laisse
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chercher), en achetant un serveur et en le faisant fonctionner de chez
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vous, en utilisant un vieux PC... Bref, les possibilités sont multiples.
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Dès lors que vous avez accès a un système debian serveur, peu importe sur
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quel matériel il fonctionne, et a priori peu importe aussi la manière
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dont vous y accédez, le résultat est le même (et la procédure aussi...).
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Dans cet article, nous parlerons de la configuration de base, du moment
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ou vous avez le serveur vierge dans les mains au moment ou vous
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installez le serveur http.
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Dans cet article, lorsque est précisée le type d'IP a utiliser, il
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convient de mettre ce type précisément. Quand le type n'est pas
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précisée, libre a vous de choisir ipv4 ou ipv6.
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Bref. Commençons au point ou vous avez un accès root a votre serveur,
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n'ayant soit aucun mot de passe, soit un choisi par l'hébergeur, et ou
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rien n'est configuré. Connectez vous a celui-ci (ssh root@). Commencez
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donc par faire un ```passwd```, pour mettre au plus vite un mot de passe
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solide sur le compte root. Continuons en allant vite mettre en place le
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nom de domaine. Pour cela, votre registrar doit vous fournir une
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interface vous permettant d'éditer l'entrée DNS pour votre nom de
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domaine.
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Cette entrée doit donc pour l'instant ressembler a ca :
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<votre nom de domaine> NS 1
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IN MX 1
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IN A <IPv4 de votre serveur>
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IN AAAA <IPv6 de votre serveur>
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Cela vous permet de rediriger tout le trafic se référant a votre nom de
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||||
domaine vers votre ip (le fonctionnement exact du DNS est assez
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compliqué a expliquer, donc on va dire que c'est de la magie pour
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l'instant, ca sera peut être le sujet d'un autre article), et d'indiquer
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||||
que les mails @votre-nom-de-domai.ne doivent aussi être redirigés vers
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votre serveur, ce qui est un bon début. Faisons un petit point sécurité
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ici : pour accéder a votre serveur, il vous suffit actuellement de taper
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le mot de passe root.
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root est un utilisateur **assez** répandu, et il est assez simple de
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bruteforcer le mot de passe. (*Relativement* assez simple, en fonction
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||||
du nombre de caractères, ça prend plus ou moins de temps, et si vous
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||||
avez suffisamment de caractères, ça peut prendre un temps assez
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conséquent. Cela dit, il vaut mieux être prudent...) Ainsi, nous allons
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||||
arrêter d'utiliser root et nous allons commencer a utiliser des couples
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clés publiques/privées pour nous connecter au serveur.
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||||
Cela se fait en deux temps : tout d'abord, créer un nouvel utilisateur,
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||||
grâce auquel nous administrerons le serveur a l'avenir; puis configurer
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||||
OpenSSH pour que celui ci n'accepte que les connections par clés et plus
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||||
celles sur root.
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||||
Commençons par ajouter un utilisateur. Si vous êtes sous debian, cela se
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||||
fait avec adduser, qui est interactif (vous ne devriez pas avoir de
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||||
problème avec, puisqu'il crée tout les dossiers et fichiers nécessaires,
|
||||
et vous pose toutes les questions utiles pour vous aider.) sinon, vous
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||||
devrez utiliser useradd, qui est (en plus d'être très chiant a
|
||||
distinguer de l'autre, bien plus chiant a utiliser. (adduser est en fait
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||||
un simple script permettant l'utilisation d'useradd plus facilement.)
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Avec adduser, vous pouvez soit utiliser le mode interactif en tapant
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||||
juste ```adduser <username>```, soit utiliser le mode non-interactif
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en faisant un ```adduser --group <username>
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```
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Avec useradd, vous devrez utiliser la commande suivante : ```useradd -m
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||||
-N -g <username>```. Cette commande ajoutera un utilisateur, créera
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||||
son dossier principal dans /home/, et l'ajoutera au groupe du même nom
|
||||
que lui (ce qui est en général nécessaire pour des questions de vie
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||||
privée).
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||||
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||||
Il convient maintenant d'ajouter cet utilisateur aux groupes qu'il sera
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||||
amené a administrer: ```usermod <username> -a -G www-data postfix
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||||
users staff sudo wheel```, puis de changer son mot de passe
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||||
```passwd```. Enfin, ajoutons le aux utilisateurs autorisés a utiliser
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||||
sudo: ```echo "%sudo ALL=(ALL) ALL" >> /etc/sudoers```
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||||
Enfin, changeons d'utilisateur : ```su```. A ce point, vous avec un
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utilisateur complètement fonctionnel et utilisable pour toutes les
|
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taches d'administration. Si vous devez encore utiliser root, c'est que
|
||||
quelque chose ne va pas.
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||||
Vous êtes donc loggés sur le système en tant qu'utilisateur normal. Nous
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||||
allons maintenant passer a la phase 2 du plan : désactiver le login ssh
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||||
root et le login ssh par mot de passe.
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||||
Tout d'abord, qu'est-ce qu'un login par clé ssh? Il s'agit en fait d'un
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||||
système assez semblable a celui vous permettant de chiffrer vos mail :
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vous avec une clé publique et une clé privée sur le client, et la clé
|
||||
publique est aussi sur le serveur. Lorsque vous vous connectez, openssh
|
||||
vérifie que vous possédez la clé privée qui correspond a la clé publique
|
||||
stockée sur le serveur (pour votre utilisateur, bien entendu). Il est
|
||||
également possible d'utiliser plusieurs clés publique pour chaque
|
||||
utilisateur.
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||||
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||||
Bref, maintenant que nous avons la théorie, passons a la pratique : tout
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||||
d'abord, il nous faut générer un couple de clés publique/privée sur le
|
||||
client. Openssh fait ça via la commande ```ssh-keygen -t rsa``` (le -t
|
||||
rsa précise a ssh que nous voulons un chiffrement rsa, qui est
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||||
suffisamment solide pour cette utilisation.) Entrez les informations que
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||||
ssh-keygen vous demande. Trois fichiers devraient maintenant se trouver
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||||
dans votre dossier .ssh/ : id_rsa, id_rsa.pub, et known_hosts.
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||||
known_hosts liste les serveurs auxquels vous vous êtes connectés déjà
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||||
une fois (pour éviter les attaques MITM, mais bref). Non, ce qui nous
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||||
intéresse ici c'est id_rsa et id_rsa.pub . id_rsa contient votre clé
|
||||
privée, sauvegardez la sur une clé USB ou notez la sur un bout de
|
||||
papier, si vous la perdez, vous ne pourrez plus vous connecter au
|
||||
serveur. (planquez la clé usb/le bout de papier...) id_rsa.pub, quand a
|
||||
lui, contient votre clé publique. Copiez la sur le serveur, avec un
|
||||
```scp ~/.ssh/id_rsa.pub <username>@<votre nom de domaine>:~/``` , ou
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||||
en la copiant a la main, si ça vous amuse.
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||||
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||||
Vous avez maintenant un fichier id_rsa.pub dans votre dossier personnel
|
||||
sur le serveur, il faut le mettre a un endroit ou openssh le reconnaitra.
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||||
Il est donc nécessaire de créer le dossier .ssh (```mkdir .ssh```), puis
|
||||
de déplacer ce fichier a la bonne place (```mv ~/id_rsa.pub ~/.ssh/authorized_keys```).
|
||||
Testez si ça fonctionne : ouvez un autre terminal, et
|
||||
connectez vous a votre serveur (```ssh <username>@<votre nom de
|
||||
domaine>```), et il ne devrait pas vous demander de mot de passe.**Si
|
||||
il vous en demande un, NE PASSEZ PAS A LA SUITE. Quelque chose a foiré,
|
||||
donc vérifiez que vous avez suivi correctement les instruction
|
||||
ci-dessus.**
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||||
|
||||
Continuons. Il ne nous reste plus qu'a installer le serveur web, et a le
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||||
configurer:
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sudo apt-get install \
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apache2 apache2.2-common apache2-doc apache2-mpm-prefork \
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apache2-utils libexpat1 ssl-cert libapache2-mod-php5 \
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||||
php5 php5-common php5-gd php5-cgi libapache2-mod-fcgid \
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||||
apache2-suexec php-pear php-auth php5-mcrypt mcrypt \
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||||
php5-imagick imagemagick libapache2-mod-suphp libruby \
|
||||
libapache2-mod-ruby
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||||
|
||||
(faisons large, on aura besoin de l'excédent plus tard...), puis activons les
|
||||
mods apache en faisant ```a2enmod suexec rewrite ssl actions include
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||||
dav_fs dav auth_digest```, et faisons en sorte que ces activations
|
||||
soient prises en compte par apache via un ```sudo service apache2
|
||||
restart```
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Le serveur fonctionne, maintenant, il est necessaire de lui expliquer
|
||||
comment fonctionner sur notre nom de domaine et ou trouver les fichiers
|
||||
a envoyer.
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||||
|
||||
Pour cela, nous allons faire un simple ```ln -s /etc/apache2/sites-{available,enabled}/default```, car apache est assez
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||||
sympa pour nous filer un fichier de configuration par défaut. Il nous
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||||
faut encore l'éditer, en changeant l'adresse mail au début du document
|
||||
par la votre, et en changeant ``AllowOverride none`` en ``AllowOverride All``,
|
||||
et enfin redémarrer apache pour qu'il prenne en compte les
|
||||
modifications, par un ```sudo service apache2 restart```
|
||||
|
||||
Et maintenant, il vous reste a apprendre le html, parce que ca y est,
|
||||
votre serveur est fonctionnel! Voila voila. Dans la prochaine partie, on
|
||||
verra l'installation du serveur mail (c'est suffisamment complexe pour
|
||||
prendre un article seul...)
|
263
content/mutt-ou-le-client-email-le-meilleur-moins-mauvais.md
Normal file
263
content/mutt-ou-le-client-email-le-meilleur-moins-mauvais.md
Normal file
@ -0,0 +1,263 @@
|
||||
Title: Mutt ou le client email le <del>meilleur</del> moins mauvais
|
||||
Date: 2013-01-02 02:12
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||||
Author: Wxcafe
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||||
Category: Tutoriel
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Slug: mutt-ou-le-client-email-le-meilleur-moins-mauvais
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||||
Les clients mails ont une particularité en commun : ils sont tous
|
||||
<del>très</del> mauvais. Cela pour nombre de raisons, mais la principale reste
|
||||
que leurs interfaces/raccourcis claviers ne sont pas efficaces pour une
|
||||
utilisation __a la__ UNIX
|
||||
Cependant, un d'entre eux se démarque par sa moins-mauvais-itude, c'est
|
||||
le relativement bien connu <del>Outlook Express 2003</del> Mutt!
|
||||
Mutt est un client mail en ligne de commande, qui, comme le dit sa page
|
||||
d’accueil, ["just sucks less"][]. Dans les faits, mutt est assez
|
||||
chiant a configurer mais particulièrement pratique a utiliser après.
|
||||
|
||||
La configuration de mutt se fait dans le fichier ```.muttrc``` ou dans
|
||||
```/etc/Muttrc```, et il est courant d'utiliser offlineimap en
|
||||
conjonction avec celui ci, de façon a accéder aux mails même sans accès
|
||||
internet (mutt dispose d'un système d'accès IMAP/POP et SMTP, mais ne
|
||||
crée pas de cache, ce qui empêche la consultation des emails sans
|
||||
connexion internet.) La configuration d'offlineimap se fait dans
|
||||
```~/.offlineimaprc``` ou dans rien d'autre en fait, c'est une config
|
||||
par user. Offlineimap est un petit logiciel en python qui synchronise un
|
||||
dossier en Maildir avec un serveur IMAP, ce qui tombe bien puisque
|
||||
justement mutt accepte les dossiers au format Maildir. (De plus, cela va
|
||||
tout a fait dans le sens de la libération des données en cela que vous
|
||||
possédez vos mails en local.)
|
||||
Bref, passons aux choses serieuses : le code. Déjà, installez
|
||||
offlineimap et [ce script][] fait par moi, qui vous permet d'installer
|
||||
mutt avec le patch sidebar, qui crée un listing des dossiers sur la
|
||||
partie gauche.
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||||
Ensuite, voyons pour la partie configuration :
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Ma configuration d'offlineimap :
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## Config file for offlineimap
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||||
## Originally located in ~/.offlineimaprc
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||||
## This should not be edited without creating a copy before
|
||||
## Created by Wxcafe (Clément Hertling)
|
||||
## Published under CC-BY-SA
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||||
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||||
[general]
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||||
# List of accounts to be synced, separated by a comma.
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||||
accounts = main
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||||
[Account main]
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||||
# Identifier for the local repository; e.g. the maildir to be synced via IMAP.
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||||
localrepository = main-local
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||||
# Identifier for the remote repository; i.e. the actual IMAP, usually non-local.
|
||||
remoterepository = main-remote
|
||||
# Status cache. Default is plain, which eventually becomes huge and slow.
|
||||
status_backend = sqlite # le type de cache. (plain ou sqlite)
|
||||
|
||||
[Repository main-local]
|
||||
# Currently, offlineimap only supports maildir and IMAP for local repositories.
|
||||
type = Maildir # le type de stockage (Maildir ou IMAP)
|
||||
# Where should the mail be placed?
|
||||
localfolders = ~/Emails/ # le dossier dans lequel vous
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||||
# voulez que vos emails apparaissent
|
||||
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||||
[Repository main-remote]
|
||||
# Remote repos can be IMAP or Gmail, the latter being a preconfigured IMAP.
|
||||
type = IMAP
|
||||
remotehost = //placeholderhost// # le serveur de votre messagerie
|
||||
remoteuser = //placeholderusername// # votre nom d'utilisateur
|
||||
remotepass = //placeholderpassword// # votre mot de passe
|
||||
cert_fingerprint = //placeholdercert// # le certificat du serveur (IMAPS only)
|
||||
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||||
Ça devrait être assez simple a lire, j'ai tout bien commenté :3
|
||||
Puis ma config mutt :
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||||
## Mutt MUA configuration file
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||||
## This file should not be edited without creating a copy
|
||||
## File Created and edited by Wxcafe (Clément Hertling)
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||||
## Published under CC-BY-SA
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||||
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||||
# General config for reading (fetched via offlineimap)
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||||
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||||
set mbox_type = Maildir
|
||||
# type de boite mail (voir dans offlineimap, mailbox par defaut)
|
||||
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||||
set folder = ~/Email/
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||||
# dossier root mailbox/imap
|
||||
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||||
set spoolfile = +INBOX
|
||||
# dossier d'inbox
|
||||
|
||||
set mbox = +'All Mail'
|
||||
# dossier ou archiver les emails
|
||||
|
||||
set copy = yes
|
||||
# yes pour copier les messages dans les differents dossier, no pour...
|
||||
# enfin voila quoi.
|
||||
|
||||
set header_cache = /.hcache/
|
||||
# dossier ou sont stockés les headers (pour le cache)
|
||||
|
||||
set record = +Sent
|
||||
# dossier dans lequel sont stockés les messages envoyés
|
||||
|
||||
set postponed = +Drafts
|
||||
# dossier dans lequel sont stockés les brouillons
|
||||
|
||||
mailboxes = +INBOX +Drafts +Sent +Trash +All\ Mail
|
||||
# liste des dossiers qui vont apparaitre dans la colonne de gauche
|
||||
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||||
# General config for sending (using Mutt's native support)
|
||||
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||||
set smtp_pass = 'password_placeholder'
|
||||
# votre mot de passe
|
||||
|
||||
set smtp_url = "smtp://username@whatev.org:465/"
|
||||
# l'url ou envoyer les emails
|
||||
|
||||
set send_charset = "utf-8"
|
||||
# UTF8, NE PAS CHANGER
|
||||
|
||||
set signature = ".sign"
|
||||
# vous pouvez mettre votre signature dans .sign
|
||||
|
||||
set sig_on_top = yes
|
||||
# il est d'usge de mettre no ici. Cependant, je trouve ca plus lisible
|
||||
# comme ca.
|
||||
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||||
set ssl_verify_host = no
|
||||
# mettez yes ici si votre serveur a un certificat configuré correctement
|
||||
|
||||
set hostname = "wxcafe.net"
|
||||
# mettez l'adresse de votre serveur ici
|
||||
|
||||
# Misc settings
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||||
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||||
auto_view text/html
|
||||
# la façon de voir les emails par défaut.
|
||||
|
||||
set date_format = "%y-%m-%d %T"
|
||||
# format de date d'envoi/de reception.
|
||||
|
||||
set index_format = "%2C | %Z [%D] %-30.30F (%-4.4c) %s"
|
||||
# format de l'index (la présentation de l'interface)
|
||||
# voir http://www.mutt.org/doc/manual/manual-6.html#index_format
|
||||
|
||||
set sort_alias = alias
|
||||
set reverse_alias = yes
|
||||
set alias_file = "$HOME/.mutt/aliases"
|
||||
# liste des alias noms/email. a créer et remplir vous même.
|
||||
# format : "alias short_name long_email_adress"
|
||||
source $alias_file
|
||||
|
||||
set beep = no
|
||||
# ne pas biper. CE SON ME TUE T.T
|
||||
|
||||
set tilde = yes
|
||||
set sleep_time = 0
|
||||
# ?
|
||||
|
||||
set sidebar_visible = yes
|
||||
set sidebar_width = 15
|
||||
# parametres de la barre coté gauche
|
||||
|
||||
set realname = "Clément Hertling (Wxcafé)"
|
||||
set from = "wxcafe@wxcafe.net"
|
||||
set use_from = yes
|
||||
set certificate_file = "$HOME/.mutt/cacert"
|
||||
# parametres d'envoi. mettez vos propres infos a la place des miennes...
|
||||
|
||||
set edit_headers = yes
|
||||
# vous permet de vois les headers des mails. j'aime, donc je laisse.
|
||||
|
||||
# Macros
|
||||
|
||||
# le titre dit tout. index veut dire que la macro est active dans les menus,
|
||||
# pager qu'elle l'est dans la visionneuse, les deux qu'elle l'est dans les
|
||||
# deux
|
||||
# \C represente la touche Control
|
||||
|
||||
bind index,pager \Cp sidebar-prev
|
||||
# Control+p -> remonter d'un dossier dans la sidebar
|
||||
|
||||
bind index,pager \Cn sidebar-next
|
||||
# Control+n -> descendre d'un dossier dans la sidebar
|
||||
|
||||
bind index,pager \Co sidebar-open
|
||||
# Control+o -> ouvrir le dossier selectionné dans la sidebar
|
||||
|
||||
macro index,pager d "=Trash" "Trash"
|
||||
# d supprime le message en cours
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||||
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||||
bind pager previous-line
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||||
# permet de monter d'une ligne avec la touche up, au lieu de changer de message.
|
||||
|
||||
bind pager next-line
|
||||
# permet de descendre d'une ligne avec la touche down, au lieu de changer de
|
||||
# message
|
||||
|
||||
bind pager j next-line
|
||||
bind pager k previous-line
|
||||
# raccourcis vim
|
||||
|
||||
# PGP signing commands
|
||||
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||||
set pgp_decode_command="gpg %?p?--passphrase-fd 0? --no-verbose --batch --output - %f"
|
||||
set pgp_verify_command="gpg --no-verbose --batch --output - --verify %s %f"
|
||||
set pgp_decrypt_command="gpg --passphrase-fd 0 --no-verbose --batch --output - %f"
|
||||
set pgp_sign_command="gpg --no-verbose --batch --output - --passphrase-fd 0 --armor --detach-sign --textmode %?a?-u %a? %f"
|
||||
set pgp_clearsign_command="gpg --no-verbose --batch --output - --passphrase-fd 0 --armor --textmode --clearsign %?a?-u %a? %f"
|
||||
set pgp_encrypt_only_command="pgpewrap gpg --batch --quiet --no-verbose --output - --encrypt --textmode --armor --always-trust --encrypt-to 0x******** -- -r %r -- %f"
|
||||
set pgp_encrypt_sign_command="pgpewrap gpg --passphrase-fd 0 --batch --quiet --no-verbose --textmode --output - --encrypt --sign %?a?-u %a? --armor --always-trust --encrypt-to 0x******** -- -r %r -- %f"
|
||||
set pgp_import_command="gpg --no-verbose --import -v %f"
|
||||
set pgp_export_command="gpg --no-verbose --export --armor %r"
|
||||
set pgp_verify_key_command="gpg --no-verbose --batch --fingerprint --check-sigs %r"
|
||||
set pgp_list_pubring_command="gpg --no-verbose --batch --with-colons --list-keys %r"
|
||||
set pgp_list_secring_command="gpg --no-verbose --batch --with-colons --list-secret-keys %r"
|
||||
set pgp_autosign=yes
|
||||
set pgp_sign_as=0x********
|
||||
# remplacez 0x******** par votre identifiant PGP!!!!!
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||||
set pgp_replyencrypt=no
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||||
set pgp_timeout=7200
|
||||
set pgp_good_sign="^gpg: Good signature from"
|
||||
|
||||
# si vous ne comptez pas utiliser PGP, commentez toute cette section, depuis
|
||||
# PGP signing options
|
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||||
# Palette for use with the Linux console. Black background.
|
||||
|
||||
# Schéma de couleur Rouge et Noir. Commentez si vous voulez le
|
||||
# défaut noir et blanc.
|
||||
# d'autres schémas sont trouvables sur google et autre.
|
||||
|
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color hdrdefault red black
|
||||
color quoted brightblack black
|
||||
color signature brightblack black
|
||||
color attachment red black
|
||||
color message brightwhite black
|
||||
color error brightred black
|
||||
color indicator black red
|
||||
color status white black
|
||||
color tree white black
|
||||
color normal white black
|
||||
color markers red black
|
||||
color search white black
|
||||
color tilde brightmagenta black
|
||||
color index red black ~F
|
||||
color index red black "~N|~O"
|
||||
|
||||
Voila, pour plus d'informations vous pouvez aller voir le manuel de mutt
|
||||
@ [http://www.mutt.org/doc/manual/][]
|
||||
J'espère que cette configuration "toute faite" vous aidera a commencer
|
||||
a utiliser mutt. Il est tout de fois important de se souvenir
|
||||
qu'utiliser une configuration toute faire n'aide pas a comprendre un
|
||||
programme ou un système, et que cette façon de faire devrait être
|
||||
réservée a l'introduction ou a des situations ou il est absolument
|
||||
nécessaire d'avoir rapidement une configuration fonctionnelle (c'est a
|
||||
dire, dans le cas d'un client email, euh... jamais?). Je vous invite
|
||||
donc a relire les annotations dont sont parsemés les fichiers de
|
||||
configuration en question, et surtout a lire le manuel, a chercher sur
|
||||
<del>Bing</del> <del>Google</del> <del>Yahoo</del> Seeks, et globalement
|
||||
a tenter de comprendre les configurations en question et a les améliorer!
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["just sucks less"]: http://www.mutt.org
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[ce script]: http://data.wxcafe.net/scripts/mutt-sidebar.sh
|
||||
[http://www.mutt.org/doc/manual/]: http://www.mutt.org/doc/manual/
|
8
content/nat.md
Normal file
8
content/nat.md
Normal file
@ -0,0 +1,8 @@
|
||||
Date: 2014-02-17 05:02
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||||
Category: Ranting
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Title: NAT
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NAT (Network Address Translation) in a word?
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It's complicated. Very. Don't do it, you'd damage your brain.
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||||
|
||||
Bon, sinon, prochain article serieux vite, bisous.
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385
content/opensmtpd.md
Normal file
385
content/opensmtpd.md
Normal file
@ -0,0 +1,385 @@
|
||||
Title: OpenSMTPd comme serveur mail sous debian
|
||||
Date: 2014-11-07 13:04
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Author: Wxcafé
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Category: Tutorial
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Slug: opensmtpd-debian
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J'avais dit il y a un certain temps que j'allais écrire un tutoriel expliquant
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comment gérer ses mails soi-même. Il se trouve que j'ai récemment décidé de
|
||||
changer le serveur qui héberge (entre autres) ce blog, et que ce dernier héberge
|
||||
aussi mes emails. J'ai donc totalement changé d'infrastructure quand a la
|
||||
gestion de mon système de mails.
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Ainsi, j'ai décidé de passer de Postfix a OpenSMTPd, changement que je voulais
|
||||
effectuer depuis un certain temps. [OpenSMTPd](https://opensmtpd.org) est un
|
||||
projet originaire d'[OpenBSD](http://openbsd.org) qui a pour but de fournir un
|
||||
serveur SMTP fiable, simple, rapide, et surtout sécurisé (les même buts que ceux
|
||||
qu'a le projet OpenBSD, globalement).
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Pour rappel, le système d'emails fonctionne d'une façon très simple : votre MUA
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(Mail User Agent, ou client email) contacte le MTA (Mail Transport Agent, ou
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||||
serveur SMTP) de votre fournisseur email, qui contacte le MTA du fournisseur du
|
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destinataire, qui lui même contacte le MDA (Mail Delivery Agent) qui délivre le
|
||||
mail au destinataire.
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Si vous avez bien suivi, vous pouvez voir que je n'ai pas parlé de récupération
|
||||
ni de lecture des mails. C'est pour une raison simple, qui est que ces taches
|
||||
sont remplies par d'autres services encore (IMAP/POP pour la récupération depuis
|
||||
le serveur, des yeux pour la lecture).
|
||||
|
||||
Or ce qui nous intéresse ici, ce n'est pas simplement d'envoyer et de recevoir
|
||||
des emails mais bien aussi de pouvoir les récupérer et les lire, et c'est pour
|
||||
ça que ce tutoriel ne parlera pas que d'OpenSMTPd mais aussi de
|
||||
[Dovecot](http://dovecot.org/) qui fait office de serveur IMAP et
|
||||
[amavis](http://www.ijs.si/software/amavisd/)/[spamassassin](http://spamassassin.apache.org/)
|
||||
pour filtrer les mails entrants et sortants.
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||||
Le schéma suivant explique la façon dont les mails sont gérés sur le système
|
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╭────────────────╮ ╭──────────╮
|
||||
│╭──────────────>│────> to filter ───>│─╮ │
|
||||
mail in ││ │ │ │ amavis │
|
||||
───────────>│╯ OpenSMTPd ╭──│<─── from filter<───│<╯ │
|
||||
│ │ │ ╰──────────╯
|
||||
mail out │ │ │ ╭──────────╮
|
||||
<───────────│<────────────┴─>│─────> to MDA ─────>│─────────>│──> to user's
|
||||
│ │ │ dovecot │ mailbox
|
||||
╰────────────────╯ ╰──────────╯
|
||||
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||||
Normalement, ceci devrait être a peu près clair.
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||||
Pour expliquer vite fait, les emails entrants (venant des utilisateurs mais
|
||||
aussi d'autres correspondants) sont transmis a OpenSMTPd, qui envoie tout a
|
||||
`amavis`, qui vérifie a la fois les spams et les malwares pour les mails
|
||||
venants de l'exterieur, et qui signe avec DKIM pour les mails venants de
|
||||
nos utilisateurs, puis qui rentransmet les mails filtrés/signés a OpenSMTPd,
|
||||
qui a ce moment-ci trie en fonction de la destination : les mails gérés
|
||||
par le domaine vont via dovecot dans les boites mail des destinataires
|
||||
locaux, les mails exterieurs vont directement vers le MTA du serveur
|
||||
distant.
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
Voyons comment mettre cela en place. Tout d'abord, il faut décider de la façon
|
||||
dont les différents services vont communiquer.
|
||||
|
||||
Déjà, amavis étant configuré par défaut pour écouter (en SMTP) sur le port
|
||||
10024 et répondre sur le port 10025 quand il s'agit de filtrer et
|
||||
écouter sur le port 10026 et répondre sur le port 10027 quand il s'agit de
|
||||
signer, nous allons profiter de cette configuration et donc lui parler en SMTP
|
||||
sur ces ports.
|
||||
|
||||
Quand a Dovecot, nous allons lui transmettre les emails en LMTP (Local Mail
|
||||
Transfer Protocol), non pas sur un port mais via un socket (dans ce cas précis,
|
||||
`/var/run/dovecot/lmtp`).
|
||||
|
||||
Ainsi, pour reprendre le schéma présenté plus haut :
|
||||
|
||||
╭───────────────╮ ╭───────────╮
|
||||
│╭─────────────>│──> SMTP (10026) ──>│─╮ │
|
||||
SMTP in ││ │ │ │ amavis │
|
||||
────────> 25│╯ OpenSMTPd ╭──│<── SMTP (10027) <──│<╯ (sign) │
|
||||
│ │ │ ╰───────────╯
|
||||
SMTP out │ │ │
|
||||
25 <────────│<───────────╯ │
|
||||
╰───────────────╯
|
||||
|
||||
Pour les mails sortants; et
|
||||
|
||||
╭───────────────╮ ╭────────────╮
|
||||
│╭─────────────>│──> SMTP (10024) ──>│─╮ │
|
||||
SMTP in ││ │ │ │ amavis │
|
||||
────────> 25│╯ OpenSMTPd ╭──│<── SMTP (10025) <──│<╯(filter) │
|
||||
│ │ │ ╰────────────╯
|
||||
│ │ │ ╭────────────╮
|
||||
│ ╰─>│──> LMTP (socket) ─>│───────────>│──> to user's
|
||||
│ │ │ dovecot │ mailbox
|
||||
╰───────────────╯ ╰────────────╯
|
||||
|
||||
Pour les mails entrants.
|
||||
|
||||
Maintenant que la théorie est claire, mettons en place tout cela. Je me baserai
|
||||
ici sur le fait que vous utilisiez une plateforme Debian ou OpenBSD. Pour
|
||||
d'autres plateformes, la configuration devrait être sensiblement la même
|
||||
|
||||
(Vous aurez besoin de certificats SSL pour ce guide, même self-signés.
|
||||
Si vous ne savez pas comment en créer, vous pouvez aller voir [ce
|
||||
post](http://wxcafe.net/posts/05/30/14/SSL-ou-la-securite-sur-internet/))
|
||||
|
||||
Tout d'abord, commençons par installer les programmes nécessaires :
|
||||
|
||||
sudo apt-get install opensmtpd dovecot dovecot-pigeonhole amavisd-new dovecot-managesieved
|
||||
sudo pkg_add dovecot dovecot-pigeonhole amavisd-new
|
||||
|
||||
Continuons en configurant OpenSMTPd tel que nous avons vu plus haut :
|
||||
|
||||
`/etc/smtpd.conf`
|
||||
|
||||
# This is the smtpd server system-wide configuration file.
|
||||
# See smtpd.conf(5) for more information.
|
||||
|
||||
## Certs
|
||||
pki exem.pl certificate "/etc/certs/exem.pl.crt"
|
||||
pki exem.pl key "/etc/certs/exem.pl.key"
|
||||
|
||||
## Ports to listen on, and how to listen on them
|
||||
listen on eth0 port 25 tls pki exem.pl hostname exem.pl auth-optional
|
||||
listen on eth0 port 465 tls-require pki exem.pl hostname exem.pl auth mask-source
|
||||
listen on eth0 port 587 tls-require pki exem.pl hostname exem.pl auth mask-source
|
||||
|
||||
## Aliases
|
||||
table aliases file:/etc/aliases
|
||||
|
||||
# coming from amavisd, checked for spam/malware
|
||||
listen on lo port 10025 tag Filtered
|
||||
# coming from amavisd, signed with DKIM
|
||||
listen on lo port 10027 tag Signed
|
||||
|
||||
## Receiving
|
||||
# if the (incoming) mail has been through amavisd, then we can deliver it
|
||||
accept tagged Filtered for any alias <aliases> deliver to lmtp "/var/run/dovecot/lmtp"
|
||||
# we directly tranfer incoming mail to amavisd to be checked
|
||||
accept from any for domain "exem.pl" relay via "smtp://localhost:10024"
|
||||
# we have to put these lines in this order to avoid infinite loops
|
||||
|
||||
## Sending
|
||||
# if the (outgoint) mail has been through amavisd, then we can deliver it
|
||||
accept tagged Signed for any relay
|
||||
# we tranfer the outgoing mail to amavisd to be signed
|
||||
accept for any relay via "smtp://localhost:10026"
|
||||
# same, we have to put these lines in this order or infinite loops...
|
||||
|
||||
Expliquons un peu ce fichier de configuration :
|
||||
|
||||
- Tout d'abord, le paragraphe nommé "Certs" contient les déclaration
|
||||
d'emplacement des certificats SSL.
|
||||
- Ensuite, le paragraphe contenant les ports externes sur lesquels nous écoutons :
|
||||
port 25 avec TLS optionel et ports 465 et 587 avec TLS obligatoire
|
||||
- Les alias sont définis juste après
|
||||
- Le paragraphe suivant contient les ports locaux sur lesquels nous écoutons :
|
||||
10025 (port de sortie du filtre de amavis) dont on taggue les mails sortants
|
||||
comme "Filtered" et 10027 (port de sortie des mails signés par amavis) dont on
|
||||
taggue les mails sortants comme "Signed"
|
||||
- Nous avons ensuite le paragraphe qui traite les mails rentrants. Si le mail
|
||||
traité est taggué comme Filtered, alors il a été vérifié par amavis, et on
|
||||
peut donc le transmettre au destinataire. Sinon, c'est qu'il n'a pas encore
|
||||
été vérifié par amavis, donc on lui transmet pour analyse (sur le port 10024
|
||||
donc). Il est important de mettre les déclarations dans ce sens, car la
|
||||
première règle qui matche l'état du paquet est appliquée. Ici, la deuxième
|
||||
ligne matchant tous les mails arrivant et la première seulement ceux filtrés,
|
||||
inverser leur sens voudrait dire que les mails seraient toujours renvoyés a
|
||||
amavis
|
||||
- Enfin, le dernier paragraphe traite les mails sortants. De la même façon que
|
||||
pour le paragraphe précédent, si le mail sortant est déjà taggué comme Signed
|
||||
on le transmet au MTA du destinataire, sinon il n'a pas encore été signé par
|
||||
DKIM par amavis et on le transmet donc a amavis pour qu'il le signe. Le
|
||||
problème de l'ordre des lignes se pose encore, pour la même raison qu'au
|
||||
dessus.
|
||||
|
||||
Nous allons maintenant configurer dovecot. Comme nous l'avons vu, dovecot doit
|
||||
écouter en LMTP via la socket `/var/run/dovecot/lmtp` et transmettre les
|
||||
emails a la boite email de l'utilisateur. Il serait aussi interessant
|
||||
qu'il nous permette de récuperer les mails. Pour cette configuration, on ne
|
||||
mettra en place que du IMAPS. Cependant, si vous voulez mettre en place du
|
||||
POP3[s], différents guides sont trouvables facilement sur internet.
|
||||
|
||||
`/etc/dovecot/dovecot.conf`
|
||||
|
||||
## Dovecot configuration file
|
||||
|
||||
# basic config
|
||||
info_log_path = /var/log/dovecot-info.log
|
||||
log_path = /var/log/dovecot.log
|
||||
log_timestamp = "%Y-%m-%d %H:%M:%S "
|
||||
mail_location = maildir:%h/mail
|
||||
|
||||
# authentication
|
||||
passdb {
|
||||
driver = pam
|
||||
}
|
||||
userdb {
|
||||
driver = passwd
|
||||
}
|
||||
|
||||
# the protocols we use
|
||||
protocols = imap lmtp sieve
|
||||
|
||||
# ssl config
|
||||
ssl_cert = </etc/certs/exem.pl.cert
|
||||
ssl_key = </etc/certs/exem.pl.key
|
||||
ssl_cipher_list = HIGH+kEDH:HIGH+kEECDH:HIGH:!PSK:!SRP:!3DES:!aNULL
|
||||
ssl = yes
|
||||
|
||||
## configuring services
|
||||
# disables imap login without SSL (yes dovecot is dumb that way)
|
||||
service imap-login {
|
||||
inet_listener imap {
|
||||
port=0
|
||||
}
|
||||
}
|
||||
|
||||
service lmtp {
|
||||
unix_listener lmtp {
|
||||
mode = 0666
|
||||
}
|
||||
}
|
||||
|
||||
## configuring protocols
|
||||
# the dovecot lda, we set it to use sieve
|
||||
protocol lda {
|
||||
mail_plugins = $mail_plugins sieve
|
||||
}
|
||||
|
||||
protocol lmtp {
|
||||
postmaster_address = whoever@exem.pl
|
||||
mail_plugins = $mail_plugins sieve
|
||||
}
|
||||
|
||||
plugin {
|
||||
sieve = ~/.dovecot.sieve
|
||||
sieve_dir = ~/sieve
|
||||
}
|
||||
|
||||
**ATTENTION: Sous OpenBSD, remplacez**
|
||||
|
||||
passdb {
|
||||
driver = pam
|
||||
}
|
||||
|
||||
**par**
|
||||
|
||||
passdb {
|
||||
driver = bsdauth
|
||||
}
|
||||
|
||||
**pour identifier les utilisateurs système**
|
||||
|
||||
Ici aussi, voyons comment ce fichier est structuré :
|
||||
|
||||
- Tout d'abord, les configurations de base : ou iront les logs, comment formater
|
||||
leur datation, et l'endroit ou seront stockés les mails des utilisateurs.
|
||||
- Nous configurons ensuite la gestion de l'authentification des utilisateurs.
|
||||
Ici nous identifions les utilisateurs avec le fichier /etc/passwd et leurs
|
||||
mots de passe avec PAM (ou BSDAuth)
|
||||
- Nous configurons ensuite les protocoles que nous servons. Ici, nous voulons de
|
||||
l'IMAPS, du LMTP local et Sieve (qui sert pour trier les messages).
|
||||
- Nous configurons le SSL
|
||||
- Le section suivante contient la configuration des services. Nous avons en
|
||||
premier lieu le service IMAP, dont la configuration sert uniquement a
|
||||
désactiver IMAP. En effet, dovecot ne permet d'activer IMAPS qu'en activant
|
||||
IMAP avec. Comme nous ne voulons pas d'IMAP sans SSL, nous le désactivons.
|
||||
La configuration de lmtp sert a attribuer des permissions plus correctes au
|
||||
fifo qu'il utilise
|
||||
- Nous configurons maintenant les protocoles, pour faire fonctionner Sieve
|
||||
- enfin, nous configurons le plugin sieve en lui indiquant quel fichier et
|
||||
quel dossier utiliser pour sa configuration.
|
||||
|
||||
Enfin, il nous reste a configurer amavis. Comme expliqué, amavis va nous servir
|
||||
a deux choses : signer les emails sortants, et filtrer les emails entrants. Il
|
||||
doit donc écouter sur les port 10026 pour les signatures et 10024 pour le
|
||||
filtrage, et répondre respectivement sur les ports 10027 et 10025 (le tout, en
|
||||
SMTP. Comme toutes les transactions se font sur le loopback, il n'y a aucun
|
||||
risque a utiliser des protocoles non chiffrés.
|
||||
Pour OpenBSD, pensez a copier la configuration par défaut depuis
|
||||
`/usr/local/share/examples/amavisd-new/amavisd.conf` et ajoutez les
|
||||
modifications nécessaires a la fin du fichier.
|
||||
|
||||
`/etc/amavis/conf.d/99-local.conf` (debian)
|
||||
`/etc/amavis.conf` (OpenBSD)
|
||||
|
||||
use strict;
|
||||
|
||||
$enable_dkim_verification = 1;
|
||||
$enable_dkim_signing = 1;
|
||||
dkim_key("exem.pl", "main", "/etc/certs/dkim.key" );
|
||||
|
||||
@dkim_signature_options_bysender_maps = (
|
||||
{ '.' =>
|
||||
{ ttl => 21*24*3600, c => 'relaxed/simple' }
|
||||
}
|
||||
);
|
||||
|
||||
$inet_socket_port = [10024, 10026];
|
||||
$policy_bank{'MYNETS'} = {
|
||||
originating => 1,
|
||||
os_fingerprint_method => undef,
|
||||
};
|
||||
|
||||
$interface_policy{'10026'} = 'ORIGINATING';
|
||||
|
||||
$policy_bank{'ORIGINATING'} = {
|
||||
originating => 1,
|
||||
allow_disclaimers => 1,
|
||||
virus_admin_maps => ["root\@$mydomain"],
|
||||
spam_admin_maps => ["root\@$mydomain"],
|
||||
warnbadhsender => 1,
|
||||
forward_method => 'smtp:localhost:10027',
|
||||
smtpd_discard_ehlo_keywords => ['8BITMIME'],
|
||||
bypass_banned_checks_maps => [1],
|
||||
terminate_dsn_on_notify_success => 0,
|
||||
};
|
||||
|
||||
#------------ Do not modify anything below this line -------------
|
||||
1; # ensure a defined return
|
||||
|
||||
A nouveau, expliquons ce fichier :
|
||||
- le premier paragraphe définit que nous voulons qu'amavis signe les emails
|
||||
sortants, vérifie la signature DKIM des emails rentrants, et l'endroit ou se
|
||||
trouve la clé privée servant a signer les emails.
|
||||
- le second définit les options DKIM que nous souhaitons utiliser comme défaut.
|
||||
Je vous invite a consulter la [RFC 4871](https://tools.ietf.org/html/rfc4871)
|
||||
- nous définissons ensuite les ports sur lesquels nous allons écouter, puis les
|
||||
paramètres que nous utiliserons pour les emails venant de nos utilisateurs :
|
||||
ils seront traités comme "originating" et nous ne vérifierons pas l'OS duquel
|
||||
ils viennent.
|
||||
- nous savons que les emails venants du port 10026 sont sortants, nous les
|
||||
traitons donc comme tel
|
||||
- le paragraphe suivant décrit le traitement que nous faisons subir aux emails
|
||||
sortants : tout d'abord, nous réaffirmons qu'ils viennent bien de notre
|
||||
serveur. Nous autorisons les disclaimers (voire encore une fois la [RFC
|
||||
4871](https://tools.ietf.org/html/rfc4871). Nous déclarons l'adresse a
|
||||
prévenir en cas de spam/virus venants de notre système, et que nous voulons
|
||||
être prévenus. Nous déclarons ou envoyer les mails une fois signés et filtrés,
|
||||
puis qu'il est nécessaire de convertir les emails au format 7 bits avant de
|
||||
les envoyer au MTA, que nous autorisons tous les types et noms de fichiers, et
|
||||
les notifications de succès d'envoi. Et voila!
|
||||
|
||||
Vous avez pu remarquer qu'a aucun moment nous ne configurions ni la signature
|
||||
des emails sortants ni le filtrage des emails entrants. Ces paramètres sont en
|
||||
fait inclus par défaut dans amavis.
|
||||
|
||||
Il nous reste cependant quelques opérations a faire, encore.
|
||||
Tout d'abord, il nous faut générer notre clé DKIM. Pour cela, il existe
|
||||
différentes méthodes, j'ai personnellement utilisé opendkim ([un
|
||||
tutorial](https://www.digitalocean.com/community/tutorials/how-to-install-and-configure-dkim-with-postfix-on-debian-wheezy))
|
||||
mais de nombreuses autre méthodes existent.
|
||||
Il nous reste encore a configurer spamassassin :
|
||||
|
||||
#rewrite_header Subject *****SPAM*****
|
||||
# report_safe 1
|
||||
required_score 2.0
|
||||
# use_bayes 1
|
||||
# bayes_auto_learn 1
|
||||
# bayes_ignore_header X-Bogosity
|
||||
# bayes_ignore_header X-Spam-Flag
|
||||
# bayes_ignore_header X-Spam-Status
|
||||
ifplugin Mail::SpamAssassin::Plugin::Shortcircuit
|
||||
# shortcircuit USER_IN_WHITELIST on
|
||||
# shortcircuit USER_IN_DEF_WHITELIST on
|
||||
# shortcircuit USER_IN_ALL_SPAM_TO on
|
||||
# shortcircuit SUBJECT_IN_WHITELIST on
|
||||
# shortcircuit USER_IN_BLACKLIST on
|
||||
# shortcircuit USER_IN_BLACKLIST_TO on
|
||||
# shortcircuit SUBJECT_IN_BLACKLIST on
|
||||
shortcircuit ALL_TRUSTED off
|
||||
# shortcircuit BAYES_99 spam
|
||||
# shortcircuit BAYES_00 ham
|
||||
|
||||
endif # Mail::SpamAssassin::Plugin::Shortcircuit
|
||||
|
||||
Comme vous pouvez le voir, les modifications se résument globalement a baisser
|
||||
le required_score pour ma part.
|
||||
|
||||
Pour finir, activez les services nécessaires : opensmtpd, dovecot, amavisd, et
|
||||
spamassassin, et tout devrait fonctionner parfaitement
|
||||
|
||||
Bon courage pour votre hosting de mail ensuite...
|
||||
|
27
content/pages/about.md
Normal file
27
content/pages/about.md
Normal file
@ -0,0 +1,27 @@
|
||||
Date: 2013-06-13 00:54
|
||||
Title: A propos
|
||||
Slug: about
|
||||
Author: wxcafé
|
||||
Category: Perso
|
||||
|
||||
Hey, it's me!
|
||||
=================
|
||||
|
||||
I'm Clément Hertling, a 18 years-old student, in my first year at [Epita](http://epita.fr),
|
||||
and living in Villejuif, near Paris, France.
|
||||
|
||||
I like to mess around with computers, particularly with operating systems, and
|
||||
generally speaking with UNIX based systems (GNU/Linux, \*BSD, OS X, ...).
|
||||
I also like working with computer hardware, be it embedded devices or servers,
|
||||
and on a smaller scale I'm interested in electronics too. I regularly try to
|
||||
learn some programming, but it hasn't been very convincing for now. That will
|
||||
with, well, going to school and learning this stuff.
|
||||
I generally enjoy learning about tech, though.
|
||||
|
||||
I like to write about what I do and my thoughts about technology, and I
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(sometimes) do it here, mostly in French though.
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You can also find me on some social networks, as shown in the right bar, or in
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real life at LeLoop (sometimes). If you want to meet me directly, send me an
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email.
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Thanks for visiting!
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content/plan9.md
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content/plan9.md
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Title: Plan9 from whichever space
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Date: 2013-09-09 11:17
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Author: Wxcafe
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Category: OSes
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Slug: plan-9-from-whichever-space
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[__Plan 9 from Outer Space__](http://en.wikipedia.org/wiki/Plan_9_from_Outer_Space) est un film de série Z, produit en 1959 par Edward D.
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Wood. Il est assez connu comme étant l'un des pires films jamais sortis. Rempli
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d'erreur de montage, d'effets spéciaux au rabais, et ayant même connu la mort
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d'un acteur, il a ainsi atteint le statut de film culte grâce a sa médiocrité.
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[__Plan 9 from Bell Labs__](http://plan9.bell-labs.com/plan9/) est un OS venant de Bell Labs (comme son nom l'indique),
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et qui a été pensé comme le successeur d'Unix. Il est conçu comme une poursuite
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des concepts unixiens jusqu'à leur but naturel. Ainsi, c'est Plan9 qui a
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introduit le concept d'UnionFS, le protocole 9P qui permet d'acceder a des
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ressources appartenant a d'autres ordinateurs a distance, un support de
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l'unicode par défaut et sur tout le système (a l'inverse d'Unix, qui fonctionne
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a la base en ASCII), un support de ProcFS amélioré, une interface graphique par
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défaut, et d'autres améliorations sur les thèmes de base que propose Unix.
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Cependant, Plan9 n'a jamais été véritablement utilisé pour quoi que ce soit
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d'autre que la recherche en systèmes, et c'est dommage, parce que Plan9 a
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quelque chose de très intéressant à proposer. En effet, en ces jours d'intérêt
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grandissant pour le klaoude et la délocalisation a la fois du processing et des
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données, et bien que Plan9 ait été créé bien avant que le terme "cloud
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computing" n'apparaisse pour la première fois, il semble que ce système ait été
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conçu pour apporter cette délocalisation tant rêvée.
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En effet, même si l'on considère que les nouveautés qu'il apporte par rapport a
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Unix ne sont pas extraordinaires en soit (alors qu'elles sont déjà
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conséquentes), lorsqu'on les prend ensemble, elles font de Plan9 le système
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d'exploitation ultime en terme de partage de ressources et de données.
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Ainsi, le fait que 9P permette de considérer toutes les ressources d'un système
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distant comme n'étant qu'une poignée de fichiers permet de le monter comme
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n'importe quel système de fichier. Le fait que chaque utilisateur puisse accéder
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a plusieurs namespaces de façon transparente (et donc de démarrer, arrêter et
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gérer des processus sur chacun de ces namespaces) et que chaque namespace puisse
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interagir avec les autres, même s'ils sont hétérogènes (c'est a dire provenant
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de machines différentes), permet d'utiliser les ressources d'une machine
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distante comme si elle était présente localement. Le mécanisme d'UnionFS permet
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de rendre tout ça utilisable, en montant plusieurs systèmes de fichiers sur le
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même point de montage, en même temps, et de pouvoir ainsi accéder aux fichiers
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de plusieurs machines a la fois (ce qui permet une délocalisation des données
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bien plus poussée que Dropbox ou Google Drive, et ce en kernelspace).
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Le réseau fait donc partie intégrante de Plan9, et il devient plus difficile de
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parler d'ordinateur lorsque le concept même du système est d'être composé de
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clusters eux mêmes composés de machines hétérogènes. Le système de fichier
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virtuel /net fourni par le kernel de Plan9 permet d'implémenter très facilement
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différents concepts réseaux : en montant le /net d'un ordinateur du réseau local
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sur celui servant de gateway vers l'internet, on crée un NAT vers cet ordinateur
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du réseau local. En montant le /net d'un ordinateur distant sur un ordinateur
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local via le protocole 9P sécurisé, on crée un VPN : les connections locales se
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font en utilisant l'accès de l'ordinateur distant, et les connections entre les
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deux sont chiffrées.
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Bref, bien avant les clusters de Raspberry Pi qui utilisent une api python pour
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partager leur "puissance" de calcul en userspace, des superordinateurs pour
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lesquels le noyau Linux s'est doté du support de jusqu'à 4096 CPUs, des OS tels
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JoliOS qui promettent une integration du klaoude alors qu'ils ne sont en fait
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que des navigateurs web a peine améliorés et des services de stockage en ligne
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qui promettent un accès universel a toutes nos données alors qu'ils ne proposent
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que de les garder a disposition par le web, Plan9 promettait une technologie de
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partage des ressources système et de données, une intégration du réseau dans le
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système particulièrement poussée, un environnement graphique supporté par le
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basesystem et non greffé par dessus comme l'a été X11, et de nombreuses autres
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améliorations sur Unix.
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Malheureusement, il n'a jamais été adopté de façon véritablement significative,
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et ce pour une raison très Unixiènne : "worse is better". En effet, le parc de
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machines Unix déjà installées était suffisamment performant et fonctionnel pour
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que des solutions soient développées au dessus du système pour remplir les
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mêmes fonctions que remplit Plan9 *via* son kernel, tels le nouveau ProcFS de
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Linux, FUSE, etc...
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content/pourquoi-je-vais-quitter-linux-pour-passer-a-freebsd.md
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content/pourquoi-je-vais-quitter-linux-pour-passer-a-freebsd.md
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Title: Pourquoi je vais quitter linux pour passer a FreeBSD.
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Date: 2013-02-04 17:41
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Author: Wxcafe
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Category: Ranting
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Slug: pourquoi-je-vais-quitter-linux-pour-passer-a-freebsd
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*This is subject to debate, and as most of the actors in this field are
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not French-speaker, there is an English version of this text [here][]*
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Bon, voila. J'ai passé le cap. Je suis sous GNU/Linux depuis un certain
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temps, maintenant, et depuis un certain temps je remarque des
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changements malvenus. Bien entendu, au début, je n'avais pas les
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connaissances nécessaires pour comprendre ne serait-ce que ces
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modifications existaient. Et puis certaines sont arrivées avant que je
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n'ai même idée que quelque chose dans mon système d'exploitation avait
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cette fonction la. Par exemple, udev, ou policykit/consolekit/. A
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l'époque, je n'avais aucune idée de la façon dont les disques étaient
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montés sur mon système. Le premier système non-Windows que j'ai utilisé
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fut Ubuntu 9.10 Karmic Koala, et il était encore trop tôt pour que je
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cherche a démonter le système pour comprendre comment il fonctionnait en
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profondeur. Cependant, avec le temps, les connaissances s'accumulant et
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mon niveau de compréhension du système s'améliorant, j'ai commencé a
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remarquer que certain bouts de l'OS ne collaient pas exactement avec les
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autres. Bien sur, je ne saurais dire si cette réalisation s'est faite a
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cause de la recrudescence de ces bouts d'OS, ou bien juste a cause de ma
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compréhension plus poussée. Toujours est-il que ces petits bouts d'OS ne
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s’adaptant pas au reste du système se faisaient de plus en plus visible.
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Et puis, un jour, j'en ai eu marre de voir unity sur ma machine, et j'ai
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choisi de passer a Archlinux. C'était avant le passage a systemd. Ce
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système me convenait bien. Si je n'installais pas Gnome, ce que je ne
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comptais pas faire, il ne me forçait pas a installer un *kit
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quelconque, ni dbus. Oui, udev était toujours la, mais c'était le moins
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envahissant de ceux la.
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Mais Archlinux est passé a systemd. Attention hein, je ne critique ici
|
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ni systemd, ni udev, ni même les *kit, et surtout pas Archlinux. Les
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premiers sont probablement très efficaces dans leur domaine, et le
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second n'a pas **vraiment** eu le choix, rapport a la philosophie de la
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distribution d'avoir au plus vite les dernières versions de tout.
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Cependant, systemd, tout comme udev et les *kits (bien que ce ne soient
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pas les seuls a faire ça...) ont un problème très précis, qui n'importe
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pas a tout le monde, mais qui est très gênant pour ceux a qui il
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importe, et ce problème est que ces systèmes ne respectent absolument
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pas la philosophie UNIX. La philosophie UNIX, pour rappel, se résume en
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ces 9 principes :
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1. Ce qui est petit est beau
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2. Faites en sorte que chaque programme fasse une chose, bien.
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3. Faites un prototype aussi vite que possible
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4. Choisissez la portabilité plutôt que l'efficacité
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5. Stockez les données dans des fichiers textes.
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6. Utilisez ce qui existe déjà a votre avantage. [**1**]
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||||
7. Utilisez des scripts shells pour faciliter la portabilité et la
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réutilisation.
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8. Évitez les UI qui "capturent" l'utilisateur.
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9. Faites de chaque programme un filtre.
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||||
Alors bien entendu, un système d'exploitation est fait pour évoluer, et
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||||
on pourrait penser qu'UNIX a fait son temps. Cependant, ce n'est pas
|
||||
exactement la façon dont l'informatique fonctionne. Effectivement, les
|
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standards, les systèmes d'exploitation, les logiciels, tout doit évoluer
|
||||
- ou mourir - et UNIX ne fait pas exception a la règle. Mais ce n'est
|
||||
pas d'UNIX que nous parlons ici. C'est de la *philosophie* UNIX. Et
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celle-ci n'a pas fait son temps, **elle a fait ses preuves.** La
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philosophie UNIX, en plus d'être efficace sur le papier, a aussi 44 ans
|
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de tests derrière elle, et fonctionne aussi bien qu'au premier jour.
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||||
La philosophie UNIX est aussi et surtout une garantie d'utilisabilité
|
||||
et de simplicité pour les administrateurs systèmes, pour les
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||||
développeurs, bref pour tous ceux qui font de l'informatique
|
||||
*sérieusement* (je ne dis pas que les autres métiers de l'informatique
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ne sont pas sérieux, je prend juste ceux-ci comme exemples parce que ce
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sont ceux qui sont les plus proches du système).
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Tous OS se doit d'avoir un système standardisé pour faire communiquer
|
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les programmes entre eux. UNIX a un système de pipes, des sortes de
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fichiers spéciaux permettant d'échanger des informations. C'est
|
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efficace, ça respecte le "tout est fichier", c'est standard, c'est
|
||||
simple a comprendre, bref, ça fonctionne parfaitement. Dbus vient
|
||||
remplacer ça, avec une interface qui n'est explicitement pas faite pour
|
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être utilisée a la ligne de commande mais a l'aide d'APIs, et un
|
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programme monolithique qui effectue sa tache d'une façon complètement
|
||||
obscure pour l'utilisateur. Alors bien sur, il l'effectue d'une façon
|
||||
efficace, cette tache. Oui, ça va plus vite qu'avant. Oui, c'est plus
|
||||
"rangé", ça fait moins "fouillis". Mais c'est moins efficace. C'est
|
||||
*beaucoup* moins utilisable pour l'utilisateur final. C'est
|
||||
horriblement chiant pour les sysadmins, parce qu'ils ne peuvent plus
|
||||
lire facilement les échanges entre programmes. C'est peu pratique, en
|
||||
fin de compte. Et ça ne respecte pas du tout la philosophie UNIX.
|
||||
Systemd prend le même parti de créer une interface unifiée, accessible
|
||||
via des appels a des APIs uniquement, complètement obscure, extrêmement
|
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abstraite, bien entendu monolithique, et très peu ouverte a la
|
||||
modification par l'utilisateur final. Alors oui, il parait que ça
|
||||
augmente la vitesse de boot. Eh bien, au risque d'en choquer quelques
|
||||
uns, je préfère avoir un système qui boote *légèrement* plus lentement
|
||||
et que je puisse modifier facilement, et qui soit ouvert, compréhensible
|
||||
et distribué. C'est presque comme si les projets freedesktop.org avaient
|
||||
pour but de remplacer la base UNIX de linux en créant un système
|
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concurrent, bâtard, bâti sur le kernel Linux mais n'employant plus les
|
||||
systèmes basiques d'UNIX.
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Le problème est qu'il est facilement visible que la direction prise par
|
||||
la communauté Linux n'est pas celle du retour sur les systèmes UNIX ni
|
||||
celle du développement de solutions respectant la philosophie UNIX, mais
|
||||
remises au gout du jour (?), mais est bien d'accepter et de pousser les
|
||||
changements apportés par les projets freedesktop.org directement dans le
|
||||
cœur du système lui même. Ainsi, Fedora (très près de Red Hat, dont font
|
||||
partie de nombreux développeurs de ces projets), a déjà adopté tous ces
|
||||
changements (archlinux aussi, mais pour d'autres raisons...), et on peut
|
||||
compter sur le fait que les autres distributions l'adopteront un jour ou
|
||||
l'autre.
|
||||
|
||||
Bon, maintenant que nous avons, si ce n'est démontré la nocivité de ces
|
||||
systèmes, tout du moins exprimé les raisons qui font qu'ils me
|
||||
déplaisent, on pourrait penser qu'il suffit de passer a une distribution
|
||||
n'incluant pas systemd, voire a une distribution n'incluant pas du tout
|
||||
de contenus freedesktop.org, et de vivre avec le fait de ne pas être sur
|
||||
archlinux. Cependant, avec un peu de réflexion, on voit que si des
|
||||
distributions comme archlinux et Fedora ont adopté systemd (et
|
||||
qu'OpenSUSE est en train de l’intégrer), il est probable que cela
|
||||
devienne un standard au fil des années, et que seuls survivent systemd
|
||||
et upstart, le gestionnaire de démarrage d'ubuntu, qui ne changera
|
||||
probablement pas (je les vois mal revenir en arrière sur ce point.)
|
||||
Toujours est-il que l'init héritée du System V semble condamnée a mourir
|
||||
sous Linux. Il pourrait être judicieux de passer sous debian squeeze,
|
||||
qui ne recevra probablement jamais la mise a jour, ou a wheezy, qui ne
|
||||
la recevra probablement que dans 2/3 ans. Cependant, cette période est
|
||||
toujours trop courte, et met sur mon système d'exploitation une date
|
||||
d'expiration, chose qui ne me plait que moyennement. Non, la solution
|
||||
est de passer sous un système autre, qui ait son propre système d'init
|
||||
(ou qui ne risque pas de passer sous systemd). Dans ce cas, deux options
|
||||
principales s'ouvrent a moi: OpenSolaris et *BSD. Minix n'est pas
|
||||
vraiment un choix, vu le peu de programmes qu'il permet de faire
|
||||
fonctionner et le fait qu'il ne soit disponible que sur i386, ce qui
|
||||
n'est pas vraiment avantageux au vu de mon système en x86\_64. Haiku
|
||||
n'est pas un choix non plus, puisque le but est de rester dans une
|
||||
optique UNIX.
|
||||
|
||||
OpenSolaris est un système d'exploitation tout a fait valable. Je n'ai
|
||||
en théorie aucun problème sur cet OS, sauf que certains choix de design
|
||||
ne correspondent pas du tout a l'idée que j'ai d'un OS. En effet,
|
||||
OpenSolaris ressemble assez a Debian dans sa vision du fonctionnement de
|
||||
ses outils, avec des paquets modifiés pour les rendre plus simples a
|
||||
utiliser (fichiers de configuration fournis par défaut, par exemple, et
|
||||
autres patchs "release-only"), et une tendance a faire des scripts et
|
||||
des outils installés par défaut pour tout et n'importe quoi. Bref, cela
|
||||
n'est pas le sujet. Il convient aussi de voir qu'avec la récente
|
||||
acquisition de Sun par Oracle, il est possible que le projet OpenSolaris
|
||||
n'ait pas de très beaux jours devant lui (la [page d’accueil][] du
|
||||
projet affiche d'ailleurs un ÉNORME logo Oracle, du meilleur gout.)
|
||||
|
||||
Il reste donc *BSD. Pourquoi choisir FreeBSD plutôt qu'OpenBSD, NetBSD
|
||||
ou DragonFlyBSD (pour ne citer que les plus connus) ? Et bien c'est
|
||||
simple : pour aucune raison particulière. OpenBSD et NetBSD ont pour
|
||||
réputation d'être orientées sécurité, et d'après ce que j'ai pu en voir
|
||||
DFBSD ressemble aussi au système de l'assistance a l'user a outrance
|
||||
décris plus haut. Mais la vérité est que je n'ai pas fait suffisamment
|
||||
de recherches et que FreeBSD ne va me voir arriver que par hasard, parce
|
||||
qu'entre toutes les BSD ca me semble la plus sympa et la plus agréable a
|
||||
utiliser, plus le fait que le système de ports me convient bien (j'aime
|
||||
pouvoir configurer mes logiciels de façon assez profonde.)
|
||||
|
||||
Voila, c'est mon avis sur ce "problème" actuel du monde de Linux. Bien
|
||||
entendu, je continuerai a utiliser Linux, et je ne peux qu’espérer que
|
||||
les systèmes tels que systemd ou dbus ne disparaissent, ou tout du moins
|
||||
n'apparaissent jamais chez certaines distributions, créant de ce fait un
|
||||
choix pour les utilisateurs.
|
||||
[1]: Je n'ai pas trouvé de traduction satisfaisante a "software leveraging", mais l'idée est la...*
|
||||
|
||||
[here]: http://data.wxcafe.net/archives/126
|
||||
[page d’accueil]: http://hub.opensolaris.org/bin/view/Main/
|
84
content/redesign-du-blog.md
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84
content/redesign-du-blog.md
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@ -0,0 +1,84 @@
|
||||
Date: 2013-06-12 19:14
|
||||
Title: Redesign du blog, etc
|
||||
Author: wxcafe
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Category: Notes
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||||
Slug: redesign-du-blog
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||||
Comme vous avez pu le remarquer, ce blog a "un peu" changé récemment.
|
||||
|
||||
Du coup, expliquons. J'ai récemment monté [serverporn][], et ai par la même
|
||||
occasion découvert [pelican][]. J'ai tout de suite accroché a ce générateur de
|
||||
site statique en python, du fait de son efficacité, de sa facilité d'utilisation
|
||||
et de sa grande customisation. En gros, pelican est un logiciel qui prend des
|
||||
fichiers markdown ou reStructuredText, les passe a la moulinette d'un "thème"
|
||||
constitué de templates pour les fichiers html et l'organisation du projet et
|
||||
d'une partie "statique" contenant le css, et les autres fichiers nécessaires au
|
||||
projet, et en fait des pages html.
|
||||
|
||||
Globalement, un thème est constitué ainsi :
|
||||
|
||||
thème
|
||||
├── static
|
||||
│ ├─ css
|
||||
│ │ └─ [css files]
|
||||
│ ├─ img
|
||||
│ │ └─ [image files]
|
||||
│ └─ js
|
||||
│ └─ [javascript files]
|
||||
└── template
|
||||
├─ base.html
|
||||
├─ index.html
|
||||
├─ page.html
|
||||
├─ [...]
|
||||
└─ article.html
|
||||
|
||||
Sachant que les fichiers .html sont en réalité des fichiers suivant la syntaxe
|
||||
django, et utilisent des variables particulières telles `{{ article.content }}`,
|
||||
par exemple. La syntaxe complète est très bien documentée dans la [doc][] de
|
||||
pelican.
|
||||
|
||||
L'un des grands avantages de pelican est aussi la facilité qu'il offre quand a
|
||||
la mise a jour du blog.
|
||||
En effet, il offre un système de Makefiles permettant, grâce a de nombreuses
|
||||
cibles de compilation, de régénérer le site entier, de ne générer que les
|
||||
fichiers modifiés depuis la dernière génération, de générer uniquement les
|
||||
fichiers n'existant pas la dernière fois, etc...
|
||||
La gestion du projet en devient donc très simple, puisque après avoir écrit un
|
||||
article, il suffit de faire un `make html` pour mettre a jour le blog.
|
||||
|
||||
De plus, le système de wordpress commençait a ne plus me convenir, du fait du
|
||||
manque de customisation, du fait que ça soit du PHP (beurk), etc. La, avec
|
||||
pelican, je contrôle bien plus ce qui est mis sur le serveur (puisque c'est moi
|
||||
qui ait modifié les templates et le css), c'est lisible (puisque c'est du
|
||||
python, par opposition au PHP...), et c'est plus "efficace". Le markdown est
|
||||
très pratique, je peux utiliser mon éditeur de texte de prédilection pour faire
|
||||
les articles, je n'ai pas besoin d'un accès continu au net, bref, c'est plus
|
||||
efficace.
|
||||
|
||||
En ce qui concerne les points négatifs :
|
||||
|
||||
- Perte des commentaires:
|
||||
Je vous propose de vous référer a l'article de Gordontesos [ici][] quand a
|
||||
mon avis sur ce sujet.
|
||||
|
||||
- Perte du bouton flattr:
|
||||
Il va bientôt être remis, c'est juste un manque de temps de ma part, mais vu
|
||||
que toutes les pages passent par les mêmes templates, c'est assez facile a
|
||||
faire.
|
||||
|
||||
- Perte du spam:
|
||||
Pourquoi c'est dans les points négatifs, ca?
|
||||
|
||||
- Temps d'adaptation et d'appréhension du système:
|
||||
Oui, pendant encore un certain temps, il y aura des glitchs plus ou moins
|
||||
réguliers sur le blog, c'est parce que j'apprend a me servir de ce système
|
||||
et que j'apprend du css et du html. Ca arrive, ca passera, mais dans tous
|
||||
les cas ca me permet d'apprendre plein de choses, donc je mets plutôt ca
|
||||
dans la catëgorie positive.
|
||||
|
||||
Voila, c'est mon retour d'expérience sur pelican. A plus.
|
||||
|
||||
[serverporn]: http://serverporn.fr
|
||||
[pelican]: http://getpelican.com
|
||||
[doc]: http://docs.getpelican.com/en/3.2/themes.html#templates-and-variables
|
||||
[ici]: http://gordon.re/hacktivisme/la-necessite-des-commentaires.html
|
112
content/sed.md
Normal file
112
content/sed.md
Normal file
@ -0,0 +1,112 @@
|
||||
Title: Sed Basics
|
||||
Date: 2013-08-18 22:57
|
||||
Author: Wxcafe
|
||||
Category: Tutoriel
|
||||
Slug: sed-basics
|
||||
|
||||
`sed` est un outil Unix très largement utilisé et très pratique pour manipuler
|
||||
le texte (ce qui se montre relativement indispensable dans un environnement
|
||||
Unix, puisque ce système est assez porté sur le texte). Cependant, il assez peu
|
||||
connu en détail, et la plupart du temps une seule fonction est utilisée : le
|
||||
remplacement de texte.
|
||||
Or `sed` a bien plus de possibilités que ça, comme nous allons le voir.
|
||||
|
||||
Tout d'abord, rappelons les bases : `sed` est un programme Unix de base, mais
|
||||
aussi un langage de manipulation de texte dérivé de `ed`, l'éditeur original.
|
||||
`ed` est un éditeur de ligne, conçu a l'époque ou les ordinateurs n'étaient pas
|
||||
personnels et étaient utilisés avec des [téléscripteurs](http://fr.wikipedia.org/wiki/telescripteur), c'est a dire des
|
||||
machines dépourvues d'écrans et ne permettant donc pas l'utilisation d'éditeurs
|
||||
dits "visuels", tels que vim, emacs, et globalement tous les éditeurs ayant un
|
||||
curseur et affichant plusieurs lignes. `sed` est donc une évolution de `ed`, le
|
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s signifiant stream, `sed` est un éditeur de flux, prenant donc avantage du
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||||
concept Unixien de flux de données (voir [Flux standards](http://fr.wikipedia.org/wiki/Flux_standard)) pour éditer plus d'une ligne a la fois.
|
||||
En pratique, `sed` est principalement utilisé sur des fichiers.
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`sed` a quelques options pratique, notamment `-s` qui permet d'empêcher
|
||||
l'affichage systématique des lignes traitées, ou bien `-i` (pour GNU sed) qui
|
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permet de rediriger l'output dans le fichier d'input. Cela dit, l'intérêt unique
|
||||
du programme est son langage de manipulation de texte.
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`ed`, et donc `sed`, utilise un langage basé sur les séparations (en général des
|
||||
/). Ainsi, la commande de base dans `sed` est
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/[regex]/
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qui permet de ne sélectionner que les lignes qui matchent \[regex\] (et donc de
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n'exécuter les commandes qui suivent que sur ces lignes.)
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<br/>
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La commande `sed` la plus utilisée est bien entendu le **s**, qui s'utilise de
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la façon suivante :
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s/[old text]/[new text]/[options]
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qui se propose donc de remplacer (substitute) \[old text\] (qui peut être une
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||||
regex) par \[new text\] (qui doit être un texte fixe, avec quelques
|
||||
exceptions), en appliquant \[options\], la plus connue des options étant `g`,
|
||||
qui permet d'appliquer la commande affectée a toutes les occurrences du texte
|
||||
matché sur la/les lignes concernée-s.
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||||
Les exceptions a la "fixité" de \[new text\] sont particulièrement
|
||||
intéressantes. En effet, `sed` utilise un langage de regex plutôt standard,
|
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excepté le fait qu'il permet jusqu'à 9 "holding spaces", qui sont délimités par
|
||||
\\( et \\), et qui sont représentées dans le texte de remplacement par \\1 à
|
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\\9.
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Par exemple, la commande
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sed 's/\(hello world\) world/\1/'
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sur le texte "hello world world" renverrait comme résultat
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hello world
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De la même façon, le symbole `&` dans le texte de remplacement représente le
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texte original. Ainsi, la commande
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sed 's/hello world/& world/'
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sur le texte "hello world" renverrait comme résultat
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hello world world
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<br/>
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Une autre commande utile est **p**, qui sert a afficher le texte présent dans
|
||||
l'espace courant :
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/[regex]/p
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`sed` stocke en effet la ligne sur laquelle il travaille dans un espace mémoire
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dédié, que j'appelle l'espace courant (pattern space en anglais). La commande
|
||||
`p` affiche (print) ce qui ce trouve dans cet espace. La /\[regex\]/ réduit
|
||||
le pattern space de façon a ce qu'il ne contienne que les lignes matchant, et le
|
||||
**p** affiche donc ce dernier.
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Un autre exemple de commande sont **c**, **i** et **a**, qui s'utilisent ainsi :
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c \
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[text]
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De la même façon, pour le i :
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i \
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[text]
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Et de même pour a.
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||||
Ces trois commandes s'utilisent de la même façon pour la bonne raison qu'elles
|
||||
sont très proches. **i** sert a insérer du texte *avant* le pattern space. **a**
|
||||
sert a insérer du texte *après* le pattern space, et enfin **c** sert a
|
||||
remplacer *tout* le pattern space. Les trois utilisent \[text\] comme
|
||||
remplacement ou insert.
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||||
Attention, les insertions se font sur la ligne précédant ou suivant le pattern
|
||||
space, et non sur la ligne en question.
|
||||
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||||
Enfin, dernière commande ne fonctionnant que ligne par ligne, **d** :
|
||||
/[regex]/d
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||||
**d** (delete) supprime les contenus du pattern space.
|
||||
|
||||
`sed` est un outil puissant, mais complexe. Dans un prochain article, je
|
||||
parlerai des commandes multilignes et des labels.
|
||||
|
150
content/ssl.md
Normal file
150
content/ssl.md
Normal file
@ -0,0 +1,150 @@
|
||||
Title: SSL ou la sécurité sur l'internet
|
||||
Date: 2014-05-30 08:25
|
||||
Author: Wxcafe
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||||
Category: Notes
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||||
Slug: SSL-ou-la-securite-sur-internet
|
||||
|
||||
*Disclaimer: Ce billet est écrit après le visionnage de la conférence de Moxie
|
||||
Marlinspike suivante: [More Tricks for Defeating SSL](https://www.youtube.com/watch?v=ibF36Yyeehw),
|
||||
présentée a la DefCon 17 (en 2011), et la lecture du billet suivant:
|
||||
[A Critique of Lavabit](http://www.thoughtcrime.org/blog/lavabit-critique/),
|
||||
ce qui peut avoir l'effet de rendre légèrement parano. Si vous considérez que
|
||||
c'est le cas ici, veuillez ne pas tenir compte de ce billet (et vous pouvez dès
|
||||
a présent dire coucou aux différentes personnes qui écoutent votre connection)*
|
||||
|
||||
Si vous venez ici souvent (vous devriez), et que vous utilisez SSL pour vous
|
||||
connecter a ce site (vous devriez, vraiment, dans ce cas), vous avez peut être
|
||||
remarqué quelque chose récemment : il se trouve que le certificat qui permet de
|
||||
desservir ce site a changé.
|
||||
|
||||
Cela fait suite aux évènements évoqués dans le *Disclaimer*, mais aussi a des
|
||||
doigts sortis d'un endroit particulier du corps de l'admin/auteur de ce "blog",
|
||||
qui a pris **enfin** les 5 minutes nécessaires a la compréhension superficielle
|
||||
du fonctionnement de SSL, et les 10 nécessaires a la mise en place d'un système
|
||||
fonctionnel utilisant cette compréhension récemment acquise.
|
||||
|
||||
Bref, le certificat a changé. Mais de quelle façon, vous demandez vous peut
|
||||
être (ou pas, mais bon, je vais expliquer de toute façon). Et bien c'est très
|
||||
simple : il existait auparavant un certificat pour `wxcafe.net`, un pour
|
||||
`paste.wxcafe.net`, un pour `mail.wxcafe.net`, etc... Bref, un certificat
|
||||
différent pour chaque sous-domaine.
|
||||
|
||||
Il s'avère que c'est a la fois très peu pratique a utiliser (les utilisateurs
|
||||
doivent ajouter chaque certificat a leur navigateur séparément, chaque
|
||||
changement de sous-domaine conduit a un message d'erreur, etc) et pas plus
|
||||
sécurisé que d'avoir un seul certificat wildcard. J'ai donc généré un certificat
|
||||
pour `*.wxcafe.net` hier, et il sera dorénavant utilisé pour tous les
|
||||
sous-domaine de `wxcafe.net`; et un certificat pour `wxcafe.net`, qui ne matche
|
||||
pas `*.wxcafe.net`, et qui sera donc utilisé... bah pour `wxcafe.net`.
|
||||
|
||||
Il serait préférable de faire des redirections automatiques des adresses http
|
||||
vers les adresses https, cependant, étant donné que le certificat est
|
||||
self-signed, il me semble préférable que l'arrivée sur le site ne commence pas
|
||||
par une page firefox disant "Something's Wrong!", et ces redirections ne seront
|
||||
donc pas mises en place.
|
||||
|
||||
De plus, après la lecture de l'article de blog sur Lavabit dont le lien est plus
|
||||
haut, il semble intéressant (et assez important) de faire en sorte que le
|
||||
serveur utilise en priorité (et si possible, uniquement) des ciphers supportant
|
||||
PFS, soit EDH et EECDH (Ephemeral Diffie-Helmann et la version Elliptic Curves
|
||||
de ce même algorithme). Cela permet de faire en sorte que toutes les
|
||||
communications avec ce serveur soient future-proof, c'est a dire que, même si
|
||||
quelqu'un récupérait la clé privée, elle ne serait pas utile pour déchiffrer les
|
||||
communications passées.
|
||||
|
||||
Bon, maintenant que les explications basiques sont faites, voyons
|
||||
l'implémentation :
|
||||
Pour générer la clé, tout d'abord, il convient d'utiliser les commandes
|
||||
suivantes:
|
||||
|
||||
sudo openssl genrsa -out example.key 4096
|
||||
# nous utilisons ici une clé de 4096 bits, la taille est laissée a votre appréciation
|
||||
sudo openssl req -new -key example.key -out example.csr
|
||||
# OpenSSL va ici vous demander de nombreuses informations, "Common Name" devant contenir le FQDN
|
||||
sudo openssl X509 -req -days 1095 -in example.csr -signkey example.key -out example.crt
|
||||
# enfin, nous générons la clé, d'une durée de vie de 3 ans
|
||||
|
||||
Bien entendu, si vous voulez utiliser une clé wildcard, il vous faut préciser
|
||||
`*.example.com` comme common name.
|
||||
Une fois la clé générée, il faut dire aux différents services de l'utiliser, et
|
||||
de n'utiliser que des ciphers PFS. La méthode dépend donc du service.
|
||||
Je vais lister ici les methodes pour quelques services que j'utilise :
|
||||
|
||||
###apache :
|
||||
|
||||
# /etc/apache2/mods_enabled/ssl.conf
|
||||
# [...]
|
||||
SSLProtocol all -SSLv2 -SSLv3
|
||||
SSLHonorCipherOrder on
|
||||
SSLCipherSuite "EECDH+ECDSA+AESGCM EECDH+aRSA+AESGCM EECDH+ECDSA+SHA384 \
|
||||
EECDH+ECDSA+SHA256 EECDH+aRSA+SHA384 EECDH+aRSA+SHA256 EECDH+aRSA+RC4 \
|
||||
EECDH EDH+aRSA RC4 !aNULL !eNULL !LOW !3DES !MD5 !EXP !PSK !SRP !DSS"
|
||||
# [...]
|
||||
# /etc/apache2/sites-enabled/default-ssl
|
||||
# [...]
|
||||
SSLEngine on
|
||||
SSLCertificateFile /etc/certs/example.com.crt
|
||||
SSLCertificateKeyFile /etc/certs/example.com.key
|
||||
# [...]
|
||||
|
||||
###nginx :
|
||||
|
||||
# /etc/nginx/nginx.conf
|
||||
# [...]
|
||||
ssl_protocols TLSv1 TLSv1.1 TLSv1.2;
|
||||
ssl_prefer_server_ciphers on;
|
||||
ssl_ciphers "EECDH+ECDSA+AESGCM EECDH+aRSA+AESGCM EECDH+ECDSA+SHA384 \
|
||||
EECDH+ECDSA+SHA256 EECDH+aRSA+SHA384 EECDH+aRSA+SHA256 EECDH+aRSA+RC4 \
|
||||
EECDH EDH+aRSA RC4 !aNULL !eNULL !LOW !3DES !MD5 !EXP !PSK !SRP !DSS";
|
||||
# [...]
|
||||
# /etc/nginx/sites-enabled/default-ssl
|
||||
# [...]
|
||||
ssl on;
|
||||
ssl_certificate /etc/certs/example.com.crt
|
||||
ssl_certificate_key /etc/certs/example.com.key
|
||||
# [...]
|
||||
|
||||
###prosody (jabber) :
|
||||
|
||||
# tout d'abord, lancez la commande suivante :
|
||||
sudo openssl dhparam -out /etc/prosody/certs/dh-2048.pem 2048
|
||||
# ensuite, pour chaque VirtualHost dans /etc/prosody/prosody.conf :
|
||||
ssl = {
|
||||
dhparam = "/etc/prosody/certs/dh-2048.pem";
|
||||
key = "/etc/certs/example.com.key";
|
||||
certificate = "/etc/certs/example.com.crt";
|
||||
}
|
||||
# la cipher suite de prosody utilise par défaut EDH et EECDH
|
||||
|
||||
###postfix (email) :
|
||||
|
||||
# /etc/postfix/main.cf
|
||||
# [...]
|
||||
smtpd_tls_cert_file = /etc/certs/example.com.crt
|
||||
smtpd_tls_key_file = /etc/certs/example.com.key
|
||||
tls_preempt_cipherlist = yes
|
||||
smtpd_tls_eecdh_grade = strong
|
||||
smtdp_tls_mandatory_ciphers = high
|
||||
smtpd_tls_mandatory_exclude_ciphers = aNULL, eNULL, MD5, LOW, 3DES, EXP, PSK, SRP, DSS
|
||||
smtpd_tls_security_level = encrypt
|
||||
smtpd_tls_mandatory_protocols = !SSLv2, !SSLv3
|
||||
smtpd_use_tls = yes
|
||||
# [...]
|
||||
|
||||
###dovecot (imap) :
|
||||
|
||||
# /etc/dovecot/dovecot.conf
|
||||
# [...]
|
||||
ssl_cert = </etc/certs/example.com.crt
|
||||
ssl_key = </etc/certs/example.com.key
|
||||
ssl_cipher_list = HIGH+kEDH:HIGH+kEECDH:HIGH:!PSK:!SRP:!3DES:!aNULL
|
||||
|
||||
Voila. Pour d'autres protocoles/services, je vous invite a RTFM^W vous reporter
|
||||
au manuel approprié.
|
||||
|
||||
Cela étant dit, je conseille a tout le monde d'aller voir la conférence dans le
|
||||
disclaimer, et tant qu'a faire la conférence du même hacker [SSL and the future
|
||||
of Authenticity](https://www.youtube.com/watch?v=8N4sb-SEpcg) qui parle de son
|
||||
implémentation d'une technologie "remplaçant" le système de CAs qui existe
|
||||
actuellement.
|
||||
|
34
content/update-a-propos-du-blog.md
Normal file
34
content/update-a-propos-du-blog.md
Normal file
@ -0,0 +1,34 @@
|
||||
Title: Update a propos du blog
|
||||
Date: 2012-09-18 16:57
|
||||
Author: Wxcafe
|
||||
Category: Notes
|
||||
Slug: update-a-propos-du-blog
|
||||
|
||||
Bonsoir! Un petit post pour faire un peu le point sur ce blog.
|
||||
Comme vous avez pu le remarquer, j'ai un peu de mal a tenir les délais
|
||||
que je m'étais fixés pour ce blog (un post tous les 8 jours), et après y
|
||||
avoir un tantinet réfléchi, ceci est du a deux points principaux :
|
||||
|
||||
- Tout d'abord, le manque d'inspiration, tout simplement. C'est assez
|
||||
compliqué de trouver des sujets intéressants liés a l'informatique, et
|
||||
qui méritent un article. Je vous invite d'ailleurs a me suggérer des
|
||||
sujets via les commentaires ou twitter ([@Wxcafe][])
|
||||
|
||||
- Ensuite, le délai de 8 jours est trop court pour me permettre de faire
|
||||
les recherches nécessaires, tout en manageant mes cours et mon temps
|
||||
libre.
|
||||
|
||||
A cause de cela, j'ai pris la décision de changer le rythme de parution
|
||||
des articles a un \*minimum\* d'un post tous les 10 jours. Bien entendu,
|
||||
si j'ai de l'inspiration en trop, plus de posts sont envisageables.
|
||||
|
||||
Voila. A part ca, je tiens a vous remercier de me lire (c'est assez
|
||||
étonnant de voir ca...), et je précise que je vais ajouter une page
|
||||
About Me, qui bien entendu rassemblera des informations sur moi, ma vie,
|
||||
mon oeuvre :P
|
||||
|
||||
Ceci dit, je vais bosser un peu sur le prochain article.
|
||||
|
||||
A plus tard!
|
||||
|
||||
[@Wxcafe]: https://twitter.com/wxcafe
|
75
content/update-et-pensees-a-propos-du-raspberry-pi.md
Normal file
75
content/update-et-pensees-a-propos-du-raspberry-pi.md
Normal file
@ -0,0 +1,75 @@
|
||||
Title: Update et pensées a propos du Raspberry Pi
|
||||
Date: 2013-01-27 01:55
|
||||
Author: Wxcafe
|
||||
Category: Ranting
|
||||
Slug: update-et-pensees-a-propos-du-raspberry-pi
|
||||
|
||||
Bon.
|
||||
J'ai annoncé il y a environ 20 jours que j'avais pour projet de faire
|
||||
une Piratebox basée sur un Raspberry Pi, <del>astucieusement</del> nommée
|
||||
PiRatBox. Il se trouve qu'après de nombreux essais, un problème
|
||||
récurrent apparait: le Raspberry Pi n'est pas capable de fournir assez
|
||||
de courant par défaut pour faire fonctionner a la fois un disque dur et
|
||||
une antenne WiFi.
|
||||
Alors, autant il me semble évident qu'avec une
|
||||
alimentation provenant d'un port USB a 2A (max), je n'avais pas
|
||||
énormément de chances d'avoir 2A sur chacun des ports host du Raspi,
|
||||
autant avoir moins de 250 mA sur chacun de ces ports me semble un tout
|
||||
petit peu exagéré en terme de rentabilité.
|
||||
|
||||
De même, le fait de ne pas pouvoir désactiver le port Ethernet (ne me
|
||||
servant a rien) (vous savez, celui qui est monté en USB...), qui
|
||||
consomme énormément, est assez louche. Il devrait toujours être possible
|
||||
de désactiver une device USB, me semble-t-il, au niveau logiciel. La,
|
||||
bien qu'il soit surement possible de la désactiver au niveau du kernel,
|
||||
il n'est pas **simplement** possible de la "débrancher". Ce qui est bien
|
||||
chiant, étant donné le besoin évident de puissance électrique dans
|
||||
lequel on se retrouve.
|
||||
|
||||
Bon, je dois avouer n'avoir pas testé de lancer les différents services
|
||||
composant le système des piratebox sous arch, pour la simple <del>et
|
||||
bonne</del> raison qu'arch utilise systemd et qu'il n'existe pas de wrapper
|
||||
systemd pour les daemons piratebox, et que j'ai la flemme d'en faire,
|
||||
parce que systemd est une horreur a utiliser avec les scripts init. Donc
|
||||
non, j'utiliserai debian. Le problème d'utiliser debian dans ce cas
|
||||
précis est que apt/dpkg a une gestion des dépendances dans un sens mais
|
||||
pas dans l'autre, en ce sens que si on installe un package "haut", c'est
|
||||
a dire dépendant de plusieurs autres packages, apt/dpkg se charge
|
||||
efficacement d'installer toutes les dépendances nécessaires, tandis que
|
||||
si on désinstalle un package "bas", c'est a dire sur lequel de nombreux
|
||||
autres packages dépendent, apt/dpkg ne désinstalle pas ces packages
|
||||
"hauts", ce qui pose un vrai problème quand on se retrouve sur un
|
||||
Raspberry Pi, puisqu'il n'y a pas de moyen "facile" de choisir ce qui
|
||||
sera installé sur le système avant l'installation proprement dite
|
||||
(puisque le moyen "universel" d'installation sur Raspberry Pi est le dd
|
||||
vers la SD qui sert de disque système.)
|
||||
|
||||
Il y a **énormément** d'autres critiques que l'ont pourrait faire
|
||||
concernant le Raspberry Pi. Son système de démarrage a s'arracher les
|
||||
cheveux, par exemple. En effet, plutôt que de faire comme tout pc
|
||||
normalement constitué ou la partie calcul démarre, lance le bootloader,
|
||||
cherche le kernel de l'OS qui lui même se lance, initialise le hardware,
|
||||
etc..., a un système bâtard du au fait que la puce au centre de la carte
|
||||
est a la base une puce graphique a laquelle on a greffé un cœur de
|
||||
calcul (probablement au fond d'une cour d'immeuble, dans les quartiers
|
||||
pauvres de Bratislava, vu la propreté de la greffe...), et le moyen le
|
||||
plus efficace qu'aient trouvé les personnes ayant implémenté cette
|
||||
atrocité de gérer le boot est donc de faire démarrer le cœur graphique
|
||||
en premier, ce dernier exécute un code propriétaire pour démarrer le
|
||||
cœur de calcul, qui a son tour lance le bootloader qui cherche le kernel
|
||||
etc...
|
||||
|
||||
Ce qui non seulement complique énormément le boot, non seulement ajoute
|
||||
du code propriétaire a un projet se disant libre, mais en plus n'est
|
||||
**visiblement** pas fait pour être utilisé de cette manière. Le hack,
|
||||
oui, mais uniquement quand c'est bien réalisé, sinon je dis non.
|
||||
|
||||
Enfin, le projet que j'avais est toujours en cours de réalisation. Je
|
||||
le terminerai dès que j'aurai récupéré les outils nécessaires pour
|
||||
monter mon alimentation personnalisée pour le Raspberry Pi. Et une fois
|
||||
que cela sera fait, ce Raspi restera une Piratebox pour le reste de sa
|
||||
vie. Les problèmes qu'il m'a posé, qu'il n'aurait pas du me poser, m'ont
|
||||
trop agacé pour que j'aie envie de le sortir et de jouer avec une fois
|
||||
sa mission remplie.
|
||||
|
||||
Dommage.
|
9
content/update.md
Normal file
9
content/update.md
Normal file
@ -0,0 +1,9 @@
|
||||
Title: Update
|
||||
Date: 2013-01-05 18:32
|
||||
Author: Wxcafe
|
||||
Category: Notes
|
||||
Slug: update
|
||||
|
||||
Juste une petite note pour annoncer le prochain article, consacré a la
|
||||
fabrication d'une PirateBox basée sur un Raspberry Pi. Voila, a bientôt
|
||||
sur le blog!
|
244
output/archives.html
Normal file
244
output/archives.html
Normal file
@ -0,0 +1,244 @@
|
||||
<!DOCTYPE html>
|
||||
<html lang="en">
|
||||
<head>
|
||||
<meta charset="utf-8">
|
||||
<title>Wxcafé</title>
|
||||
<meta name="viewport" content="width=device-width, initial-scale=1.0">
|
||||
<meta name="author" content="wxcafé">
|
||||
<link rel="icon" type="image/png" href="//wxcafe.net/theme/img/favicon.ico">
|
||||
<!-- Le styles -->
|
||||
<link rel="stylesheet" href="//wxcafe.net/theme/css/bootstrap.css" type="text/css" />
|
||||
<script type="text/javascript">
|
||||
/* <![CDATA[ */
|
||||
(function() {
|
||||
var s = document.createElement('script');
|
||||
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|
||||
|
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|
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|
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|
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|
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|
||||
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|
||||
/* ]]> */
|
||||
</script> <!-- flattr button loader -->
|
||||
<style type="text/css">
|
||||
body {
|
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|
||||
padding-bottom: 40px;
|
||||
}
|
||||
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|
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padding: 9px 0;
|
||||
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|
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|
||||
font-size: 13pt;
|
||||
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|
||||
.tag-2 {
|
||||
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<!-- Le fav and touch icons -->
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<link rel="shortcut icon" href="//wxcafe.net/theme/images/favicon.ico">
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<link href="//wxcafe.net/feeds/feed.rss.xml" type="application/atom+xml" rel="alternate" title="Wxcafé RSS Feed" />
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<a class="brand" href="//wxcafe.net/index.html">Wxcafé </a>
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<li><a href="//wxcafe.net/archives.html"><i class="icon-th-list"></i> Archives</a></li>
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<li><a href="//wxcafe.net/pages/about/">A propos</a></li>
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<li class="divider-vertical"></li>
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<div class="span9" id="content">
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<h1>Archives for Wxcafé</h1>
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<dl>
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||||
<dt>Fri 07 November 2014</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/opensmtpd-debian/'>OpenSMTPd comme serveur mail sous debian</a></dd>
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||||
<dt>Thu 28 August 2014</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/freebsd-online-mfsbsd/'>Installer FreeBSD sur un serveur Online avec MfsBSD</a></dd>
|
||||
<dt>Fri 30 May 2014</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/SSL-ou-la-securite-sur-internet/'>SSL ou la sécurité sur l'internet</a></dd>
|
||||
<dt>Mon 24 February 2014</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/mise-en-place-dun-serveur-dns/'>Mise en place d'un serveur DNS</a></dd>
|
||||
<dt>Mon 17 February 2014</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/nat/'>NAT</a></dd>
|
||||
<dt>Mon 09 September 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/plan-9-from-whichever-space/'>Plan9 from whichever space</a></dd>
|
||||
<dt>Sun 18 August 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/sed-basics/'>Sed Basics</a></dd>
|
||||
<dt>Wed 10 July 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/le-chiffrement-de-partition-avec-dm-crypt-et-device-mapper/'>Le chiffrement de partitions avec dm-crypt et device-mapper</a></dd>
|
||||
<dt>Wed 12 June 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/redesign-du-blog/'>Redesign du blog, etc</a></dd>
|
||||
<dt>Mon 06 May 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/comment-saurik-a-roote-les-google-glass/'>Comment Saurik a rooté les Google Glass</a></dd>
|
||||
<dt>Mon 18 March 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/monter-son-propre-serveur-partie-1/'>Monter son propre serveur, partie 1: le serveur et l'apache.</a></dd>
|
||||
<dt>Mon 04 February 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/pourquoi-je-vais-quitter-linux-pour-passer-a-freebsd/'>Pourquoi je vais quitter linux pour passer a FreeBSD.</a></dd>
|
||||
<dt>Sun 27 January 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/update-et-pensees-a-propos-du-raspberry-pi/'>Update et pensées a propos du Raspberry Pi</a></dd>
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||||
<dt>Sat 05 January 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/update/'>Update</a></dd>
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||||
<dt>Wed 02 January 2013</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/mutt-ou-le-client-email-le-meilleur-moins-mauvais/'>Mutt ou le client email le <del>meilleur</del> moins mauvais</a></dd>
|
||||
<dt>Thu 13 December 2012</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/la-separation-des-eglises-et-de-letat-une-idee-quelle-est-bonne/'>La séparation des églises et de l'état, une idée qu'elle est bonne?</a></dd>
|
||||
<dt>Mon 19 November 2012</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/la-cryptographie-avec-pgp-et-principalement-gnupg/'>La cryptographie avec PGP et principalement GnuPG</a></dd>
|
||||
<dt>Mon 15 October 2012</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/linformatique-a-lecole/'>L'informatique a l'école</a></dd>
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||||
<dt>Fri 05 October 2012</dt>
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||||
<dd><a href='posts/%D/archlinux-made-simple/'>Archlinux made simple</a></dd>
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||||
<dt>Tue 25 September 2012</dt>
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||||
<dd><a href='posts/%D/les-systemes-de-fichiers/'>Les systèmes de fichiers</a></dd>
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||||
<dt>Tue 18 September 2012</dt>
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||||
<dd><a href='posts/%D/le-quenya-episode-o/'>Le Quenya - Épisode ø</a></dd>
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||||
<dt>Tue 18 September 2012</dt>
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||||
<dd><a href='posts/%D/update-a-propos-du-blog/'>Update a propos du blog</a></dd>
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||||
<dt>Sat 08 September 2012</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/introduction-a-bash-en-tant-que-language-de-programmation/'>Introduction a bash en tant que language de programmation.</a></dd>
|
||||
<dt>Thu 06 September 2012</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/les-differentes-couches-dun-systeme-dexploitation/'>Les différentes couches d'un système d'exploitation</a></dd>
|
||||
<dt>Mon 27 August 2012</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/la-programmation-expliquee-simplement/'>La programmation expliquée simplement</a></dd>
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||||
<dt>Wed 22 August 2012</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/gnulinux-pour-les-non-technophiles-ou-los-libre-pour-votre-grand-mere/'>GNU/Linux pour les non technophiles, ou l'OS libre pour votre grand-mère</a></dd>
|
||||
<dt>Sat 18 August 2012</dt>
|
||||
<dd><a href='posts/%D/debuts-presentation-etc/'>Débuts, présentation, etc...</a></dd>
|
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</dl>
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</section>
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</div><!--/span-->
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<div class="span3 well sidebar-nav" id="sidebar">
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<ul class="nav nav-list">
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<!-- Categories links -->
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<li class="nav-header"><h4><i class="icon-folder-close icon-large"></i> Categories</h4></li>
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<li>
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<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Hacking
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</li>
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<li>
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<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Language
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</a>
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</li>
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/notes/">
|
||||
<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Notes
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</li>
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<li>
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||||
<i class="icon-folder-open icon-large"></i>OSes
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</a>
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||||
</li>
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/programmation/">
|
||||
<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Programmation
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</a>
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||||
</li>
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<li>
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||||
<a href="//wxcafe.net/category/ranting/">
|
||||
<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Ranting
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</li>
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/teaching/">
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||||
<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Teaching
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||||
</a>
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</li>
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/tutorial/">
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||||
<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Tutorial
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||||
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||||
</li>
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||||
<li>
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||||
<a href="//wxcafe.net/category/tutoriel/">
|
||||
<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Tutoriel
|
||||
</a>
|
||||
</li>
|
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<hr>
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||||
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||||
<!-- Social links -->
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||||
<li class="nav-header"><h4><i class="icon-exchange"></i> social</h4></li>
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|
||||
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|
||||
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|
||||
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||||
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|
||||
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||||
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||||
popout:0;
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||||
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||||
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||||
<li><a href="https://twitter.com/wxcafe"><i class="icon-twitter icon-large"></i> Twitter</a></li>
|
||||
<li><a href="https://github.com/wxcafe"><i class="icon-github icon-large"></i> Github</a></li>
|
||||
<li><a href="mailto://wxcafe@wxcafe.net"><i class="icon-envelope icon-large"></i> Email</a></li>
|
||||
<li><a href="https://data.wxcafe.net/wxcafe.asc"><i class="icon-key icon-large"></i> Gpg</a></li>
|
||||
<li><a href="finger://wxcafe@wxcafe.net"><i class="icon-terminal icon-large"></i> Finger</a></li>
|
||||
<li><a href="http://leloop.org/where.html"><i class="icon-map-marker icon-large"></i> IRL</a></li>
|
||||
|
||||
<hr>
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||||
|
||||
<!-- Links -->
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||||
<li class="nav-header"><h4><i class="icon-external-link"></i> Links</h4></li>
|
||||
<li><a href="https://github.com/wxcafe/blog-source"><i class="icon-code icon-large "></i> Source!</a></li>
|
||||
<li><a href="http://paste.wxcafe.net"><i class="icon-paste icon-large "></i> Zerobin</a></li>
|
||||
<li><a href="http://git.wxcafe.net"><i class="icon-github-sign icon-large "></i> Public Git</a></li>
|
||||
<hr>
|
||||
|
||||
<!--- RSS feed -->
|
||||
<li class="nav-header"><h4><i class="icon-rss"></i> feeds</h4></li>
|
||||
<li><a href="//wxcafe.net/feeds/feed.rss.xml" rel="alternate"><i class="icon-bookmark-empty icon-large"></i> RSS</a></li>
|
||||
<li><a href="//wxcafe.net/feeds/feed.atom.xml" rel="alternate"><i class="icon-bookmark-empty icon-large"></i> Atom</a></li>
|
||||
|
||||
|
||||
</ul> </div><!--/.well -->
|
||||
</div><!--/row-->
|
||||
<hr>
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||||
<footer>
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||||
<address id="about">
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||||
Proudly powered by <a href="http://pelican.notmyidea.org/">Pelican</a>,
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||||
which takes great advantage of <a href="http://python.org">Python</a>.<br />
|
||||
Powered by <a href="https://github.com/getpelican/pelican-themes/tree/master/bootstrap2">bootstrap2</a> theme, thanks!
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||||
</address>
|
||||
</footer>
|
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</html>
|
1727
output/author/wxcafe.html
Normal file
1727
output/author/wxcafe.html
Normal file
@ -0,0 +1,1727 @@
|
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<title>Wxcafé - Wxcafe</title>
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|
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<!-- Le styles -->
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|
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|
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|
||||
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|
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|
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|
||||
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||||
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|
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|
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<div class="navbar navbar-fixed-top">
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|
||||
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<span class="icon-bar"></span>
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</a>
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||||
<a class="brand" href="//wxcafe.net/index.html">Wxcafé </a>
|
||||
<div class="nav-collapse">
|
||||
<ul class="nav">
|
||||
<li><a href="//wxcafe.net/archives.html"><i class="icon-th-list"></i> Archives</a></li>
|
||||
<li><a href="//wxcafe.net/pages/about/">A propos</a></li>
|
||||
<li class="divider-vertical"></li>
|
||||
<ul class="nav pull-right">
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||||
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||||
</ul>
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||||
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||||
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||||
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|
||||
<div class="container-fluid">
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||||
<div class="row">
|
||||
<div class="span9" id="content">
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/opensmtpd-debian/">OpenSMTPd comme serveur mail sous debian</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2014-11-07T13:04:00+01:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Fri 07 November 2014
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafé</a>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/tutorial/"><i class="icon-folder-open"></i>Tutorial</a>
|
||||
<br />
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
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||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
|
||||
<div class="summary"><p>J'avais dit il y a un certain temps que j'allais écrire un tutoriel expliquant
|
||||
comment gérer ses mails soi-même. Il se trouve que j'ai récemment décidé de
|
||||
changer le serveur qui héberge (entre autres) ce blog, et que ce dernier héberge
|
||||
aussi mes emails. J'ai donc totalement changé d'infrastructure quand a la
|
||||
gestion de mon système de mails.</p>
|
||||
<p>Ainsi, j'ai décidé de passer de Postfix a OpenSMTPd, changement que je voulais
|
||||
effectuer depuis un certain temps. <a href="https://opensmtpd.org">OpenSMTPd</a> est un
|
||||
projet originaire d'<a href="http://openbsd.org">OpenBSD</a> qui a pour but de fournir un
|
||||
serveur SMTP fiable, simple, rapide, et surtout sécurisé (les même buts que ceux
|
||||
qu'a le projet OpenBSD, globalement).</p>
|
||||
<p>Pour rappel, le système d'emails fonctionne d'une façon très simple : votre MUA
|
||||
(Mail User Agent, ou client email) contacte le MTA (Mail Transport Agent, ou
|
||||
serveur SMTP) de votre fournisseur email, qui contacte le MTA du fournisseur du
|
||||
destinataire, qui lui même contacte le MDA (Mail Delivery Agent) qui délivre le
|
||||
mail au destinataire.</p>
|
||||
<p>Si vous avez bien suivi, vous pouvez voir que je n'ai pas parlé de récupération
|
||||
ni de lecture des mails. C'est pour une raison simple, qui est que ces taches
|
||||
sont remplies par d'autres services encore (IMAP/POP pour la récupération depuis
|
||||
le serveur, des yeux pour la lecture).</p>
|
||||
<p>Or ce qui nous intéresse ici, ce n'est pas simplement d'envoyer et de recevoir
|
||||
des emails mais bien aussi de pouvoir les récupérer et les lire, et c'est pour
|
||||
ça que ce tutoriel ne parlera pas que d'OpenSMTPd mais aussi de
|
||||
<a href="http://dovecot.org/">Dovecot</a> qui fait office de serveur IMAP et
|
||||
<a href="http://www.ijs.si/software/amavisd/">amavis</a>/<a href="http://spamassassin.apache.org/">spamassassin</a>
|
||||
pour filtrer les mails entrants et sortants.
|
||||
Le schéma suivant explique la façon dont les mails sont gérés sur le système</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre> <span class="err">╭────────────────╮</span> <span class="err">╭──────────╮</span>
|
||||
<span class="err">│╭──────────────</span><span class="o">></span><span class="err">│────</span><span class="o">></span> <span class="n">to</span> <span class="n">filter</span> <span class="err">───</span><span class="o">></span><span class="err">│─╮</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="n">mail</span> <span class="n">in</span> <span class="err">││</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="n">amavis</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="err">───────────</span><span class="o">></span><span class="err">│╯</span> <span class="n">OpenSMTPd</span> <span class="err">╭──│</span><span class="o"><</span><span class="err">───</span> <span class="n">from</span> <span class="n">filter</span><span class="o"><</span><span class="err">───│</span><span class="o"><</span><span class="err">╯</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">╰──────────╯</span>
|
||||
<span class="n">mail</span> <span class="n">out</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">╭──────────╮</span>
|
||||
<span class="o"><</span><span class="err">───────────│</span><span class="o"><</span><span class="err">────────────┴─</span><span class="o">></span><span class="err">│─────</span><span class="o">></span> <span class="n">to</span> <span class="n">MDA</span> <span class="err">─────</span><span class="o">></span><span class="err">│─────────</span><span class="o">></span><span class="err">│──</span><span class="o">></span> <span class="n">to</span> <span class="n">user</span><span class="err">'</span><span class="n">s</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="n">dovecot</span> <span class="err">│</span> <span class="n">mailbox</span>
|
||||
<span class="err">╰────────────────╯</span> <span class="err">╰──────────╯</span>
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</pre></div>
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<p>Normalement, ceci devrait être a peu près clair.
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Pour expliquer vite fait, les emails entrants (venant des utilisateurs mais
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aussi d'autres correspondants) sont transmis a OpenSMTPd, qui envoie tout a
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<code>amavis</code>, qui vérifie a la fois les spams et les malwares pour les mails
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venants de l'exterieur, et qui signe avec DKIM pour les mails venants de
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nos utilisateurs, puis qui rentransmet les mails filtrés/signés a OpenSMTPd,
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qui a ce moment-ci trie en fonction de la destination : les mails gérés
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par le domaine vont via dovecot dans les boites mail des destinataires
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locaux, les mails exterieurs vont directement vers le MTA du serveur
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distant.</p>
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<p>Voyons comment mettre cela en place. Tout d'abord, il faut décider de la façon
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dont les différents services vont communiquer.</p>
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<p>Déjà, amavis étant configuré par défaut pour écouter (en SMTP) sur le port
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10024 et répondre sur le port 10025 quand il s'agit de filtrer et
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écouter sur le port 10026 et répondre sur le port 10027 quand il s'agit de
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signer, nous allons profiter de cette configuration et donc lui parler en SMTP
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sur ces ports.</p>
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<p>Quand a Dovecot, nous allons lui transmettre les emails en LMTP (Local Mail
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Transfer Protocol), non pas sur un port mais via un socket (dans ce cas précis,
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<code>/var/run/dovecot/lmtp</code>).</p>
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<p>Ainsi, pour reprendre le schéma présenté plus haut :</p>
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<div class="highlight"><pre> <span class="err">╭───────────────╮</span> <span class="err">╭───────────╮</span>
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<span class="err">│╭─────────────</span><span class="o">></span><span class="err">│──</span><span class="o">></span> <span class="n">SMTP</span> <span class="p">(</span><span class="mi">10026</span><span class="p">)</span> <span class="err">──</span><span class="o">></span><span class="err">│─╮</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="n">SMTP</span> <span class="n">in</span> <span class="err">││</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="n">amavis</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="err">────────</span><span class="o">></span> <span class="mi">25</span><span class="err">│╯</span> <span class="n">OpenSMTPd</span> <span class="err">╭──│</span><span class="o"><</span><span class="err">──</span> <span class="n">SMTP</span> <span class="p">(</span><span class="mi">10027</span><span class="p">)</span> <span class="o"><</span><span class="err">──│</span><span class="o"><</span><span class="err">╯</span> <span class="p">(</span><span class="n">sign</span><span class="p">)</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">╰───────────╯</span>
|
||||
<span class="n">SMTP</span> <span class="n">out</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="mi">25</span> <span class="o"><</span><span class="err">────────│</span><span class="o"><</span><span class="err">───────────╯</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="err">╰───────────────╯</span>
|
||||
</pre></div>
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||||
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||||
<p>Pour les mails sortants; et</p>
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<div class="highlight"><pre> <span class="err">╭───────────────╮</span> <span class="err">╭────────────╮</span>
|
||||
<span class="err">│╭─────────────</span><span class="o">></span><span class="err">│──</span><span class="o">></span> <span class="n">SMTP</span> <span class="p">(</span><span class="mi">10024</span><span class="p">)</span> <span class="err">──</span><span class="o">></span><span class="err">│─╮</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="n">SMTP</span> <span class="n">in</span> <span class="err">││</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="n">amavis</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="err">────────</span><span class="o">></span> <span class="mi">25</span><span class="err">│╯</span> <span class="n">OpenSMTPd</span> <span class="err">╭──│</span><span class="o"><</span><span class="err">──</span> <span class="n">SMTP</span> <span class="p">(</span><span class="mi">10025</span><span class="p">)</span> <span class="o"><</span><span class="err">──│</span><span class="o"><</span><span class="err">╯</span><span class="p">(</span><span class="n">filter</span><span class="p">)</span> <span class="err">│</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">╰────────────╯</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">╭────────────╮</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">╰─</span><span class="o">></span><span class="err">│──</span><span class="o">></span> <span class="n">LMTP</span> <span class="p">(</span><span class="n">socket</span><span class="p">)</span> <span class="err">─</span><span class="o">></span><span class="err">│───────────</span><span class="o">></span><span class="err">│──</span><span class="o">></span> <span class="n">to</span> <span class="n">user</span><span class="err">'</span><span class="n">s</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="n">dovecot</span> <span class="err">│</span> <span class="n">mailbox</span>
|
||||
<span class="err">╰───────────────╯</span> <span class="err">╰────────────╯</span>
|
||||
</pre></div>
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||||
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||||
<p>Pour les mails entrants.</p>
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<p>Maintenant que la théorie est claire, mettons en place tout cela. Je me baserai
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ici sur le fait que vous utilisiez une plateforme Debian ou OpenBSD. Pour
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||||
d'autres plateformes, la configuration devrait être sensiblement la même</p>
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<p>(Vous aurez besoin de certificats SSL pour ce guide, même self-signés.
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||||
Si vous ne savez pas comment en créer, vous pouvez aller voir <a href="http://wxcafe.net/posts/05/30/14/SSL-ou-la-securite-sur-internet/">ce
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||||
post</a>)</p>
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||||
<p>Tout d'abord, commençons par installer les programmes nécessaires :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">apt</span><span class="o">-</span><span class="n">get</span> <span class="n">install</span> <span class="n">opensmtpd</span> <span class="n">dovecot</span> <span class="n">dovecot</span><span class="o">-</span><span class="n">pigeonhole</span> <span class="n">amavisd</span><span class="o">-</span><span class="n">new</span> <span class="n">dovecot</span><span class="o">-</span><span class="n">managesieved</span>
|
||||
<span class="n">sudo</span> <span class="n">pkg_add</span> <span class="n">dovecot</span> <span class="n">dovecot</span><span class="o">-</span><span class="n">pigeonhole</span> <span class="n">amavisd</span><span class="o">-</span><span class="n">new</span>
|
||||
</pre></div>
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<p>Continuons en configurant OpenSMTPd tel que nous avons vu plus haut :</p>
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<p><code>/etc/smtpd.conf</code></p>
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<div class="highlight"><pre><span class="err">#</span> <span class="nx">This</span> <span class="nx">is</span> <span class="nx">the</span> <span class="nx">smtpd</span> <span class="nx">server</span> <span class="nx">system</span><span class="na">-wide</span> <span class="nx">configuration</span> <span class="nx">file.</span>
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="nx">See</span> <span class="nx">smtpd.conf</span><span class="p">(</span><span class="mi">5</span><span class="p">)</span> <span class="nb">for</span> <span class="nx">more</span> <span class="nx">information.</span>
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<span class="err">##</span> <span class="nx">Certs</span>
|
||||
<span class="nx">pki</span> <span class="nx">exem.pl</span> <span class="nx">certificate</span> <span class="s2">"/etc/certs/exem.pl.crt"</span>
|
||||
<span class="nx">pki</span> <span class="nx">exem.pl</span> <span class="nb">key</span> <span class="s2">"/etc/certs/exem.pl.key"</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">##</span> <span class="nx">Ports</span> <span class="k">to</span> <span class="nb">listen</span> <span class="k">on</span><span class="p">,</span> <span class="ow">and</span> <span class="nx">how</span> <span class="k">to</span> <span class="nb">listen</span> <span class="k">on</span> <span class="nx">them</span>
|
||||
<span class="nb">listen</span> <span class="k">on</span> <span class="nx">eth0</span> <span class="nb">port</span> <span class="mi">25</span> <span class="nx">tls</span> <span class="nx">pki</span> <span class="nx">exem.pl</span> <span class="nb">hostname</span> <span class="nx">exem.pl</span> <span class="nb">auth</span><span class="na">-optional</span>
|
||||
<span class="nb">listen</span> <span class="k">on</span> <span class="nx">eth0</span> <span class="nb">port</span> <span class="mi">465</span> <span class="nx">tls</span><span class="na">-require</span> <span class="nx">pki</span> <span class="nx">exem.pl</span> <span class="nb">hostname</span> <span class="nx">exem.pl</span> <span class="nb">auth</span> <span class="nx">mask</span><span class="na">-source</span>
|
||||
<span class="nb">listen</span> <span class="k">on</span> <span class="nx">eth0</span> <span class="nb">port</span> <span class="mi">587</span> <span class="nx">tls</span><span class="na">-require</span> <span class="nx">pki</span> <span class="nx">exem.pl</span> <span class="nb">hostname</span> <span class="nx">exem.pl</span> <span class="nb">auth</span> <span class="nx">mask</span><span class="na">-source</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">##</span> <span class="nx">Aliases</span>
|
||||
<span class="nb">table</span> <span class="nx">aliases</span> <span class="nb">file</span><span class="p">:/</span><span class="nx">etc</span><span class="p">/</span><span class="nx">aliases</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="nx">coming</span> <span class="nb">from</span> <span class="nx">amavisd</span><span class="p">,</span> <span class="nb">checked</span> <span class="nb">for</span> <span class="nx">spam</span><span class="p">/</span><span class="nx">malware</span>
|
||||
<span class="nb">listen</span> <span class="k">on</span> <span class="nx">lo</span> <span class="nb">port</span> <span class="mi">10025</span> <span class="kt">tag</span> <span class="nx">Filtered</span>
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="nx">coming</span> <span class="nb">from</span> <span class="nx">amavisd</span><span class="p">,</span> <span class="nx">signed</span> <span class="k">with</span> <span class="nx">DKIM</span>
|
||||
<span class="nb">listen</span> <span class="k">on</span> <span class="nx">lo</span> <span class="nb">port</span> <span class="mi">10027</span> <span class="kt">tag</span> <span class="nx">Signed</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">##</span> <span class="nx">Receiving</span>
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="k">if</span> <span class="nx">the</span> <span class="p">(</span><span class="nx">incoming</span><span class="p">)</span> <span class="nx">mail</span> <span class="nx">has</span> <span class="nx">been</span> <span class="nx">through</span> <span class="nx">amavisd</span><span class="p">,</span> <span class="nx">then</span> <span class="nx">we</span> <span class="nx">can</span> <span class="nx">deliver</span> <span class="nx">it</span>
|
||||
<span class="nb">accept</span> <span class="nx">tagged</span> <span class="nx">Filtered</span> <span class="nb">for</span> <span class="nb">any</span> <span class="nx">alias</span> <span class="o"><</span><span class="nx">aliases</span><span class="o">></span> <span class="nx">deliver</span> <span class="k">to</span> <span class="nx">lmtp</span> <span class="s2">"/var/run/dovecot/lmtp"</span>
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="nx">we</span> <span class="nx">directly</span> <span class="nx">tranfer</span> <span class="nx">incoming</span> <span class="nx">mail</span> <span class="k">to</span> <span class="nx">amavisd</span> <span class="k">to</span> <span class="nx">be</span> <span class="nb">checked</span>
|
||||
<span class="nb">accept</span> <span class="nb">from</span> <span class="nb">any</span> <span class="nb">for</span> <span class="nx">domain</span> <span class="s2">"exem.pl"</span> <span class="nx">relay</span> <span class="nx">via</span> <span class="s2">"smtp://localhost:10024"</span>
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="nx">we</span> <span class="nx">have</span> <span class="k">to</span> <span class="nx">put</span> <span class="nx">these</span> <span class="n">lines</span> <span class="k">in</span> <span class="nx">this</span> <span class="k">order</span> <span class="k">to</span> <span class="nx">avoid</span> <span class="nx">infinite</span> <span class="nx">loops</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">##</span> <span class="nx">Sending</span>
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="k">if</span> <span class="nx">the</span> <span class="p">(</span><span class="nx">outgoint</span><span class="p">)</span> <span class="nx">mail</span> <span class="nx">has</span> <span class="nx">been</span> <span class="nx">through</span> <span class="nx">amavisd</span><span class="p">,</span> <span class="nx">then</span> <span class="nx">we</span> <span class="nx">can</span> <span class="nx">deliver</span> <span class="nx">it</span>
|
||||
<span class="nb">accept</span> <span class="nx">tagged</span> <span class="nx">Signed</span> <span class="nb">for</span> <span class="nb">any</span> <span class="nx">relay</span>
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="nx">we</span> <span class="nx">tranfer</span> <span class="nx">the</span> <span class="nx">outgoing</span> <span class="nx">mail</span> <span class="k">to</span> <span class="nx">amavisd</span> <span class="k">to</span> <span class="nx">be</span> <span class="nx">signed</span>
|
||||
<span class="nb">accept</span> <span class="nb">for</span> <span class="nb">any</span> <span class="nx">relay</span> <span class="nx">via</span> <span class="s2">"smtp://localhost:10026"</span>
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="nx">same</span><span class="p">,</span> <span class="nx">we</span> <span class="nx">have</span> <span class="k">to</span> <span class="nx">put</span> <span class="nx">these</span> <span class="n">lines</span> <span class="k">in</span> <span class="nx">this</span> <span class="k">order</span> <span class="ow">or</span> <span class="nx">infinite</span> <span class="nx">loops...</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
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||||
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||||
<p>Expliquons un peu ce fichier de configuration :</p>
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<ul>
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<li>Tout d'abord, le paragraphe nommé "Certs" contient les déclaration
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d'emplacement des certificats SSL.</li>
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<li>Ensuite, le paragraphe contenant les ports externes sur lesquels nous écoutons :
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port 25 avec TLS optionel et ports 465 et 587 avec TLS obligatoire</li>
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||||
<li>Les alias sont définis juste après</li>
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<li>Le paragraphe suivant contient les ports locaux sur lesquels nous écoutons :
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||||
10025 (port de sortie du filtre de amavis) dont on taggue les mails sortants
|
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comme "Filtered" et 10027 (port de sortie des mails signés par amavis) dont on
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||||
taggue les mails sortants comme "Signed"</li>
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<li>Nous avons ensuite le paragraphe qui traite les mails rentrants. Si le mail
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traité est taggué comme Filtered, alors il a été vérifié par amavis, et on
|
||||
peut donc le transmettre au destinataire. Sinon, c'est qu'il n'a pas encore
|
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été vérifié par amavis, donc on lui transmet pour analyse (sur le port 10024
|
||||
donc). Il est important de mettre les déclarations dans ce sens, car la
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||||
première règle qui matche l'état du paquet est appliquée. Ici, la deuxième
|
||||
ligne matchant tous les mails arrivant et la première seulement ceux filtrés,
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||||
inverser leur sens voudrait dire que les mails seraient toujours renvoyés a
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||||
amavis</li>
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||||
<li>Enfin, le dernier paragraphe traite les mails sortants. De la même façon que
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||||
pour le paragraphe précédent, si le mail sortant est déjà taggué comme Signed
|
||||
on le transmet au MTA du destinataire, sinon il n'a pas encore été signé par
|
||||
DKIM par amavis et on le transmet donc a amavis pour qu'il le signe. Le
|
||||
problème de l'ordre des lignes se pose encore, pour la même raison qu'au
|
||||
dessus.</li>
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||||
</ul>
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||||
<p>Nous allons maintenant configurer dovecot. Comme nous l'avons vu, dovecot doit
|
||||
écouter en LMTP via la socket <code>/var/run/dovecot/lmtp</code> et transmettre les
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emails a la boite email de l'utilisateur. Il serait aussi interessant
|
||||
qu'il nous permette de récuperer les mails. Pour cette configuration, on ne
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||||
mettra en place que du IMAPS. Cependant, si vous voulez mettre en place du
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||||
POP3[s], différents guides sont trouvables facilement sur internet.</p>
|
||||
<p><code>/etc/dovecot/dovecot.conf</code></p>
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<div class="highlight"><pre><span class="cp">## Dovecot configuration file</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># basic config</span>
|
||||
<span class="n">info_log_path</span> <span class="o">=</span> <span class="o">/</span><span class="n">var</span><span class="o">/</span><span class="n">log</span><span class="o">/</span><span class="n">dovecot</span><span class="o">-</span><span class="n">info</span><span class="p">.</span><span class="n">log</span>
|
||||
<span class="n">log_path</span> <span class="o">=</span> <span class="o">/</span><span class="n">var</span><span class="o">/</span><span class="n">log</span><span class="o">/</span><span class="n">dovecot</span><span class="p">.</span><span class="n">log</span>
|
||||
<span class="n">log_timestamp</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"%Y-%m-%d %H:%M:%S "</span>
|
||||
<span class="n">mail_location</span> <span class="o">=</span> <span class="n">maildir</span><span class="o">:%</span><span class="n">h</span><span class="o">/</span><span class="n">mail</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># authentication</span>
|
||||
<span class="n">passdb</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">driver</span> <span class="o">=</span> <span class="n">pam</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
<span class="n">userdb</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">driver</span> <span class="o">=</span> <span class="n">passwd</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># the protocols we use</span>
|
||||
<span class="n">protocols</span> <span class="o">=</span> <span class="n">imap</span> <span class="n">lmtp</span> <span class="n">sieve</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># ssl config</span>
|
||||
<span class="n">ssl_cert</span> <span class="o">=</span> <span class="o"></</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">exem</span><span class="p">.</span><span class="n">pl</span><span class="p">.</span><span class="n">cert</span>
|
||||
<span class="n">ssl_key</span> <span class="o">=</span> <span class="o"></</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">exem</span><span class="p">.</span><span class="n">pl</span><span class="p">.</span><span class="n">key</span>
|
||||
<span class="n">ssl_cipher_list</span> <span class="o">=</span> <span class="n">HIGH</span><span class="o">+</span><span class="n">kEDH</span><span class="o">:</span><span class="n">HIGH</span><span class="o">+</span><span class="n">kEECDH</span><span class="o">:</span><span class="n">HIGH</span><span class="o">:!</span><span class="n">PSK</span><span class="o">:!</span><span class="n">SRP</span><span class="o">:!</span><span class="mi">3</span><span class="n">DES</span><span class="o">:!</span><span class="n">aNULL</span>
|
||||
<span class="n">ssl</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp">## configuring services </span>
|
||||
<span class="cp"># disables imap login without SSL (yes dovecot is dumb that way)</span>
|
||||
<span class="n">service</span> <span class="n">imap</span><span class="o">-</span><span class="n">login</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">inet_listener</span> <span class="n">imap</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">port</span><span class="o">=</span><span class="mi">0</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">service</span> <span class="n">lmtp</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">unix_listener</span> <span class="n">lmtp</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">mode</span> <span class="o">=</span> <span class="mo">0666</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp">## configuring protocols</span>
|
||||
<span class="cp"># the dovecot lda, we set it to use sieve</span>
|
||||
<span class="n">protocol</span> <span class="n">lda</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">mail_plugins</span> <span class="o">=</span> <span class="err">$</span><span class="n">mail_plugins</span> <span class="n">sieve</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">protocol</span> <span class="n">lmtp</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">postmaster_address</span> <span class="o">=</span> <span class="n">whoever</span><span class="err">@</span><span class="n">exem</span><span class="p">.</span><span class="n">pl</span>
|
||||
<span class="n">mail_plugins</span> <span class="o">=</span> <span class="err">$</span><span class="n">mail_plugins</span> <span class="n">sieve</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">plugin</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">sieve</span> <span class="o">=</span> <span class="o">~/</span><span class="p">.</span><span class="n">dovecot</span><span class="p">.</span><span class="n">sieve</span>
|
||||
<span class="n">sieve_dir</span> <span class="o">=</span> <span class="o">~/</span><span class="n">sieve</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p><strong>ATTENTION: Sous OpenBSD, remplacez</strong></p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">passdb</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">driver</span> <span class="o">=</span> <span class="n">pam</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p><strong>par</strong></p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">passdb</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">driver</span> <span class="o">=</span> <span class="n">bsdauth</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p><strong>pour identifier les utilisateurs système</strong></p>
|
||||
<p>Ici aussi, voyons comment ce fichier est structuré :</p>
|
||||
<ul>
|
||||
<li>Tout d'abord, les configurations de base : ou iront les logs, comment formater
|
||||
leur datation, et l'endroit ou seront stockés les mails des utilisateurs.</li>
|
||||
<li>Nous configurons ensuite la gestion de l'authentification des utilisateurs.
|
||||
Ici nous identifions les utilisateurs avec le fichier /etc/passwd et leurs
|
||||
mots de passe avec PAM (ou BSDAuth)</li>
|
||||
<li>Nous configurons ensuite les protocoles que nous servons. Ici, nous voulons de
|
||||
l'IMAPS, du LMTP local et Sieve (qui sert pour trier les messages).</li>
|
||||
<li>Nous configurons le SSL</li>
|
||||
<li>Le section suivante contient la configuration des services. Nous avons en
|
||||
premier lieu le service IMAP, dont la configuration sert uniquement a
|
||||
désactiver IMAP. En effet, dovecot ne permet d'activer IMAPS qu'en activant
|
||||
IMAP avec. Comme nous ne voulons pas d'IMAP sans SSL, nous le désactivons.
|
||||
La configuration de lmtp sert a attribuer des permissions plus correctes au
|
||||
fifo qu'il utilise</li>
|
||||
<li>Nous configurons maintenant les protocoles, pour faire fonctionner Sieve</li>
|
||||
<li>enfin, nous configurons le plugin sieve en lui indiquant quel fichier et
|
||||
quel dossier utiliser pour sa configuration.</li>
|
||||
</ul>
|
||||
<p>Enfin, il nous reste a configurer amavis. Comme expliqué, amavis va nous servir
|
||||
a deux choses : signer les emails sortants, et filtrer les emails entrants. Il
|
||||
doit donc écouter sur les port 10026 pour les signatures et 10024 pour le
|
||||
filtrage, et répondre respectivement sur les ports 10027 et 10025 (le tout, en
|
||||
SMTP. Comme toutes les transactions se font sur le loopback, il n'y a aucun
|
||||
risque a utiliser des protocoles non chiffrés.
|
||||
Pour OpenBSD, pensez a copier la configuration par défaut depuis
|
||||
<code>/usr/local/share/examples/amavisd-new/amavisd.conf</code> et ajoutez les
|
||||
modifications nécessaires a la fin du fichier.</p>
|
||||
<p><code>/etc/amavis/conf.d/99-local.conf</code> (debian)
|
||||
<code>/etc/amavis.conf</code> (OpenBSD)</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">use</span> <span class="n">strict</span><span class="p">;</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">$</span><span class="n">enable_dkim_verification</span> <span class="o">=</span> <span class="mi">1</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="err">$</span><span class="n">enable_dkim_signing</span> <span class="o">=</span> <span class="mi">1</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">dkim_key</span><span class="p">(</span><span class="s">"exem.pl"</span><span class="p">,</span> <span class="s">"main"</span><span class="p">,</span> <span class="s">"/etc/certs/dkim.key"</span> <span class="p">);</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">@</span><span class="n">dkim_signature_options_bysender_maps</span> <span class="o">=</span> <span class="p">(</span>
|
||||
<span class="p">{</span> <span class="sc">'.'</span> <span class="o">=></span>
|
||||
<span class="p">{</span> <span class="n">ttl</span> <span class="o">=></span> <span class="mi">21</span><span class="o">*</span><span class="mi">24</span><span class="o">*</span><span class="mi">3600</span><span class="p">,</span> <span class="n">c</span> <span class="o">=></span> <span class="err">'</span><span class="n">relaxed</span><span class="o">/</span><span class="n">simple</span><span class="err">'</span> <span class="p">}</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
<span class="p">);</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">$</span><span class="n">inet_socket_port</span> <span class="o">=</span> <span class="p">[</span><span class="mi">10024</span><span class="p">,</span> <span class="mi">10026</span><span class="p">];</span>
|
||||
<span class="err">$</span><span class="n">policy_bank</span><span class="p">{</span><span class="err">'</span><span class="n">MYNETS</span><span class="err">'</span><span class="p">}</span> <span class="o">=</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">originating</span> <span class="o">=></span> <span class="mi">1</span><span class="p">,</span>
|
||||
<span class="n">os_fingerprint_method</span> <span class="o">=></span> <span class="n">undef</span><span class="p">,</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">$</span><span class="n">interface_policy</span><span class="p">{</span><span class="err">'</span><span class="mi">10026</span><span class="err">'</span><span class="p">}</span> <span class="o">=</span> <span class="err">'</span><span class="n">ORIGINATING</span><span class="err">'</span><span class="p">;</span>
|
||||
|
||||
<span class="err">$</span><span class="n">policy_bank</span><span class="p">{</span><span class="err">'</span><span class="n">ORIGINATING</span><span class="err">'</span><span class="p">}</span> <span class="o">=</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">originating</span> <span class="o">=></span> <span class="mi">1</span><span class="p">,</span>
|
||||
<span class="n">allow_disclaimers</span> <span class="o">=></span> <span class="mi">1</span><span class="p">,</span>
|
||||
<span class="n">virus_admin_maps</span> <span class="o">=></span> <span class="p">[</span><span class="s">"root\@$mydomain"</span><span class="p">],</span>
|
||||
<span class="n">spam_admin_maps</span> <span class="o">=></span> <span class="p">[</span><span class="s">"root\@$mydomain"</span><span class="p">],</span>
|
||||
<span class="n">warnbadhsender</span> <span class="o">=></span> <span class="mi">1</span><span class="p">,</span>
|
||||
<span class="n">forward_method</span> <span class="o">=></span> <span class="err">'</span><span class="n">smtp</span><span class="o">:</span><span class="n">localhost</span><span class="o">:</span><span class="mi">10027</span><span class="err">'</span><span class="p">,</span>
|
||||
<span class="n">smtpd_discard_ehlo_keywords</span> <span class="o">=></span> <span class="p">[</span><span class="err">'</span><span class="mi">8</span><span class="n">BITMIME</span><span class="err">'</span><span class="p">],</span>
|
||||
<span class="n">bypass_banned_checks_maps</span> <span class="o">=></span> <span class="p">[</span><span class="mi">1</span><span class="p">],</span>
|
||||
<span class="n">terminate_dsn_on_notify_success</span> <span class="o">=></span> <span class="mi">0</span><span class="p">,</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp">#------------ Do not modify anything below this line -------------</span>
|
||||
<span class="mi">1</span><span class="p">;</span> <span class="err">#</span> <span class="n">ensure</span> <span class="n">a</span> <span class="n">defined</span> <span class="k">return</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>A nouveau, expliquons ce fichier :
|
||||
- le premier paragraphe définit que nous voulons qu'amavis signe les emails
|
||||
sortants, vérifie la signature DKIM des emails rentrants, et l'endroit ou se
|
||||
trouve la clé privée servant a signer les emails.
|
||||
- le second définit les options DKIM que nous souhaitons utiliser comme défaut.
|
||||
Je vous invite a consulter la <a href="https://tools.ietf.org/html/rfc4871">RFC 4871</a>
|
||||
- nous définissons ensuite les ports sur lesquels nous allons écouter, puis les
|
||||
paramètres que nous utiliserons pour les emails venant de nos utilisateurs :
|
||||
ils seront traités comme "originating" et nous ne vérifierons pas l'OS duquel
|
||||
ils viennent.
|
||||
- nous savons que les emails venants du port 10026 sont sortants, nous les
|
||||
traitons donc comme tel
|
||||
- le paragraphe suivant décrit le traitement que nous faisons subir aux emails
|
||||
sortants : tout d'abord, nous réaffirmons qu'ils viennent bien de notre
|
||||
serveur. Nous autorisons les disclaimers (voire encore une fois la <a href="https://tools.ietf.org/html/rfc4871">RFC
|
||||
4871</a>. Nous déclarons l'adresse a
|
||||
prévenir en cas de spam/virus venants de notre système, et que nous voulons
|
||||
être prévenus. Nous déclarons ou envoyer les mails une fois signés et filtrés,
|
||||
puis qu'il est nécessaire de convertir les emails au format 7 bits avant de
|
||||
les envoyer au MTA, que nous autorisons tous les types et noms de fichiers, et
|
||||
les notifications de succès d'envoi. Et voila!</p>
|
||||
<p>Vous avez pu remarquer qu'a aucun moment nous ne configurions ni la signature
|
||||
des emails sortants ni le filtrage des emails entrants. Ces paramètres sont en
|
||||
fait inclus par défaut dans amavis.</p>
|
||||
<p>Il nous reste cependant quelques opérations a faire, encore.
|
||||
Tout d'abord, il nous faut générer notre clé DKIM. Pour cela, il existe
|
||||
différentes méthodes, j'ai personnellement utilisé opendkim (<a href="https://www.digitalocean.com/community/tutorials/how-to-install-and-configure-dkim-with-postfix-on-debian-wheezy">un
|
||||
tutorial</a>)
|
||||
mais de nombreuses autre méthodes existent.
|
||||
Il nous reste encore a configurer spamassassin :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="cp">#rewrite_header Subject *****SPAM*****</span>
|
||||
<span class="cp"># report_safe 1</span>
|
||||
<span class="n">required_score</span> <span class="mf">2.0</span>
|
||||
<span class="cp"># use_bayes 1</span>
|
||||
<span class="cp"># bayes_auto_learn 1</span>
|
||||
<span class="cp"># bayes_ignore_header X-Bogosity</span>
|
||||
<span class="cp"># bayes_ignore_header X-Spam-Flag</span>
|
||||
<span class="cp"># bayes_ignore_header X-Spam-Status</span>
|
||||
<span class="n">ifplugin</span> <span class="n">Mail</span><span class="o">::</span><span class="n">SpamAssassin</span><span class="o">::</span><span class="n">Plugin</span><span class="o">::</span><span class="n">Shortcircuit</span>
|
||||
<span class="cp"># shortcircuit USER_IN_WHITELIST on</span>
|
||||
<span class="cp"># shortcircuit USER_IN_DEF_WHITELIST on</span>
|
||||
<span class="cp"># shortcircuit USER_IN_ALL_SPAM_TO on</span>
|
||||
<span class="cp"># shortcircuit SUBJECT_IN_WHITELIST on</span>
|
||||
<span class="cp"># shortcircuit USER_IN_BLACKLIST on</span>
|
||||
<span class="cp"># shortcircuit USER_IN_BLACKLIST_TO on</span>
|
||||
<span class="cp"># shortcircuit SUBJECT_IN_BLACKLIST on</span>
|
||||
<span class="n">shortcircuit</span> <span class="n">ALL_TRUSTED</span> <span class="n">off</span>
|
||||
<span class="cp"># shortcircuit BAYES_99 spam</span>
|
||||
<span class="cp"># shortcircuit BAYES_00 ham</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">endif</span> <span class="err">#</span> <span class="n">Mail</span><span class="o">::</span><span class="n">SpamAssassin</span><span class="o">::</span><span class="n">Plugin</span><span class="o">::</span><span class="n">Shortcircuit</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Comme vous pouvez le voir, les modifications se résument globalement a baisser
|
||||
le required_score pour ma part.</p>
|
||||
<p>Pour finir, activez les services nécessaires : opensmtpd, dovecot, amavisd, et
|
||||
spamassassin, et tout devrait fonctionner parfaitement</p>
|
||||
<p>Bon courage pour votre hosting de mail ensuite...</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/freebsd-online-mfsbsd/">Installer FreeBSD sur un serveur Online avec MfsBSD</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2014-08-28T12:16:00+02:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Thu 28 August 2014
|
||||
</span>
|
||||
<br />
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||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
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||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/tutoriel/"><i class="icon-folder-open"></i>Tutoriel</a>
|
||||
<br />
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||||
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||||
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||||
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||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
|
||||
<div class="summary"><p>J'ai récemment eu l'occasion de louer un serveur chez Online.net (filiale de Illiad)
|
||||
Voulant depuis pas mal de temps gérer un serveur sous FreeBSD (et tester <a href="http://bhyve.org/">bhyve</a>)
|
||||
et n'ayant pour différentes raisons pas eu l'occasion de le faire sur mon
|
||||
<a href="http://home.wxcafe.net">serveur auto-hebergé</a> ni sur <a href="http://wxcafe.net">ce serveur ci</a>,
|
||||
j'ai commencé a chercher comment le faire sur ce serveur.</p>
|
||||
<p>Étant donné que Online ne propose pas directement d'image FreeBSD sur ses serveurs, il m'a fallu
|
||||
chercher un peu plus loin. Il se trouve que <a href="http://forum.online.net/index.php?/topic/3557-installation-de-freebsd-91-amd64-sur-une-dedibox-lt15k-2013/">ce post</a> sur les forums
|
||||
d'online explique une procédure, mais celle-ci ne fonctionnait pas pour mon serveur en particulier. </p>
|
||||
<p>J'ai donc cherché un peu sur internet, puis demandé sur irc (#freebsd-fr@freenode),
|
||||
ou l'on m'a dirigé vers <a href="http://mfsbsd.vx.sk/">mfsbsd</a>, un projet d'installeur
|
||||
alternatif, minimaliste et simplifié pour FreeBSD.</p>
|
||||
<p>Pour installer FreeBSD sur votre serveur, donc, il vous faudra accéder a une
|
||||
console KVM (dans mon cas personnel, iLO). Cela doit être faisable depuis le
|
||||
panel Online. Une fois cela fait, lancez une console, puis téléchargez l'image
|
||||
mfsbsd. Dans la console iLO, choisissez de booter sur une image CD/DVD, puis
|
||||
choisissez l'image mfsbsd. Ensuite, rebootez le serveur. Choisissez de booter
|
||||
sur l'image CD/DVD (F11 puis 1). Une fois ceci fait, un FreeBSD a l'air tout
|
||||
a fait classique va démarrer. Une fois ceci fait, la partie importante arrive:
|
||||
mfsbsd contient un script d'installation root-on-zfs, nommé logiquement
|
||||
zfsinstall, qui va se charger de tout le travail pour nous.</p>
|
||||
<p>Utilisez donc ce script ainsi : </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="cp"># tout d'abord, wipons le MBR :</span>
|
||||
<span class="n">dd</span> <span class="o"><</span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">zero</span> <span class="o">></span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">da0</span> <span class="n">count</span><span class="o">=</span><span class="mi">1</span>
|
||||
<span class="cp"># maintenant, installons le système</span>
|
||||
<span class="n">zfsinstall</span> <span class="o">-</span><span class="n">g</span> <span class="n">da0</span> <span class="o">-</span><span class="n">u</span> <span class="n">ftp</span><span class="o">:</span><span class="c1">//ftp.freebsd.org/pub/FreeBSD/releases/amd64/10.0-RELEASE/ -s 2G -p root -c</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Avec <code>-g da0</code> votre disque dur principal, <code>-s 2G</code> la quantité de swap désirée,
|
||||
<code>-p root</code> le nom du zpool, et <code>-c</code> pour activer la compression. D'autres options
|
||||
sont disponibles, je vous invite a faire un <code>zfsinstall -h</code> si mon setup ne vous
|
||||
convient pas.</p>
|
||||
<p>Une fois ceci fait, faites un chroot dans /mnt (ou doit se trouver le nouveau
|
||||
système) et éditez /etc/rc.conf :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">zfs_load</span><span class="o">=</span><span class="s">"YES"</span>
|
||||
<span class="n">sshd_load</span><span class="o">=</span><span class="s">"YES</span>
|
||||
<span class="n">hostname</span><span class="o">=</span><span class="s">"whatever"</span>
|
||||
<span class="n">ifconfig_igb0</span><span class="o">=</span><span class="s">"DHCP"</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Remplacez whatever par votre hostname, et igb0 par le nom de votre interface
|
||||
physique connectée a internet. Quittez le chroot, rebootez, et voila, vous avez
|
||||
maintenant un système FreeBSD tout propre installé sur zfs a découvrir et
|
||||
utiliser!</p>
|
||||
<p>Voila, c'est la fin de ce tutoriel.
|
||||
(Cela dit, bon courage pour tester bhyve, vu que l'IPv6 chez online est... peu
|
||||
crédible, disons)</p>
|
||||
<p>Bon sinon sur d'autres sujets, j'ai mis en place des bots twitter
|
||||
<a href="https://twitter.com/wxcafe_ebooks">wxcafe_ebooks</a>,
|
||||
<a href="https://twitter.com/petitefanfare">petitefanfare</a>,
|
||||
<a href="https://twitter.com/capet_ebooks">capet_ebooks</a>,
|
||||
<a href="https://twitter.com/zengisse">zengisse</a>,
|
||||
et <a href="https://wxcafe.net/kim_ebooks">kim_ebooks</a>. Ils sont tous basés sur <a href="https://github.com/wxcafe/ebooks_example">ce
|
||||
code</a>, qui vient de
|
||||
<a href="https://twitter.com/m1sp">@m1sp</a>
|
||||
(<a href="https://github.com/twitter_ebooks">github.com/twitter_ebooks</a>). Donc voila.</p>
|
||||
<p>A plus</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/SSL-ou-la-securite-sur-internet/">SSL ou la sécurité sur l'internet</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2014-05-30T08:25:00+02:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Fri 30 May 2014
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
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||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/notes/"><i class="icon-folder-open"></i>Notes</a>
|
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<br />
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||||
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||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
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||||
<div class="summary"><p><em>Disclaimer: Ce billet est écrit après le visionnage de la conférence de Moxie
|
||||
Marlinspike suivante: <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ibF36Yyeehw">More Tricks for Defeating SSL</a>,
|
||||
présentée a la DefCon 17 (en 2011), et la lecture du billet suivant:
|
||||
<a href="http://www.thoughtcrime.org/blog/lavabit-critique/">A Critique of Lavabit</a>,
|
||||
ce qui peut avoir l'effet de rendre légèrement parano. Si vous considérez que
|
||||
c'est le cas ici, veuillez ne pas tenir compte de ce billet (et vous pouvez dès
|
||||
a présent dire coucou aux différentes personnes qui écoutent votre connection)</em></p>
|
||||
<p>Si vous venez ici souvent (vous devriez), et que vous utilisez SSL pour vous
|
||||
connecter a ce site (vous devriez, vraiment, dans ce cas), vous avez peut être
|
||||
remarqué quelque chose récemment : il se trouve que le certificat qui permet de
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desservir ce site a changé.</p>
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<p>Cela fait suite aux évènements évoqués dans le <em>Disclaimer</em>, mais aussi a des
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doigts sortis d'un endroit particulier du corps de l'admin/auteur de ce "blog",
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qui a pris <strong>enfin</strong> les 5 minutes nécessaires a la compréhension superficielle
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du fonctionnement de SSL, et les 10 nécessaires a la mise en place d'un système
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fonctionnel utilisant cette compréhension récemment acquise.</p>
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<p>Bref, le certificat a changé. Mais de quelle façon, vous demandez vous peut
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être (ou pas, mais bon, je vais expliquer de toute façon). Et bien c'est très
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simple : il existait auparavant un certificat pour <code>wxcafe.net</code>, un pour
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<code>paste.wxcafe.net</code>, un pour <code>mail.wxcafe.net</code>, etc... Bref, un certificat
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différent pour chaque sous-domaine.</p>
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<p>Il s'avère que c'est a la fois très peu pratique a utiliser (les utilisateurs
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doivent ajouter chaque certificat a leur navigateur séparément, chaque
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changement de sous-domaine conduit a un message d'erreur, etc) et pas plus
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sécurisé que d'avoir un seul certificat wildcard. J'ai donc généré un certificat
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pour <code>*.wxcafe.net</code> hier, et il sera dorénavant utilisé pour tous les
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sous-domaine de <code>wxcafe.net</code>; et un certificat pour <code>wxcafe.net</code>, qui ne matche
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pas <code>*.wxcafe.net</code>, et qui sera donc utilisé... bah pour <code>wxcafe.net</code>.</p>
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<p>Il serait préférable de faire des redirections automatiques des adresses http
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vers les adresses https, cependant, étant donné que le certificat est
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self-signed, il me semble préférable que l'arrivée sur le site ne commence pas
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par une page firefox disant "Something's Wrong!", et ces redirections ne seront
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donc pas mises en place.</p>
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<p>De plus, après la lecture de l'article de blog sur Lavabit dont le lien est plus
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haut, il semble intéressant (et assez important) de faire en sorte que le
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serveur utilise en priorité (et si possible, uniquement) des ciphers supportant
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PFS, soit EDH et EECDH (Ephemeral Diffie-Helmann et la version Elliptic Curves
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de ce même algorithme). Cela permet de faire en sorte que toutes les
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communications avec ce serveur soient future-proof, c'est a dire que, même si
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quelqu'un récupérait la clé privée, elle ne serait pas utile pour déchiffrer les
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communications passées.</p>
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<p>Bon, maintenant que les explications basiques sont faites, voyons
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l'implémentation : <br />
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Pour générer la clé, tout d'abord, il convient d'utiliser les commandes
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suivantes: </p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">openssl</span> <span class="n">genrsa</span> <span class="o">-</span><span class="n">out</span> <span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">key</span> <span class="mi">4096</span>
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<span class="cp"># nous utilisons ici une clé de 4096 bits, la taille est laissée a votre appréciation</span>
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<span class="n">sudo</span> <span class="n">openssl</span> <span class="n">req</span> <span class="o">-</span><span class="n">new</span> <span class="o">-</span><span class="n">key</span> <span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">key</span> <span class="o">-</span><span class="n">out</span> <span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">csr</span>
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<span class="cp"># OpenSSL va ici vous demander de nombreuses informations, "Common Name" devant contenir le FQDN</span>
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<span class="n">sudo</span> <span class="n">openssl</span> <span class="n">X509</span> <span class="o">-</span><span class="n">req</span> <span class="o">-</span><span class="n">days</span> <span class="mi">1095</span> <span class="o">-</span><span class="n">in</span> <span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">csr</span> <span class="o">-</span><span class="n">signkey</span> <span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">key</span> <span class="o">-</span><span class="n">out</span> <span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">crt</span>
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||||
<span class="cp"># enfin, nous générons la clé, d'une durée de vie de 3 ans</span>
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</pre></div>
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<p>Bien entendu, si vous voulez utiliser une clé wildcard, il vous faut préciser
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<code>*.example.com</code> comme common name.
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Une fois la clé générée, il faut dire aux différents services de l'utiliser, et
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de n'utiliser que des ciphers PFS. La méthode dépend donc du service.
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Je vais lister ici les methodes pour quelques services que j'utilise :</p>
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<h3>apache :</h3>
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<div class="highlight"><pre><span class="cp"># /etc/apache2/mods_enabled/ssl.conf</span>
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<span class="cp"># [...]</span>
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<span class="n">SSLProtocol</span> <span class="n">all</span> <span class="o">-</span><span class="n">SSLv2</span> <span class="o">-</span><span class="n">SSLv3</span>
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||||
<span class="n">SSLHonorCipherOrder</span> <span class="n">on</span>
|
||||
<span class="n">SSLCipherSuite</span> <span class="s">"EECDH+ECDSA+AESGCM EECDH+aRSA+AESGCM EECDH+ECDSA+SHA384 \</span>
|
||||
<span class="s"> EECDH+ECDSA+SHA256 EECDH+aRSA+SHA384 EECDH+aRSA+SHA256 EECDH+aRSA+RC4 \</span>
|
||||
<span class="s"> EECDH EDH+aRSA RC4 !aNULL !eNULL !LOW !3DES !MD5 !EXP !PSK !SRP !DSS"</span>
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||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
<span class="cp"># /etc/apache2/sites-enabled/default-ssl</span>
|
||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
<span class="n">SSLEngine</span> <span class="n">on</span>
|
||||
<span class="n">SSLCertificateFile</span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">com</span><span class="p">.</span><span class="n">crt</span>
|
||||
<span class="n">SSLCertificateKeyFile</span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">com</span><span class="p">.</span><span class="n">key</span>
|
||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
</pre></div>
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<h3>nginx :</h3>
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<div class="highlight"><pre><span class="cp"># /etc/nginx/nginx.conf </span>
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||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
<span class="n">ssl_protocols</span> <span class="n">TLSv1</span> <span class="n">TLSv1</span><span class="mf">.1</span> <span class="n">TLSv1</span><span class="mf">.2</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">ssl_prefer_server_ciphers</span> <span class="n">on</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">ssl_ciphers</span> <span class="s">"EECDH+ECDSA+AESGCM EECDH+aRSA+AESGCM EECDH+ECDSA+SHA384 \</span>
|
||||
<span class="s"> EECDH+ECDSA+SHA256 EECDH+aRSA+SHA384 EECDH+aRSA+SHA256 EECDH+aRSA+RC4 \</span>
|
||||
<span class="s"> EECDH EDH+aRSA RC4 !aNULL !eNULL !LOW !3DES !MD5 !EXP !PSK !SRP !DSS"</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
<span class="cp"># /etc/nginx/sites-enabled/default-ssl</span>
|
||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
<span class="n">ssl</span> <span class="n">on</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">ssl_certificate</span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">com</span><span class="p">.</span><span class="n">crt</span>
|
||||
<span class="n">ssl_certificate_key</span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">com</span><span class="p">.</span><span class="n">key</span>
|
||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
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||||
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<h3>prosody (jabber) :</h3>
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<div class="highlight"><pre><span class="cp"># tout d'abord, lancez la commande suivante :</span>
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||||
<span class="n">sudo</span> <span class="n">openssl</span> <span class="n">dhparam</span> <span class="o">-</span><span class="n">out</span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">prosody</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">dh</span><span class="o">-</span><span class="mf">2048.</span><span class="n">pem</span> <span class="mi">2048</span>
|
||||
<span class="cp"># ensuite, pour chaque VirtualHost dans /etc/prosody/prosody.conf :</span>
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||||
<span class="n">ssl</span> <span class="o">=</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">dhparam</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"/etc/prosody/certs/dh-2048.pem"</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">key</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"/etc/certs/example.com.key"</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">certificate</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"/etc/certs/example.com.crt"</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="p">}</span>
|
||||
<span class="cp"># la cipher suite de prosody utilise par défaut EDH et EECDH</span>
|
||||
</pre></div>
|
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||||
<h3>postfix (email) :</h3>
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<div class="highlight"><pre><span class="cp"># /etc/postfix/main.cf</span>
|
||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
<span class="n">smtpd_tls_cert_file</span> <span class="o">=</span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">com</span><span class="p">.</span><span class="n">crt</span>
|
||||
<span class="n">smtpd_tls_key_file</span> <span class="o">=</span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">com</span><span class="p">.</span><span class="n">key</span>
|
||||
<span class="n">tls_preempt_cipherlist</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="n">smtpd_tls_eecdh_grade</span> <span class="o">=</span> <span class="n">strong</span>
|
||||
<span class="n">smtdp_tls_mandatory_ciphers</span> <span class="o">=</span> <span class="n">high</span>
|
||||
<span class="n">smtpd_tls_mandatory_exclude_ciphers</span> <span class="o">=</span> <span class="n">aNULL</span><span class="p">,</span> <span class="n">eNULL</span><span class="p">,</span> <span class="n">MD5</span><span class="p">,</span> <span class="n">LOW</span><span class="p">,</span> <span class="mi">3</span><span class="n">DES</span><span class="p">,</span> <span class="n">EXP</span><span class="p">,</span> <span class="n">PSK</span><span class="p">,</span> <span class="n">SRP</span><span class="p">,</span> <span class="n">DSS</span>
|
||||
<span class="n">smtpd_tls_security_level</span> <span class="o">=</span> <span class="n">encrypt</span>
|
||||
<span class="n">smtpd_tls_mandatory_protocols</span> <span class="o">=</span> <span class="o">!</span><span class="n">SSLv2</span><span class="p">,</span> <span class="o">!</span><span class="n">SSLv3</span>
|
||||
<span class="n">smtpd_use_tls</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<h3>dovecot (imap) :</h3>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="cp"># /etc/dovecot/dovecot.conf </span>
|
||||
<span class="cp"># [...]</span>
|
||||
<span class="n">ssl_cert</span> <span class="o">=</span> <span class="o"></</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">com</span><span class="p">.</span><span class="n">crt</span>
|
||||
<span class="n">ssl_key</span> <span class="o">=</span> <span class="o"></</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">certs</span><span class="o">/</span><span class="n">example</span><span class="p">.</span><span class="n">com</span><span class="p">.</span><span class="n">key</span>
|
||||
<span class="n">ssl_cipher_list</span> <span class="o">=</span> <span class="n">HIGH</span><span class="o">+</span><span class="n">kEDH</span><span class="o">:</span><span class="n">HIGH</span><span class="o">+</span><span class="n">kEECDH</span><span class="o">:</span><span class="n">HIGH</span><span class="o">:!</span><span class="n">PSK</span><span class="o">:!</span><span class="n">SRP</span><span class="o">:!</span><span class="mi">3</span><span class="n">DES</span><span class="o">:!</span><span class="n">aNULL</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
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||||
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||||
<p>Voila. Pour d'autres protocoles/services, je vous invite a RTFM^W vous reporter
|
||||
au manuel approprié.</p>
|
||||
<p>Cela étant dit, je conseille a tout le monde d'aller voir la conférence dans le
|
||||
disclaimer, et tant qu'a faire la conférence du même hacker <a href="https://www.youtube.com/watch?v=8N4sb-SEpcg">SSL and the future
|
||||
of Authenticity</a> qui parle de son
|
||||
implémentation d'une technologie "remplaçant" le système de CAs qui existe
|
||||
actuellement.</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/mise-en-place-dun-serveur-dns/">Mise en place d'un serveur DNS</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2014-02-24T02:49:00+01:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Mon 24 February 2014
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/tutoriel/"><i class="icon-folder-open"></i>Tutoriel</a>
|
||||
<br />
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
|
||||
<div class="summary"><p>Le DNS (Domain Name System) est le service permettant la résolution des noms de
|
||||
domaines en différentes informations : adresses IPv4, adresses IPv6, certificats
|
||||
DNSSEC ou IPsec, localisation géographique, ou encore texte. En général, le DNS
|
||||
est utilisé pour résoudre des noms de domaines en adresses IP, et ainsi pour
|
||||
simplifier la vie de tous les utilisateurs (je doute que tout le monde retienne
|
||||
de se connecter a <a href="http://173.194.45.66">http://173.194.45.66</a>, ou a
|
||||
<a href="http://199.16.156.70">http://199.16.156.70</a>. Voire même a
|
||||
<a href="http://5.39.76.46">http://5.39.76.46</a>).</p>
|
||||
<p>Cependant, le DNS est un système qui date de 1984, et les exigences de l'époque
|
||||
en termes d'expérience utilisateur n'étaient pas forcément aussi importantes que
|
||||
de nos jours. La configuration des serveurs DNS peut ainsi être assez
|
||||
contre intuitive.
|
||||
Cela étant dit, comprendre le fonctionnement de DNS et contrôler ses
|
||||
enregistrements est important.</p>
|
||||
<p>Tout d'abord, une petite explication théorique. Le DNS fonctionne de la même
|
||||
façon que le système de fichiers : en arborescence. Cependant, là ou la racine
|
||||
du FS est <code>/</code>, celle de DNS est <code>.</code>, et là ou il convient d'écrire, par exemple,
|
||||
<code>/usr/</code> et ou la progression se fait de gauche a droite pour le FS, pour DNS le
|
||||
<code>.</code> n'est pas obligatoire et la progression se fait de droite a gauche. Par
|
||||
exemple, le tld(top level domain, domaine de haut niveau) <code>com</code>, et le domaine
|
||||
<code>google.com</code> appartient a <code>com</code>, on écrit donc <code>google.com</code> sans écrire le point
|
||||
a la fin de façon courante.</p>
|
||||
<p>Le reverse DNS est une variante du DNS "classique" permettant de résoudre les
|
||||
adresses IP en nom de domaine. Ainsi, 5.39.46.76 a pour domaine wxcafe.net.
|
||||
Cependant, le reverse DNS n'a, par définition, pas de TLD sur lequel se diriger
|
||||
quand on lui adresse une query. Les "adresses" que l'on query en reverse DNS
|
||||
sont donc constituées de l'adresse IP, <strong><em>dans le sens contraire a l'ordre
|
||||
habituel</em></strong>, et du faux domaine .in-addr.arpa
|
||||
Par exemple, pour connaitre le reverse de 5.39.46.76, il faudra faire <code>dig PTR
|
||||
76.46.39.5.in-addr.arpa</code>. La réponse sera, évidemment, <code>wxcafe.net</code></p>
|
||||
<p>Voyons maintenant comment mettre en place son propre serveur DNS. Tout d'abord,
|
||||
quelques informations. DNS fonctionne sur le port 53 en UDP, et la commande
|
||||
utilisée pour faire des tests DNS est <code>dig</code>. Le DNS fonctionne avec des
|
||||
"enregistrements", records en anglais. Par exemple, un record A indique une
|
||||
adresse IP, un record NS indique un Serveur de nom, etc. <code>dig</code> se base sur ces
|
||||
records : par défaut, il ira chercher le(s) record(s) A correspondant(s) au nom
|
||||
de domaine que vous donnez en argument, mais en précisant un autre type de
|
||||
record, vous pouvez obtenir n'importe quelle information : par exemple, <code>dig NS
|
||||
wxcafe.net</code> devrait vous renvoyer</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="p">;</span> <span class="o"><<>></span> DiG <span class="m">9.8.4</span><span class="o">-</span>rpz2<span class="o">+</span>rl005.12<span class="o">-</span>P1 <span class="o"><<>></span> NS wxcafe.net
|
||||
<span class="p">;;</span> global options<span class="o">:</span> <span class="o">+</span>cmd
|
||||
<span class="p">;;</span> Got answer<span class="o">:</span>
|
||||
<span class="p">;;</span> <span class="o">->></span>HEADER<span class="o"><<-</span> opcode<span class="o">:</span> QUERY<span class="p">,</span> status<span class="o">:</span> NOERROR<span class="p">,</span> id<span class="o">:</span> <span class="m">13846</span>
|
||||
<span class="p">;;</span> flags<span class="o">:</span> qr rd ra<span class="p">;</span> QUERY<span class="o">:</span> <span class="m">1</span><span class="p">,</span> ANSWER<span class="o">:</span> <span class="m">2</span><span class="p">,</span> AUTHORITY<span class="o">:</span> <span class="m">0</span><span class="p">,</span> ADDITIONAL<span class="o">:</span> <span class="m">0</span>
|
||||
|
||||
<span class="p">;;</span> QUESTION SECTION<span class="o">:</span>
|
||||
<span class="p">;</span>wxcafe.net. IN NS
|
||||
|
||||
<span class="p">;;</span> ANSWER SECTION<span class="o">:</span>
|
||||
wxcafe.net. <span class="m">3600</span> IN NS ns.wxcafe.net.
|
||||
wxcafe.net. <span class="m">3600</span> IN NS ns.home.wxcafe.net.
|
||||
|
||||
<span class="p">;;</span> Query time<span class="o">:</span> <span class="m">60</span> msec
|
||||
<span class="p">;;</span> SERVER<span class="o">:</span> <span class="m">10.0.42.1</span><span class="c1">#53(10.0.42.1)</span>
|
||||
<span class="p">;;</span> WHEN<span class="o">:</span> Tue Dec <span class="m">10</span> <span class="m">13</span><span class="o">:</span><span class="m">31</span><span class="o">:</span><span class="m">18</span> <span class="m">2013</span>
|
||||
<span class="p">;;</span> MSG SIZE rcvd<span class="o">:</span> <span class="m">67</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Comme vous pouvez le voir, les serveurs DNS principaux pour
|
||||
<a href="http://wxcafe.net">wxcafe.net</a> sont <code>ns.wxcafe.net</code> et <code>ns.home.wxcafe.net</code>,
|
||||
qui sont respectivement des alias pour <code>wxcafe.net</code> et <code>home.wxcafe.net</code>. Ainsi,
|
||||
chacun fait autorité pour lui même, et le problème évident est que le résolveur
|
||||
ne peut résoudre la query si il est renvoyé encore et encore vers le même
|
||||
serveur. Il convient donc de définir dans le même fichier de configuration
|
||||
l'adresse de ces deux serveurs. Ainsi, le résolveur, au bout de son deuxième
|
||||
loop, se rendra compte qu'il est en train de faire une boucle infinie et
|
||||
demandera l'adresse au serveur auquel il est connecté. La première indication de
|
||||
direction se fait grâce au serveur du TLD.</p>
|
||||
<p>La configuration de bind est assez simple dans le principe, le plus complexe
|
||||
étant en fait d'écrire les fichiers de zone.
|
||||
La configuration de bind sous debian se fait dans le dossier /etc/bind/. Il
|
||||
existe 4 fichiers de configuration principaux : <code>named.conf</code>,
|
||||
<code>named.conf.default-zones</code>, <code>named.conf.local</code> et <code>named.conf.options</code>.
|
||||
<code>named.conf</code> contient les options par défaut de bind, <code>named.conf.default-zones</code>
|
||||
les déclarations des zones par défaut (auxquelles il vaut mieux ne pas toucher),
|
||||
<code>named.conf.local</code> contient les déclarations de vos zones, et
|
||||
named.conf.options contient les options que vous rajoutez pour changer le
|
||||
comportement de bind.</p>
|
||||
<p>Pour commencer, il convient de préciser que nous allons parler ici du cas dans
|
||||
lequel se trouve wxcafe.net: deux domaines dont nous voulons faire l'autorité,
|
||||
deux serveurs DNS, et un service de résolution récursive limitée a quelques IPs
|
||||
(notamment mon accès chez moi). </p>
|
||||
<p>Examinons tout d'abord les fichiers de configuration de named.
|
||||
<code>named.conf.local</code> contient les définitions des zones forward et reverse.
|
||||
Sur wxcafe.net, les zones <code>wxcafe.net</code> et <code>76.46.39.5.in-addr.arpa</code> sont gérées
|
||||
en master, et les zones <code>home.wxcafe.net</code> et <code>103.177.67.80.in-addr.arpa</code> sont
|
||||
gérées en slave. Nous n'examinerons ici que les déclarations de zones sur ce
|
||||
serveur, et pas sur home., car elles sont sensiblement les mêmes. La différence
|
||||
principale étant que l'un héberge en slave les masters de l'autre.
|
||||
Le fichier <code>named.conf.local</code> sur wxcafe.net contient donc </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">zone</span> <span class="s">"wxcafe.net"</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">type</span> <span class="n">master</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">file</span> <span class="s">"/etc/bind/master/wxcafe.net"</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">allow</span><span class="o">-</span><span class="n">transfer</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="mf">80.67.177.103</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">zone</span> <span class="s">"home.wxcafe.net"</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">type</span> <span class="n">slave</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">file</span> <span class="s">"/etc/bind/slave/home.wxcafe.net"</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">masters</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="mf">80.67.177.103</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">zone</span> <span class="s">"46.76.39.5.in-addr.arpa"</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">type</span> <span class="n">master</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">file</span> <span class="s">"/etc/bind/master/46.76.39.5.in-addr.arpa"</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">allow</span><span class="o">-</span><span class="n">transfer</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="mf">80.67.177.103</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">zone</span> <span class="s">"103.177.67.80.in-addr.arpa"</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="n">type</span> <span class="n">slave</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">file</span> <span class="s">"/etc/bind/slave/103.177.67.80.in-addr.arpa"</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="n">masters</span> <span class="p">{</span>
|
||||
<span class="mf">80.67.177.103</span><span class="p">;</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
<span class="p">};</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Cela devrait être relativement clair. Globalement, les zones master ont un
|
||||
fichier dans <code>/etc/bind/master/</code>, et les slaves un fichier dans
|
||||
<code>/etc/bind/slave/</code>, les masters autorisent le transfert vers home.wxcafe.net
|
||||
tandis que les slaves déclarent home.wxcafe.net comme master, et le reste est
|
||||
assez parlant.</p>
|
||||
<p>Voyons maintenant le fichier de zone concernant wxcafe.net, soit
|
||||
<code>/etc/bind/master/wxcafe.net</code> : </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="err">$</span><span class="n">TTL</span> <span class="mi">3600</span> <span class="p">;</span> <span class="mi">1</span> <span class="n">hour</span>
|
||||
<span class="err">@</span> <span class="n">IN</span> <span class="n">SOA</span> <span class="n">ns</span><span class="p">.</span><span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span> <span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span> <span class="p">(</span>
|
||||
<span class="mi">2014011001</span> <span class="p">;</span> <span class="n">serial</span>
|
||||
<span class="mi">3</span><span class="n">h</span> <span class="p">;</span> <span class="n">refresh</span>
|
||||
<span class="mi">1</span><span class="n">h</span> <span class="p">;</span> <span class="n">retry</span>
|
||||
<span class="mi">168</span><span class="n">h</span> <span class="p">;</span> <span class="n">expire</span>
|
||||
<span class="mi">300</span> <span class="p">;</span> <span class="n">negative</span> <span class="n">response</span> <span class="n">ttl</span>
|
||||
<span class="p">)</span>
|
||||
|
||||
<span class="p">;</span> <span class="n">Name</span> <span class="n">servers</span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">NS</span> <span class="n">ns</span><span class="p">.</span><span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">NS</span> <span class="n">ns</span><span class="p">.</span><span class="n">home</span><span class="p">.</span><span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span>
|
||||
|
||||
<span class="p">;</span> <span class="n">Mail</span> <span class="n">exchangers</span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">MX</span> <span class="mi">10</span> <span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">SPF</span> <span class="s">"v=spf1 ip4:5.39.76.46 a -all"</span>
|
||||
|
||||
<span class="p">;</span> <span class="n">Main</span> <span class="n">A</span><span class="o">/</span><span class="n">AAAA</span> <span class="n">records</span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">A</span> <span class="mf">5.39.76.46</span>
|
||||
<span class="n">ns</span> <span class="n">IN</span> <span class="n">A</span> <span class="mf">5.39.76.46</span>
|
||||
|
||||
<span class="p">;</span> <span class="n">Aliases</span>
|
||||
<span class="n">data</span> <span class="n">IN</span> <span class="n">CNAME</span> <span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span>
|
||||
<span class="p">;</span> <span class="p">[...]</span>
|
||||
<span class="n">www</span> <span class="n">IN</span> <span class="n">CNAME</span> <span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span>
|
||||
|
||||
|
||||
<span class="p">;</span> <span class="n">home</span><span class="p">.</span><span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span> <span class="n">definition</span>
|
||||
<span class="err">$</span><span class="n">ORIGIN</span> <span class="n">home</span><span class="p">.</span><span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span>
|
||||
<span class="err">@</span> <span class="n">IN</span> <span class="n">NS</span> <span class="n">ns</span><span class="p">.</span><span class="n">home</span><span class="p">.</span><span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">NS</span> <span class="n">ns</span><span class="p">.</span><span class="n">wxcafe</span><span class="p">.</span><span class="n">net</span><span class="p">.</span>
|
||||
<span class="n">ns</span> <span class="n">IN</span> <span class="n">A</span> <span class="mf">80.67.177.103</span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">A</span> <span class="mf">80.67.177.103</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Alors. Expliquons ligne par ligne.<br />
|
||||
Tout d'abord, le TTL (time to live) est un paramètre définissant le temps
|
||||
pendant lequel les serveurs récursif (qui font un cache des données) doivent
|
||||
cacher ce fichier de zone. <br />
|
||||
Le @ est un raccourci pour exprimer le nom de domaine courant. Ici, donc,
|
||||
wxcafe.net. <br />
|
||||
Maintenant, nous arrivons a un record important : SOA (Start of Authority).
|
||||
Ce record prend de nombreux arguments, dans l'ordre :<br />
|
||||
- Le nameserver autoritaire pour le nom de domaine en question,<br />
|
||||
- L'adresse email du responsable de cette zone, avec le premier point
|
||||
remplacé par un @, </p>
|
||||
<p>puis entre parenthèses :<br />
|
||||
- Le numéro de série ("version" du fichier de zone, ici au format
|
||||
YYYYMMDDNN) <br />
|
||||
- La période de refresh, période entre chaque mise a jour du nameserver
|
||||
authoritaire secondaire, <br />
|
||||
- La période de retry, le temps entre chaque essai de mise a jour si le
|
||||
nameserveur authoritaire primaire est indisponible, <br />
|
||||
- La période d'expire, le temps qu'attendra le serveur autoritaire
|
||||
secondaire avant de supprimer les informations de son cache si le primaire
|
||||
reste indisponible, et enfin <br />
|
||||
- La période de TTL négatif, le temps qu'attendra le serveur secondaire
|
||||
avant de ne plus offrir les informations de cette zone si le serveur
|
||||
primaire est injoignable. </p>
|
||||
<p>Bon, tout ceci est peut-être un peu confus, mais ce n'est pas le record le plus
|
||||
important a lire (pour les humains en tout cas). Continuons : </p>
|
||||
<p>NS (nameserver) permet de désigner les différents nameservers faisant autorité
|
||||
pour ce domaine. </p>
|
||||
<p>MX permet d'indiquer ou il convient d'envoyer les emails pour ce domaine.
|
||||
SPF est un record d'authentification pour les emails.
|
||||
Les records A désignent l'association entre un nom de domaine et une adresse
|
||||
IPv4. Les records AAAA font de même pour les IPv6, mais malheureusement ce site
|
||||
n'est pas encore en IPv6.</p>
|
||||
<p>Les CNAME (canonical name) sont en quelque sorte des alias, ils permettent de
|
||||
mettre en place des domaines exactement semblables a d'autre (ce qui permet par
|
||||
exemple de filtrer ensuite avec les Virtual Hosts d'Apache, pour le web)</p>
|
||||
<p>Enfin, la partie qui suit commence avec une déclaration $ORIGIN, ce qui permet
|
||||
de changer la valeur du @ et des noms de domaine non complets (qui ne se
|
||||
terminent pas avec un .). Ainsi, la partie suivant définit les nameservers et
|
||||
l'adresse IP principale de home.wxcafe.net et de ns.home.wxcafe.net. Comme on
|
||||
l'a vu, étant donné que ce nom de domaine est géré par un autre serveur DNS,
|
||||
cela permet de rediriger les requêtes nous parvenant et demandant un domaine se
|
||||
trouvant sous home.wxcafe.net.</p>
|
||||
<p>Les autres fichiers de zone sont sensiblement similaires, avec les quelques
|
||||
différences n'étant en fin de compte que des différences de valeurs (dues au
|
||||
fait que, eh bah, c'est pas les mêmes domaines...).</p>
|
||||
<p>Voila donc une courte explication de ce qu'est le DNS. Bien entendu, tout n'est
|
||||
pas expliqué ici, je ne suis passé que sur ce qui est en place au niveau de
|
||||
wxcafe.net, et encore, rapidement. Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez
|
||||
aller vous renseigner directement a la source : le <a href="https://www.ietf.org/rfc/rfc1034.txt">RFC
|
||||
1034</a> et le
|
||||
<a href="https://www.ietf.org/rfc/rfc1035.txt">RFC 1035</a>. Dans un autre style (bien plus
|
||||
avancé) le blog de <a href="http://bortzmeyer.org">Stéphane Bortzmeyer</a> est interessant
|
||||
aussi.</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
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||||
<div class="article">
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||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/nat/">NAT</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2014-02-17T05:02:00+01:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Mon 17 February 2014
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>wxcafé</a>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/ranting/"><i class="icon-folder-open"></i>Ranting</a>
|
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<br />
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||||
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||||
|
||||
|
||||
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||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
|
||||
<div class="summary"><p>NAT (Network Address Translation) in a word?<br />
|
||||
It's complicated. Very. Don't do it, you'd damage your brain. </p>
|
||||
<p>Bon, sinon, prochain article serieux vite, bisous.</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/plan-9-from-whichever-space/">Plan9 from whichever space</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2013-09-09T11:17:00+02:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Mon 09 September 2013
|
||||
</span>
|
||||
<br />
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||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
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<span class="label">Category</span>
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<a href="//wxcafe.net/category/oses/"><i class="icon-folder-open"></i>OSes</a>
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<br />
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</footer><!-- /.post-info --></div>
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<div class="summary"><p><a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Plan_9_from_Outer_Space"><strong>Plan 9 from Outer Space</strong></a> est un film de série Z, produit en 1959 par Edward D.
|
||||
Wood. Il est assez connu comme étant l'un des pires films jamais sortis. Rempli
|
||||
d'erreur de montage, d'effets spéciaux au rabais, et ayant même connu la mort
|
||||
d'un acteur, il a ainsi atteint le statut de film culte grâce a sa médiocrité.</p>
|
||||
<p><a href="http://plan9.bell-labs.com/plan9/"><strong>Plan 9 from Bell Labs</strong></a> est un OS venant de Bell Labs (comme son nom l'indique),
|
||||
et qui a été pensé comme le successeur d'Unix. Il est conçu comme une poursuite
|
||||
des concepts unixiens jusqu'à leur but naturel. Ainsi, c'est Plan9 qui a
|
||||
introduit le concept d'UnionFS, le protocole 9P qui permet d'acceder a des
|
||||
ressources appartenant a d'autres ordinateurs a distance, un support de
|
||||
l'unicode par défaut et sur tout le système (a l'inverse d'Unix, qui fonctionne
|
||||
a la base en ASCII), un support de ProcFS amélioré, une interface graphique par
|
||||
défaut, et d'autres améliorations sur les thèmes de base que propose Unix. </p>
|
||||
<p>Cependant, Plan9 n'a jamais été véritablement utilisé pour quoi que ce soit
|
||||
d'autre que la recherche en systèmes, et c'est dommage, parce que Plan9 a
|
||||
quelque chose de très intéressant à proposer. En effet, en ces jours d'intérêt
|
||||
grandissant pour le klaoude et la délocalisation a la fois du processing et des
|
||||
données, et bien que Plan9 ait été créé bien avant que le terme "cloud
|
||||
computing" n'apparaisse pour la première fois, il semble que ce système ait été
|
||||
conçu pour apporter cette délocalisation tant rêvée.</p>
|
||||
<p>En effet, même si l'on considère que les nouveautés qu'il apporte par rapport a
|
||||
Unix ne sont pas extraordinaires en soit (alors qu'elles sont déjà
|
||||
conséquentes), lorsqu'on les prend ensemble, elles font de Plan9 le système
|
||||
d'exploitation ultime en terme de partage de ressources et de données.
|
||||
Ainsi, le fait que 9P permette de considérer toutes les ressources d'un système
|
||||
distant comme n'étant qu'une poignée de fichiers permet de le monter comme
|
||||
n'importe quel système de fichier. Le fait que chaque utilisateur puisse accéder
|
||||
a plusieurs namespaces de façon transparente (et donc de démarrer, arrêter et
|
||||
gérer des processus sur chacun de ces namespaces) et que chaque namespace puisse
|
||||
interagir avec les autres, même s'ils sont hétérogènes (c'est a dire provenant
|
||||
de machines différentes), permet d'utiliser les ressources d'une machine
|
||||
distante comme si elle était présente localement. Le mécanisme d'UnionFS permet
|
||||
de rendre tout ça utilisable, en montant plusieurs systèmes de fichiers sur le
|
||||
même point de montage, en même temps, et de pouvoir ainsi accéder aux fichiers
|
||||
de plusieurs machines a la fois (ce qui permet une délocalisation des données
|
||||
bien plus poussée que Dropbox ou Google Drive, et ce en kernelspace).</p>
|
||||
<p>Le réseau fait donc partie intégrante de Plan9, et il devient plus difficile de
|
||||
parler d'ordinateur lorsque le concept même du système est d'être composé de
|
||||
clusters eux mêmes composés de machines hétérogènes. Le système de fichier
|
||||
virtuel /net fourni par le kernel de Plan9 permet d'implémenter très facilement
|
||||
différents concepts réseaux : en montant le /net d'un ordinateur du réseau local
|
||||
sur celui servant de gateway vers l'internet, on crée un NAT vers cet ordinateur
|
||||
du réseau local. En montant le /net d'un ordinateur distant sur un ordinateur
|
||||
local via le protocole 9P sécurisé, on crée un VPN : les connections locales se
|
||||
font en utilisant l'accès de l'ordinateur distant, et les connections entre les
|
||||
deux sont chiffrées. </p>
|
||||
<p>Bref, bien avant les clusters de Raspberry Pi qui utilisent une api python pour
|
||||
partager leur "puissance" de calcul en userspace, des superordinateurs pour
|
||||
lesquels le noyau Linux s'est doté du support de jusqu'à 4096 CPUs, des OS tels
|
||||
JoliOS qui promettent une integration du klaoude alors qu'ils ne sont en fait
|
||||
que des navigateurs web a peine améliorés et des services de stockage en ligne
|
||||
qui promettent un accès universel a toutes nos données alors qu'ils ne proposent
|
||||
que de les garder a disposition par le web, Plan9 promettait une technologie de
|
||||
partage des ressources système et de données, une intégration du réseau dans le
|
||||
système particulièrement poussée, un environnement graphique supporté par le
|
||||
basesystem et non greffé par dessus comme l'a été X11, et de nombreuses autres
|
||||
améliorations sur Unix.</p>
|
||||
<p>Malheureusement, il n'a jamais été adopté de façon véritablement significative,
|
||||
et ce pour une raison très Unixiènne : "worse is better". En effet, le parc de
|
||||
machines Unix déjà installées était suffisamment performant et fonctionnel pour
|
||||
que des solutions soient développées au dessus du système pour remplir les
|
||||
mêmes fonctions que remplit Plan9 <em>via</em> son kernel, tels le nouveau ProcFS de
|
||||
Linux, FUSE, etc...</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
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||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/sed-basics/">Sed Basics</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2013-08-18T22:57:00+02:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Sun 18 August 2013
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/tutoriel/"><i class="icon-folder-open"></i>Tutoriel</a>
|
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<br />
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||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
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||||
<div class="summary"><p><code>sed</code> est un outil Unix très largement utilisé et très pratique pour manipuler
|
||||
le texte (ce qui se montre relativement indispensable dans un environnement
|
||||
Unix, puisque ce système est assez porté sur le texte). Cependant, il assez peu
|
||||
connu en détail, et la plupart du temps une seule fonction est utilisée : le
|
||||
remplacement de texte.<br />
|
||||
Or <code>sed</code> a bien plus de possibilités que ça, comme nous allons le voir.</p>
|
||||
<p>Tout d'abord, rappelons les bases : <code>sed</code> est un programme Unix de base, mais
|
||||
aussi un langage de manipulation de texte dérivé de <code>ed</code>, l'éditeur original.
|
||||
<code>ed</code> est un éditeur de ligne, conçu a l'époque ou les ordinateurs n'étaient pas
|
||||
personnels et étaient utilisés avec des <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/telescripteur">téléscripteurs</a>, c'est a dire des
|
||||
machines dépourvues d'écrans et ne permettant donc pas l'utilisation d'éditeurs
|
||||
dits "visuels", tels que vim, emacs, et globalement tous les éditeurs ayant un
|
||||
curseur et affichant plusieurs lignes. <code>sed</code> est donc une évolution de <code>ed</code>, le
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s signifiant stream, <code>sed</code> est un éditeur de flux, prenant donc avantage du
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concept Unixien de flux de données (voir <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Flux_standard">Flux standards</a>) pour éditer plus d'une ligne a la fois.
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En pratique, <code>sed</code> est principalement utilisé sur des fichiers.</p>
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<p><code>sed</code> a quelques options pratique, notamment <code>-s</code> qui permet d'empêcher
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l'affichage systématique des lignes traitées, ou bien <code>-i</code> (pour GNU sed) qui
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permet de rediriger l'output dans le fichier d'input. Cela dit, l'intérêt unique
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du programme est son langage de manipulation de texte.</p>
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<p><code>ed</code>, et donc <code>sed</code>, utilise un langage basé sur les séparations (en général des
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/). Ainsi, la commande de base dans <code>sed</code> est </p>
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<div class="highlight"><pre><span class="o">/</span><span class="p">[</span><span class="n">regex</span><span class="p">]</span><span class="o">/</span>
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</pre></div>
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<p>qui permet de ne sélectionner que les lignes qui matchent [regex] (et donc de
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n'exécuter les commandes qui suivent que sur ces lignes.) </p>
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<p><br/>
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La commande <code>sed</code> la plus utilisée est bien entendu le <strong>s</strong>, qui s'utilise de
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la façon suivante : </p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">s</span><span class="o">/</span><span class="p">[</span><span class="n">old</span> <span class="n">text</span><span class="p">]</span><span class="o">/</span><span class="p">[</span><span class="n">new</span> <span class="n">text</span><span class="p">]</span><span class="o">/</span><span class="p">[</span><span class="n">options</span><span class="p">]</span>
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</pre></div>
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<p>qui se propose donc de remplacer (substitute) [old text] (qui peut être une
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regex) par [new text] (qui doit être un texte fixe, avec quelques
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exceptions), en appliquant [options], la plus connue des options étant <code>g</code>,
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qui permet d'appliquer la commande affectée a toutes les occurrences du texte
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matché sur la/les lignes concernée-s.<br />
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Les exceptions a la "fixité" de [new text] sont particulièrement
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intéressantes. En effet, <code>sed</code> utilise un langage de regex plutôt standard,
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excepté le fait qu'il permet jusqu'à 9 "holding spaces", qui sont délimités par
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\( et \), et qui sont représentées dans le texte de remplacement par \1 à
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\9.</p>
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<p>Par exemple, la commande </p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">sed</span> <span class="err">'</span><span class="n">s</span><span class="o">/</span><span class="err">\</span><span class="p">(</span><span class="n">hello</span> <span class="n">world</span><span class="err">\</span><span class="p">)</span> <span class="n">world</span><span class="o">/</span><span class="err">\</span><span class="mi">1</span><span class="o">/</span><span class="err">'</span>
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</pre></div>
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<p>sur le texte "hello world world" renverrait comme résultat</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">hello</span> <span class="n">world</span>
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</pre></div>
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<p>De la même façon, le symbole <code>&</code> dans le texte de remplacement représente le
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texte original. Ainsi, la commande </p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">sed</span> <span class="err">'</span><span class="n">s</span><span class="o">/</span><span class="n">hello</span> <span class="n">world</span><span class="o">/&</span> <span class="n">world</span><span class="o">/</span><span class="err">'</span>
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||||
</pre></div>
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||||
<p>sur le texte "hello world" renverrait comme résultat</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">hello</span> <span class="n">world</span> <span class="n">world</span>
|
||||
</pre></div>
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<p><br/></p>
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<p>Une autre commande utile est <strong>p</strong>, qui sert a afficher le texte présent dans
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l'espace courant :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="o">/</span><span class="p">[</span><span class="n">regex</span><span class="p">]</span><span class="o">/</span><span class="n">p</span>
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</pre></div>
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<p><code>sed</code> stocke en effet la ligne sur laquelle il travaille dans un espace mémoire
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dédié, que j'appelle l'espace courant (pattern space en anglais). La commande
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<code>p</code> affiche (print) ce qui ce trouve dans cet espace. La /[regex]/ réduit
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le pattern space de façon a ce qu'il ne contienne que les lignes matchant, et le
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||||
<strong>p</strong> affiche donc ce dernier.</p>
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<p>Un autre exemple de commande sont <strong>c</strong>, <strong>i</strong> et <strong>a</strong>, qui s'utilisent ainsi :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">c</span> \
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<span class="p">[</span><span class="n">text</span><span class="p">]</span>
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</pre></div>
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<p>De la même façon, pour le i : </p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">i</span> \
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<span class="p">[</span><span class="n">text</span><span class="p">]</span>
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</pre></div>
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<p>Et de même pour a. </p>
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<p>Ces trois commandes s'utilisent de la même façon pour la bonne raison qu'elles
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sont très proches. <strong>i</strong> sert a insérer du texte <em>avant</em> le pattern space. <strong>a</strong>
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sert a insérer du texte <em>après</em> le pattern space, et enfin <strong>c</strong> sert a
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remplacer <em>tout</em> le pattern space. Les trois utilisent [text] comme
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remplacement ou insert.
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Attention, les insertions se font sur la ligne précédant ou suivant le pattern
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space, et non sur la ligne en question.</p>
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<p>Enfin, dernière commande ne fonctionnant que ligne par ligne, <strong>d</strong> :
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/[regex]/d
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<strong>d</strong> (delete) supprime les contenus du pattern space.</p>
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||||
<p><code>sed</code> est un outil puissant, mais complexe. Dans un prochain article, je
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parlerai des commandes multilignes et des labels.</p></div>
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</div>
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<hr />
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<div class="article">
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<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/le-chiffrement-de-partition-avec-dm-crypt-et-device-mapper/">Le chiffrement de partitions avec dm-crypt et device-mapper</a></h1>
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<div class="well small"><footer class="post-info">
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<span class="label">Date</span>
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||||
<span class="published" title="2013-07-10T03:18:00+02:00">
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<i class="icon-calendar"></i> Wed 10 July 2013
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</span>
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<span class="label">By</span>
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<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
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<span class="label">Category</span>
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<a href="//wxcafe.net/category/tutoriel/"><i class="icon-folder-open"></i>Tutoriel</a>
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</footer><!-- /.post-info --></div>
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<div class="summary"><p>Le chiffrement en tant que concept informatique est traditionnellement associé
|
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au chiffrement de fichiers, c'est a dire au fait de passer d'un fichier <em>en
|
||||
clair</em> a un fichier chiffré dit <em>cyphertext</em>. Cependant, il ne se limite pas a
|
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ça, et peut aussi servir a garantir l'intégrité d'un système d'exploitation, ou
|
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bien la confidentialité d'un support de stockage, par exemple. Nous allons ici
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||||
voir comment mettre en place un système de ce type sous GNU/Linux. Cet article
|
||||
n'a pas pour but de vous apprendre a mettre en place un système basé sur une
|
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procédure de boot sécurisée, mais plutôt d'expliquer les concepts qui entrent en
|
||||
jeu dans l'utilisation du sous-système du noyau Linux <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/dm-crypt"><strong>dm_crypt</strong></a> et de
|
||||
présenter un rapide tutoriel concernant la création d'un support chiffré sur
|
||||
lequel garder vos informations confidentielles (par exemple, votre <a href="http://wxcafe.net/posts/11/19/12/la-cryptographie-avec-pgp-et-principalement-gnupg">clé GPG</a>)</p>
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||||
<p>dm-crypt est un sous-système de device-mapper, qui est lui-même un sous-système
|
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du noyau Linux, et s'appuie sur <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Linux_Unified_Key_Setup">LUKS</a>, un standard de chiffrement
|
||||
de disques. Comme son nom l'indique, device-mapper est un système qui a pour but
|
||||
de <strong>mapper</strong> des <strong>block devices</strong>. Pour être plus clair, le kernel considère
|
||||
comme "block device" tout fichier spécial (en gros, les fichiers disques dans
|
||||
<code>/dev/</code>, les systèmes de fichiers type LVM, les RAID logiciels, et, dans le
|
||||
cas qui nous intéresse, les systèmes de fichier chiffrés). Son mode de
|
||||
fonctionnement est simple : a partir d'un "fichier de périphérique" (trad.
|
||||
Wikipédia), il en "crée" un nouveau, virtuel, ayant des propriétés différentes.
|
||||
Par exemple, un disque partitionné via LVM apparaîtra comme un seul disque dans
|
||||
/dev, et device-mapper est requis pour pouvoir en voir les partitions (qui
|
||||
apparaîtront donc dans /dev/mapper)</p>
|
||||
<p>Ainsi, dans le cas qui nous intéresse ici, device-mapper prend un système de
|
||||
fichier chiffré, crée un périphérique virtuel non chiffré dans /dev/mapper, et
|
||||
déchiffre a la volée tous les accès disques a ce périphérique non chiffré en les
|
||||
traduisant sur le système de fichier chiffré, le tout de manière tout a fait
|
||||
transparente pour les applications utilisant le disque en question. Cela induit
|
||||
bien entendu une baisse de performance relativement significative dans le cas
|
||||
d'un chiffrement du système de fichier root, mais quasiment insignifiante dans
|
||||
le cas de chiffrement de partitions de données.</p>
|
||||
<p>D'ailleurs, certain-e-s se demandent peut-être comment le système peut démarrer
|
||||
si le système de fichier root est chiffré. Dans ce cas précis, la procédure de
|
||||
boot <strong><em>doit</em></strong> s'appuyer sur une image initrd (l'initrd est un système de
|
||||
fichier minimal qui sert uniquement a initialiser le système. Les kernels de
|
||||
base de la plupart des distributions GNU/Linux en utilisent un dans tous les
|
||||
cas, pour des raisons de compatibilité) et sur une partition de boot qui elle
|
||||
n'est pas chiffrée. Ainsi, le bootloader de niveau 2 (grub, syslinux,...) charge
|
||||
en mémoire le kernel depuis la partition de boot, puis ce dernier décompresse et
|
||||
charge l'initrd en RAM, celui-ci a son tour lance un script permettant de
|
||||
charger les modules nécessaires a la suite du boot (que ce soit pour un boot
|
||||
sans disque root local, ou bien comme ici avec un système chiffré), puis le
|
||||
système de fichier "cible" est remonté sur la racine, et l'initrd est démonté
|
||||
est la RAM qu'il occupait est libérée, puis la procédure de boot normale reprend
|
||||
depuis le système de fichier maintenant monté sur la racine.</p>
|
||||
<p>La méthode la plus évidente pour contourner le chiffrement du disque est alors
|
||||
de remplacer le fichier compressé initrd dans /boot, qui n'est pas chiffrée, par
|
||||
un autre modifié, copiant par exemple la phrase de passe permettant de
|
||||
déchiffrer la partition cible. Plusieurs méthodes permettent de se prémunir
|
||||
contre ce genre d'attaques : l'une des plus simple est de faire un checksum du
|
||||
fichier initrd utilisé et reconnu comme sûr, et de vérifier lors du <em>vrai</em> boot
|
||||
que l'initrd présente toujours le même checksum. Cela dit, cette méthode a
|
||||
l'inconvénient d'intervenir après les faits, et de nécessiter au moins un accès
|
||||
a un fichier initrd reconnu comme sûr.<br />
|
||||
Une autre approche consisterait a placer le système de fichier /boot sur un
|
||||
périphérique dédié, protégé en écriture de façon matérielle (par exemple, une
|
||||
carte SD) ou, de façon encore plus efficace, sur un périphérique chiffré et
|
||||
protégé en écriture de façon matérielle. Ainsi, il n'est pas possible pour un
|
||||
attaquant de modifier ce système de fichier, et l'initrd est alors toujours de
|
||||
confiance. Cependant, cela a pour conséquence de rendre la mise a jour de
|
||||
l'initrd et du noyau <em>beaucoup</em> plus difficile qu'elle ne le serait sans.</p>
|
||||
<p>Pour en revenir aux systèmes de fichiers chiffrés, leur gestion est faite par un
|
||||
programme dédié, <code>cryptsetup</code>. Ce dernier était en charge de cryptoloop,
|
||||
l'ancien sous-système de chiffrement du kernel Linux (déprécié depuis), et est
|
||||
maintenant responsable de l'utilisation <em>userspace</em> de dm-crypt, qui pour sa
|
||||
part est entièrement <em>kernel-space</em>. Cryptsetup permet ainsi le chiffrement, la
|
||||
manipulation (montage/démontage/...) et la gestion de clé des systèmes de fichier
|
||||
LUKS. Cryptsetup est cependant conçu pour être utilisé en tant que root, et les
|
||||
utilisateurs qui veulent monter de systèmes de fichiers chiffrés devront ainsi
|
||||
obligatoirement être capables de le faire en tant que root. </p>
|
||||
<p>Voyons comment il faudrait procéder pour créer une image disque chiffrée de 1Go :<br />
|
||||
Tout d'abord, il nous faut créer le fichier qui contiendra l'image. Pour cela,
|
||||
dans une situation réelle ou l'on cherche a chiffrer un disque, il convient
|
||||
d'utiliser /dev/urandom comme source, pour éviter la détection du système de
|
||||
fichier chiffré sur le disque.
|
||||
Ici, par exemple, nous allons faire : </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">dd</span> <span class="n">bs</span><span class="o">=</span><span class="mi">1000</span> <span class="n">count</span><span class="o">=</span><span class="mi">1000000</span> <span class="k">if</span><span class="o">=/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">urandom</span> <span class="n">of</span><span class="o">=</span><span class="n">image</span><span class="p">.</span><span class="n">img</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Maintenant que notre image est créée, nous pouvons la chiffrer : </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">cryptsetup</span> <span class="n">luksFormat</span> <span class="n">image</span><span class="p">.</span><span class="n">img</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
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||||
<p><code>cryptsetup</code> va alors nous demander si nous sommes absolument surs de vouloir
|
||||
formater ce disque (nous allons donc valider en tapant YES), puis une
|
||||
passphrase. Il convient ici de choisir une passphrase particulièrement sûre,
|
||||
puisque toute personne ayant accès a la passphrase aura aussi accès au disque et
|
||||
donc a vos secrets.<br />
|
||||
Une fois cela fait, nous allons mapper cette image : </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">cryptsetup</span> <span class="n">luksOpen</span> <span class="n">image</span><span class="p">.</span><span class="n">img</span> <span class="n">crypto</span>
|
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</pre></div>
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<p><code>cryptsetup</code> nous redemande la passphrase, charge pendant quelques secondes,
|
||||
puis nous redonne le prompt. Que s'est-il passé? En cherchant un peu, nous
|
||||
voyons qu'il n'y a pas de nouveau disque dans /dev. C'est tout a fait normal. En
|
||||
effet, cryptsetup (et par lui, device-mapper et dm-crypt) ne monte pas les
|
||||
systèmes de fichiers chiffrés, il les mappe, et ça n'a rien a voir. On remarque
|
||||
qu'est apparu dans /dev/mapper le fichier crypto. Ce fichier est le disque
|
||||
virtuel qui correspond a notre image. Il se comporte comme toute partition, et
|
||||
peut donc être monté, formaté, etc (il ne peut cependant pas être partitionné.
|
||||
Il se comporte en effet comme une partition, et non comme un véritable disque.)
|
||||
Bon, ceci fait, notre disque virtuel n'est pas formaté. Il nous reviens donc de
|
||||
le faire, pour pouvoir l'utiliser. </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">mkfs</span><span class="p">.</span><span class="n">ext4</span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">mapper</span><span class="o">/</span><span class="n">crypto</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
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||||
|
||||
<p>Maintenant que notre disque est formaté, il peut être monté : </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">mount</span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">mapper</span><span class="o">/</span><span class="n">crypto</span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
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||||
<p>Et voila, nous avons un système de fichier fonctionnel et chiffré! Si vous
|
||||
voulez vérifier, un <code>mount | grep crypto</code> devrait vous donner le résultat
|
||||
suivant : </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">mapper</span><span class="o">/</span><span class="n">crypto</span> <span class="n">on</span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span> <span class="n">type</span> <span class="n">ext4</span> <span class="p">(</span><span class="n">rw</span><span class="p">,</span><span class="n">relatime</span><span class="p">,</span><span class="n">data</span><span class="o">=</span><span class="n">ordered</span><span class="p">)</span>
|
||||
</pre></div>
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||||
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||||
<p>Vous pouvez maintenant commencer a stocker tous vos secrets sur ce fichier, ils
|
||||
sont (en fonction de votre passphrase) en sécurité. </p>
|
||||
<p>Pour résumer :</p>
|
||||
<ul>
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||||
<li>
|
||||
<p>Pour monter vos partitions : </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="nx">sudo</span> <span class="nx">cryptsetup</span> <span class="nx">luksOpen</span> <span class="o"><</span><span class="nx">fichier</span> <span class="nx">chiffré</span><span class="o">></span> <span class="o"><</span><span class="nx">nom</span> <span class="nx">de</span> <span class="nx">disque</span> <span class="nx">virtuel</span><span class="o">></span>
|
||||
<span class="nx">sudo</span> <span class="nx">mount</span> <span class="p">/</span><span class="nx">dev</span><span class="p">/</span><span class="nx">mapper</span><span class="o">/<</span><span class="nx">nom</span> <span class="nx">de</span> <span class="nx">disque</span> <span class="nx">virtuel</span><span class="o">></span> <span class="o"><</span><span class="nx">emplacement</span><span class="o">></span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
</li>
|
||||
<li>
|
||||
<p>Pour démonter vos partitions : </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="nx">sudo</span> <span class="nx">umount</span> <span class="o"><</span><span class="nx">emplacement</span><span class="o">></span>
|
||||
<span class="nx">sudo</span> <span class="nx">cryptsetup</span> <span class="nx">luksClose</span> <span class="o"><</span><span class="nx">nom</span> <span class="nx">de</span> <span class="nx">disque</span> <span class="nx">virtuel</span><span class="o">></span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
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|
||||
</li>
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</ul>
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||||
<p>Pour simplifier la vie de tous, j'ai créé deux petits scripts vous permettant de
|
||||
créer et de monter/démonter vos images/disques chiffré-e-s en une seule
|
||||
commande. Ils se trouvent sur <a href="https://github.com/wxcafe/cryptoscripts">github</a>. </p>
|
||||
<p>Par ailleurs, si vous comptez transferer votre image disque sur un véritable
|
||||
disque (ou clé usb, ou autre), il est préférable de créer une partition de
|
||||
taille appropriée et de faire un <code>dd if=votre_image of=/dev/votre_partition</code>
|
||||
pour ce faire.</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
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||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/redesign-du-blog/">Redesign du blog, etc</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2013-06-12T19:14:00+02:00">
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||||
<i class="icon-calendar"></i> Wed 12 June 2013
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||||
</span>
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<br />
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<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>wxcafe</a>
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||||
<br />
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<span class="label">Category</span>
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||||
<a href="//wxcafe.net/category/notes/"><i class="icon-folder-open"></i>Notes</a>
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</footer><!-- /.post-info --></div>
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<div class="summary"><p>Comme vous avez pu le remarquer, ce blog a "un peu" changé récemment.</p>
|
||||
<p>Du coup, expliquons. J'ai récemment monté <a href="http://serverporn.fr">serverporn</a>, et ai par la même
|
||||
occasion découvert <a href="http://getpelican.com">pelican</a>. J'ai tout de suite accroché a ce générateur de
|
||||
site statique en python, du fait de son efficacité, de sa facilité d'utilisation
|
||||
et de sa grande customisation. En gros, pelican est un logiciel qui prend des
|
||||
fichiers markdown ou reStructuredText, les passe a la moulinette d'un "thème"
|
||||
constitué de templates pour les fichiers html et l'organisation du projet et
|
||||
d'une partie "statique" contenant le css, et les autres fichiers nécessaires au
|
||||
projet, et en fait des pages html. </p>
|
||||
<p>Globalement, un thème est constitué ainsi :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">th</span><span class="err">è</span><span class="n">me</span>
|
||||
<span class="err">├──</span> <span class="k">static</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">├─</span> <span class="n">css</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">└─</span> <span class="p">[</span><span class="n">css</span> <span class="n">files</span><span class="p">]</span>
|
||||
<span class="err">│</span> <span class="err">├─</span> <span class="n">img</span>
|
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<span class="err">│</span> <span class="err">│</span> <span class="err">└─</span> <span class="p">[</span><span class="n">image</span> <span class="n">files</span><span class="p">]</span>
|
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<span class="err">│</span> <span class="err">└─</span> <span class="n">js</span>
|
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<span class="err">│</span> <span class="err">└─</span> <span class="p">[</span><span class="n">javascript</span> <span class="n">files</span><span class="p">]</span>
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<span class="err">└──</span> <span class="n">template</span>
|
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<span class="err">├─</span> <span class="n">base</span><span class="p">.</span><span class="n">html</span>
|
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<span class="err">├─</span> <span class="n">index</span><span class="p">.</span><span class="n">html</span>
|
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<span class="err">├─</span> <span class="n">page</span><span class="p">.</span><span class="n">html</span>
|
||||
<span class="err">├─</span> <span class="p">[...]</span>
|
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<span class="err">└─</span> <span class="n">article</span><span class="p">.</span><span class="n">html</span>
|
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</pre></div>
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<p>Sachant que les fichiers .html sont en réalité des fichiers suivant la syntaxe
|
||||
django, et utilisent des variables particulières telles <code>{{ article.content }}</code>,
|
||||
par exemple. La syntaxe complète est très bien documentée dans la <a href="http://docs.getpelican.com/en/3.2/themes.html#templates-and-variables">doc</a> de
|
||||
pelican.</p>
|
||||
<p>L'un des grands avantages de pelican est aussi la facilité qu'il offre quand a
|
||||
la mise a jour du blog.<br />
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||||
En effet, il offre un système de Makefiles permettant, grâce a de nombreuses
|
||||
cibles de compilation, de régénérer le site entier, de ne générer que les
|
||||
fichiers modifiés depuis la dernière génération, de générer uniquement les
|
||||
fichiers n'existant pas la dernière fois, etc...
|
||||
La gestion du projet en devient donc très simple, puisque après avoir écrit un
|
||||
article, il suffit de faire un <code>make html</code> pour mettre a jour le blog.</p>
|
||||
<p>De plus, le système de wordpress commençait a ne plus me convenir, du fait du
|
||||
manque de customisation, du fait que ça soit du PHP (beurk), etc. La, avec
|
||||
pelican, je contrôle bien plus ce qui est mis sur le serveur (puisque c'est moi
|
||||
qui ait modifié les templates et le css), c'est lisible (puisque c'est du
|
||||
python, par opposition au PHP...), et c'est plus "efficace". Le markdown est
|
||||
très pratique, je peux utiliser mon éditeur de texte de prédilection pour faire
|
||||
les articles, je n'ai pas besoin d'un accès continu au net, bref, c'est plus
|
||||
efficace.</p>
|
||||
<p>En ce qui concerne les points négatifs : </p>
|
||||
<ul>
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||||
<li>
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||||
<p>Perte des commentaires:
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||||
Je vous propose de vous référer a l'article de Gordontesos <a href="http://gordon.re/hacktivisme/la-necessite-des-commentaires.html">ici</a> quand a
|
||||
mon avis sur ce sujet.</p>
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||||
</li>
|
||||
<li>
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||||
<p>Perte du bouton flattr:
|
||||
Il va bientôt être remis, c'est juste un manque de temps de ma part, mais vu
|
||||
que toutes les pages passent par les mêmes templates, c'est assez facile a
|
||||
faire.</p>
|
||||
</li>
|
||||
<li>
|
||||
<p>Perte du spam:
|
||||
Pourquoi c'est dans les points négatifs, ca?</p>
|
||||
</li>
|
||||
<li>
|
||||
<p>Temps d'adaptation et d'appréhension du système:
|
||||
Oui, pendant encore un certain temps, il y aura des glitchs plus ou moins
|
||||
réguliers sur le blog, c'est parce que j'apprend a me servir de ce système
|
||||
et que j'apprend du css et du html. Ca arrive, ca passera, mais dans tous
|
||||
les cas ca me permet d'apprendre plein de choses, donc je mets plutôt ca
|
||||
dans la catëgorie positive.</p>
|
||||
</li>
|
||||
</ul>
|
||||
<p>Voila, c'est mon retour d'expérience sur pelican. A plus. </p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/comment-saurik-a-roote-les-google-glass/">Comment Saurik a rooté les Google Glass</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2013-05-06T06:24:00+02:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Mon 06 May 2013
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/hacking/"><i class="icon-folder-open"></i>Hacking</a>
|
||||
<br />
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||||
|
||||
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||||
|
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||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
|
||||
<div class="summary"><p>Comme vous avez pu le lire dans les médias, Saurik (Jay Freeman, connu
|
||||
pour avoir développé Cydia, un "app store" alternatif pour les iTrucs),
|
||||
après avoir reçu une paire de Google glass de la part de Google (de
|
||||
façon assez évidente...), a trouvé intéressant d'obtenir un accès root
|
||||
sur celles-ci, ce qu'il a accompli très rapidement. Des démentis de la
|
||||
part de Google et de certains autres sites sont vite arrivés, disant que
|
||||
les lunettes possédaient un bootloader débloqué et que de fait, le root
|
||||
était facile a obtenir : il suffisait de débloquer le bootloader,
|
||||
d'extraire l'OS, de le rooter hors-fonctionnement, puis de le
|
||||
réinstaller, rooté, sur les lunettes.</p>
|
||||
<p>Le fait est que de débloquer le bootloader laisse une trace permanente
|
||||
sur les lunettes, et que Saurik n'a pas utilisé cette technique pour
|
||||
rooter sa paire. Voyons comment il a fait :</p>
|
||||
<p><em>Je tiens tout d'abord a préciser que toutes les informations qui vont
|
||||
suivre sont extraites de <a href="http://www.saurik.com/id/16">cet article</a>, et plus précisément de la
|
||||
partie "How does this exploit work". Je tente d'apporter ma maigre
|
||||
contribution a cette explication.</em></p>
|
||||
<p>Donc, d'après les témoignages des quelques utilisateurs de Glass dans le
|
||||
monde, il semblerait que ces dernières fonctionnent avec un système
|
||||
d'exploitation Android, avec une nouvelle interface, mais avec les mêmes
|
||||
outils internes: un kernel Linux, des outils userland GNU et une machine
|
||||
virtuelle Java Dalvik pour les applications.</p>
|
||||
<p>Saurik a donc cherché un exploit connu pour cette version d'android, et
|
||||
l'a appliqué a son problème. L'exploit en question est relativement
|
||||
simple. Depuis la version 4.0 d'android, le système permet la sauvegarde
|
||||
des données des différentes applications, une a une, via ADB (Android
|
||||
Debug Bridge, un protocole USB permettant l'accès a de nombreuses
|
||||
fonctions avancées des machines fonctionnant sous android, dont, entre
|
||||
autre, un shell, un accès au logs de debugging, etc... Cette
|
||||
fonctionnalité est bien entendu désactivable.) Ce backup est très simple :
|
||||
il crée un fichier .tgz contenant le dossier de configuration de
|
||||
l'application. Lors de la restauration, le système supprime la
|
||||
configuration existante, puis la remplace par celle dans l'archive gzip.</p>
|
||||
<p>Le problème de sécurité vient du fait que les applications android
|
||||
voient leurs données stockées dans /data/data/identifiant/, et que
|
||||
/data/ a pour permissions drwxrwx--x 27 system system, ce qui
|
||||
signifie que seul system et les membres du groupe system peuvent lire
|
||||
dessus. Or, le fichier /data/local.prop définit de nombreux paramètres
|
||||
au démarrage, et notamment un qui permet au système de déterminer s'il
|
||||
fonctionne dans une VM ou sur un véritable appareil. S'il fonctionne sur
|
||||
une machine virtuelle, il donne les droits root a tout utilisateur se
|
||||
connectant via ADB, ce qui est ce que l'on cherche pour l'instant. Le
|
||||
fait que /data/ appartienne a system veut dire que le programme de
|
||||
restauration doit être setuid pour accéder aux données a l’intérieur qui
|
||||
appartiennent a root (soit toutes les applications système d'android,
|
||||
dont l'application paramètres, et, dans ce cas précis, l'application de
|
||||
log système présente sur les google glass de test. Ainsi, nous avons un
|
||||
processus tournant en tant que root, qui va écrire sur une partition qui
|
||||
nous intéresse des données que nous possédons.</p>
|
||||
<p>Cependant, un problème reste : le système de restauration d'Android
|
||||
vérifie les données avant de restaurer, et ne restaure pas les symlinks,
|
||||
ce qui nous empêche d'avoir accès directement a /data/local.prop, le
|
||||
fichier qu'on cherche a modifier. Cela dit, il nous reste une
|
||||
possiblité. Plaçons un dossier world-writable dans le fichier de backup,
|
||||
et nous pourrons écrire dedans pendant quelques secondes, le temps que
|
||||
la restauration se termine et que le système remette les permissions en
|
||||
place. Ainsi, nous pouvons créer le fichier
|
||||
/data/local/com.google.glass.logging/whatev/x, lien vers
|
||||
/data/local.prop, et nous avons un toujours un processus tournant en
|
||||
tant que root qui est en train d'écrire dans ce dossier.</p>
|
||||
<p>Donc, nous allons lancer deux processus en même temps : </p>
|
||||
<ul>
|
||||
<li>
|
||||
<p>Le premier tentera en boucle de créer le symlink. Il sera consitué de
|
||||
la commande suivante, depuis un shell sur les lunettes :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="k">while</span> <span class="o">!</span> <span class="n">ln</span> <span class="o">-</span><span class="n">s</span> <span class="o">/</span><span class="n">data</span><span class="o">/</span><span class="n">local</span><span class="p">.</span><span class="n">prop</span> <span class="o">/</span><span class="n">data</span><span class="o">/</span><span class="n">data</span><span class="o">/</span><span class="n">com</span><span class="p">.</span><span class="n">google</span><span class="p">.</span><span class="n">glass</span><span class="p">.</span><span class="n">logging</span><span class="o">/</span><span class="n">whatev</span><span class="o">/</span><span class="n">x</span> <span class="mi">2</span><span class="o">>/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">null</span>
|
||||
<span class="k">do</span> <span class="o">:</span>
|
||||
<span class="n">done</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
</li>
|
||||
<li>
|
||||
<p>Le deuxième sera le processus de restauration de notre exploit. Celui
|
||||
ci, pour une plus grande chance de réussite, devra être suffisamment
|
||||
lourd : au moins \~50Mo. Il devra contenir whatev/bigfile et whatev/x,
|
||||
pour qu'il crée whatev, prenne du temps a copier bigfile, puis écrive
|
||||
dans x après que le symlink soit effectif. La commande sera, depuis
|
||||
l'ordinateur host :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">adb</span> <span class="n">restore</span> <span class="n">exploit</span><span class="p">.</span><span class="n">ab</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Ces commandes vont fonctionner de concert pour nous donner un accès root :<br />
|
||||
- Le processus de restauration va créer le dossier whatev, qui sera
|
||||
world-readable. Il va commencer a copier le fichier bigfile.<br />
|
||||
- Le processus de symlink va créer le lien
|
||||
/data/data/com.google.glass.logging/whatev/x, pointant vers
|
||||
/data/local.prop, puis rendre l'âme proprement.<br />
|
||||
- Le processus de restauration, ayant enfin fini de copier
|
||||
whatev/bigfile, copiera les contenus que nous voulons dans whatev/x, qui
|
||||
est lié a /data/local.prop. Comme le processus est setuid root, il ne se
|
||||
rendra compte de rien, et écrira tout dans /data/local.prop.</p>
|
||||
</li>
|
||||
</ul>
|
||||
<p>And voilà! On a écrit ce que l'on veut dans /data/local.prop, ce qui
|
||||
nous permet de faire croire a android qu'il tourne dans une machine
|
||||
virtuelle (ce que l'on veut, c'est en fait "ro.kernel.qemu=1", qui
|
||||
indique au noyau qu'il tourne dans qemu, un système de VM).</p>
|
||||
<p>Il nous reste a rebooter, depuis l'ordinateur host :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">adb</span> <span class="n">reboot</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Puis nous remontons la partitions système en lecture/écriture (r/w),
|
||||
depuis le host :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">adb</span> <span class="n">shell</span> <span class="s">"mount -o remount,rw /system"</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Nous copions le binaire <a href="https://data.wxcafe.net/uploads/android/glass/su">su</a> vers l'appareil :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">adb</span> <span class="n">push</span> <span class="n">su</span> <span class="o">/</span><span class="n">system</span><span class="o">/</span><span class="n">xbin</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Nous donnons les bonnes permissions a ce binaire, afin de pouvoir
|
||||
l’exécuter plus tard :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">adb</span> <span class="n">shell</span> <span class="s">"chmod 6755 /system/xbin/su"</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Ensuite, nous supprimons le fichier /data/local.prop, pour pouvoir
|
||||
redémarrer normalement :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">adb</span> <span class="n">shell</span> <span class="s">"rm /data/local.prop"</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Enfin, nous redemarrons a nouveau :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">adb</span> <span class="n">reboot</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Et voila, une paire de google glass rootée!</p>
|
||||
<p>Il est bon de préciser que cette manipulation n'est possible que parce
|
||||
que les lunettes tournent sous une ancienne version d'android, et que ce
|
||||
bug a été fixé depuis.</p>
|
||||
<p>Il serait aussi interessant de couvrir les problèmes de vie privée
|
||||
qu'engendrent les Google Glass, et ce sera fait dans un autre billet.</p>
|
||||
<p>A bientôt!</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="pagination">
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<ul>
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<li class="prev disabled"><a href="#">← Previous</a></li>
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<li class="active">
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<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html">1</a>
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</li>
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<li class="">
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<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe2.html">2</a>
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</li>
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<li class="">
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||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe3.html">3</a>
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</li>
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<li class="next"><a href="//wxcafe.net/author/wxcafe2.html">Next →</a></li>
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</ul>
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</div>
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</div><!--/span-->
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<div class="span3 well sidebar-nav" id="sidebar">
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<ul class="nav nav-list">
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<!-- Categories links -->
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<li class="nav-header"><h4><i class="icon-folder-close icon-large"></i> Categories</h4></li>
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/hacking/">
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||||
<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Hacking
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</a>
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</li>
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/language/">
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<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Language
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</a>
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</li>
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/notes/">
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<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Notes
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</a>
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</li>
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/oses/">
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<i class="icon-folder-open icon-large"></i>OSes
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/programmation/">
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<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Programmation
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<a href="//wxcafe.net/category/ranting/">
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<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Ranting
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</a>
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<li>
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<a href="//wxcafe.net/category/teaching/">
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<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Teaching
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<li>
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<i class="icon-folder-open icon-large"></i>Tutoriel
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<footer>
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<title>Wxcafé - Wxcafe</title>
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<!-- Le fav and touch icons -->
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<span class="icon-bar"></span>
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<span class="icon-bar"></span>
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<a class="brand" href="//wxcafe.net/index.html">Wxcafé </a>
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<li><a href="//wxcafe.net/archives.html"><i class="icon-th-list"></i> Archives</a></li>
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<li><a href="//wxcafe.net/pages/about/">A propos</a></li>
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<li class="divider-vertical"></li>
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<ul class="nav pull-right">
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</ul>
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</div><!--/.nav-collapse -->
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<div class="row">
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<div class="span9" id="content">
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||||
<div class="article">
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||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/monter-son-propre-serveur-partie-1/">Monter son propre serveur, partie 1: le serveur et l'apache.</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2013-03-18T09:51:00+01:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Mon 18 March 2013
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/tutoriel/"><i class="icon-folder-open"></i>Tutoriel</a>
|
||||
<br />
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
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||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
|
||||
<div class="summary"><p>Il y a un certain temps, j'avais parlé du concept du self-hosting. Il
|
||||
s'agit de posséder son propre serveur, et donc, par extension, ses
|
||||
données. </p>
|
||||
<p>Bien entendu, il n'est pas nécessaire pour cela de posséder
|
||||
physiquement son propre serveur (encore que ce soit possible, mais ce
|
||||
n'est pas le sujet abordé ici.)<br />
|
||||
Nous expliquerons ici les étapes nécessaires pour arriver a avoir un
|
||||
serveur utilisable, du moment ou vous arrivez sur le système fraichement
|
||||
installé, au moment ou vous possédez un serveur avec tous les paquets
|
||||
nécessaires a l'utilisation que l'on veut en faire ici d'installés.
|
||||
Cette partie va consister a paramétrer le système (ici un debian
|
||||
squeeze. Il est bien sur possible de faire la même chose avec a peu près
|
||||
toutes les distributions Linux disponibles, tout comme avec les BSD et
|
||||
tous les autres systèmes UNIX, mais je vais ici me limiter a debian 6.0.x
|
||||
squeeze, parce que c'est une distribution simple a utiliser comme
|
||||
serveur, stable, et facile a configurer (puisqu'une bonne partie de la
|
||||
configuration est déjà faite et incluse dans le paquet), donc adaptée au
|
||||
but de cet article, a savoir rendre l'installation simple et
|
||||
compréhensible).</p>
|
||||
<p>La première chose a faire est bien entendu d'obtenir le serveur en lui
|
||||
même. Cette partie de la chose ne sera pas traitée dans cet article. Il
|
||||
existe en effet un nombre infini d'obtenir un serveur, que ce soit en le
|
||||
louant chez OVH/1&1/n'importe quel autre hébergeur commercial, en
|
||||
participant a un système d'hébergement collaboratif (je vous laisse
|
||||
chercher), en achetant un serveur et en le faisant fonctionner de chez
|
||||
vous, en utilisant un vieux PC... Bref, les possibilités sont multiples.
|
||||
Dès lors que vous avez accès a un système debian serveur, peu importe sur
|
||||
quel matériel il fonctionne, et a priori peu importe aussi la manière
|
||||
dont vous y accédez, le résultat est le même (et la procédure aussi...).
|
||||
Dans cet article, nous parlerons de la configuration de base, du moment
|
||||
ou vous avez le serveur vierge dans les mains au moment ou vous
|
||||
installez le serveur http.</p>
|
||||
<p>Dans cet article, lorsque est précisée le type d'IP a utiliser, il
|
||||
convient de mettre ce type précisément. Quand le type n'est pas
|
||||
précisée, libre a vous de choisir ipv4 ou ipv6.</p>
|
||||
<p>Bref. Commençons au point ou vous avez un accès root a votre serveur,
|
||||
n'ayant soit aucun mot de passe, soit un choisi par l'hébergeur, et ou
|
||||
rien n'est configuré. Connectez vous a celui-ci (ssh root@). Commencez
|
||||
donc par faire un <code>passwd</code>, pour mettre au plus vite un mot de passe
|
||||
solide sur le compte root. Continuons en allant vite mettre en place le
|
||||
nom de domaine. Pour cela, votre registrar doit vous fournir une
|
||||
interface vous permettant d'éditer l'entrée DNS pour votre nom de
|
||||
domaine. </p>
|
||||
<p>Cette entrée doit donc pour l'instant ressembler a ca :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre> <span class="o"><</span><span class="n">votre</span> <span class="n">nom</span> <span class="n">de</span> <span class="n">domaine</span><span class="o">></span> <span class="n">NS</span> <span class="mi">1</span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">MX</span> <span class="mi">1</span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">A</span> <span class="o"><</span><span class="n">IPv4</span> <span class="n">de</span> <span class="n">votre</span> <span class="n">serveur</span><span class="o">></span>
|
||||
<span class="n">IN</span> <span class="n">AAAA</span> <span class="o"><</span><span class="n">IPv6</span> <span class="n">de</span> <span class="n">votre</span> <span class="n">serveur</span><span class="o">></span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Cela vous permet de rediriger tout le trafic se référant a votre nom de
|
||||
domaine vers votre ip (le fonctionnement exact du DNS est assez
|
||||
compliqué a expliquer, donc on va dire que c'est de la magie pour
|
||||
l'instant, ca sera peut être le sujet d'un autre article), et d'indiquer
|
||||
que les mails @votre-nom-de-domai.ne doivent aussi être redirigés vers
|
||||
votre serveur, ce qui est un bon début. Faisons un petit point sécurité
|
||||
ici : pour accéder a votre serveur, il vous suffit actuellement de taper
|
||||
le mot de passe root.</p>
|
||||
<p>root est un utilisateur <strong>assez</strong> répandu, et il est assez simple de
|
||||
bruteforcer le mot de passe. (<em>Relativement</em> assez simple, en fonction
|
||||
du nombre de caractères, ça prend plus ou moins de temps, et si vous
|
||||
avez suffisamment de caractères, ça peut prendre un temps assez
|
||||
conséquent. Cela dit, il vaut mieux être prudent...) Ainsi, nous allons
|
||||
arrêter d'utiliser root et nous allons commencer a utiliser des couples
|
||||
clés publiques/privées pour nous connecter au serveur.<br />
|
||||
Cela se fait en deux temps : tout d'abord, créer un nouvel utilisateur,
|
||||
grâce auquel nous administrerons le serveur a l'avenir; puis configurer
|
||||
OpenSSH pour que celui ci n'accepte que les connections par clés et plus
|
||||
celles sur root.</p>
|
||||
<p>Commençons par ajouter un utilisateur. Si vous êtes sous debian, cela se
|
||||
fait avec adduser, qui est interactif (vous ne devriez pas avoir de
|
||||
problème avec, puisqu'il crée tout les dossiers et fichiers nécessaires,
|
||||
et vous pose toutes les questions utiles pour vous aider.) sinon, vous
|
||||
devrez utiliser useradd, qui est (en plus d'être très chiant a
|
||||
distinguer de l'autre, bien plus chiant a utiliser. (adduser est en fait
|
||||
un simple script permettant l'utilisation d'useradd plus facilement.)</p>
|
||||
<p>Avec adduser, vous pouvez soit utiliser le mode interactif en tapant
|
||||
juste <code>adduser <username></code>, soit utiliser le mode non-interactif
|
||||
en faisant un <code>adduser --group <username></code></p>
|
||||
<p>Avec useradd, vous devrez utiliser la commande suivante : <code>useradd -m
|
||||
-N -g <username></code>. Cette commande ajoutera un utilisateur, créera
|
||||
son dossier principal dans /home/, et l'ajoutera au groupe du même nom
|
||||
que lui (ce qui est en général nécessaire pour des questions de vie
|
||||
privée).</p>
|
||||
<p>Il convient maintenant d'ajouter cet utilisateur aux groupes qu'il sera
|
||||
amené a administrer: <code>usermod <username> -a -G www-data postfix
|
||||
users staff sudo wheel</code>, puis de changer son mot de passe
|
||||
<code>passwd</code>. Enfin, ajoutons le aux utilisateurs autorisés a utiliser
|
||||
sudo: <code>echo "%sudo ALL=(ALL) ALL" >> /etc/sudoers</code><br />
|
||||
Enfin, changeons d'utilisateur : <code>su</code>. A ce point, vous avec un
|
||||
utilisateur complètement fonctionnel et utilisable pour toutes les
|
||||
taches d'administration. Si vous devez encore utiliser root, c'est que
|
||||
quelque chose ne va pas.</p>
|
||||
<p>Vous êtes donc loggés sur le système en tant qu'utilisateur normal. Nous
|
||||
allons maintenant passer a la phase 2 du plan : désactiver le login ssh
|
||||
root et le login ssh par mot de passe.<br />
|
||||
Tout d'abord, qu'est-ce qu'un login par clé ssh? Il s'agit en fait d'un
|
||||
système assez semblable a celui vous permettant de chiffrer vos mail :
|
||||
vous avec une clé publique et une clé privée sur le client, et la clé
|
||||
publique est aussi sur le serveur. Lorsque vous vous connectez, openssh
|
||||
vérifie que vous possédez la clé privée qui correspond a la clé publique
|
||||
stockée sur le serveur (pour votre utilisateur, bien entendu). Il est
|
||||
également possible d'utiliser plusieurs clés publique pour chaque<br />
|
||||
utilisateur.</p>
|
||||
<p>Bref, maintenant que nous avons la théorie, passons a la pratique : tout
|
||||
d'abord, il nous faut générer un couple de clés publique/privée sur le
|
||||
client. Openssh fait ça via la commande <code>ssh-keygen -t rsa</code> (le -t
|
||||
rsa précise a ssh que nous voulons un chiffrement rsa, qui est
|
||||
suffisamment solide pour cette utilisation.) Entrez les informations que
|
||||
ssh-keygen vous demande. Trois fichiers devraient maintenant se trouver
|
||||
dans votre dossier .ssh/ : id_rsa, id_rsa.pub, et known_hosts.<br />
|
||||
known_hosts liste les serveurs auxquels vous vous êtes connectés déjà
|
||||
une fois (pour éviter les attaques MITM, mais bref). Non, ce qui nous
|
||||
intéresse ici c'est id_rsa et id_rsa.pub . id_rsa contient votre clé
|
||||
privée, sauvegardez la sur une clé USB ou notez la sur un bout de
|
||||
papier, si vous la perdez, vous ne pourrez plus vous connecter au
|
||||
serveur. (planquez la clé usb/le bout de papier...) id_rsa.pub, quand a
|
||||
lui, contient votre clé publique. Copiez la sur le serveur, avec un
|
||||
<code>scp ~/.ssh/id_rsa.pub <username>@<votre nom de domaine>:~/</code> , ou
|
||||
en la copiant a la main, si ça vous amuse. </p>
|
||||
<p>Vous avez maintenant un fichier id_rsa.pub dans votre dossier personnel
|
||||
sur le serveur, il faut le mettre a un endroit ou openssh le reconnaitra.
|
||||
Il est donc nécessaire de créer le dossier .ssh (<code>mkdir .ssh</code>), puis
|
||||
de déplacer ce fichier a la bonne place (<code>mv ~/id_rsa.pub ~/.ssh/authorized_keys</code>).
|
||||
Testez si ça fonctionne : ouvez un autre terminal, et<br />
|
||||
connectez vous a votre serveur (<code>ssh <username>@<votre nom de
|
||||
domaine></code>), et il ne devrait pas vous demander de mot de passe.<strong>Si
|
||||
il vous en demande un, NE PASSEZ PAS A LA SUITE. Quelque chose a foiré,
|
||||
donc vérifiez que vous avez suivi correctement les instruction
|
||||
ci-dessus.</strong></p>
|
||||
<p>Continuons. Il ne nous reste plus qu'a installer le serveur web, et a le
|
||||
configurer: </p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">apt</span><span class="o">-</span><span class="n">get</span> <span class="n">install</span> \
|
||||
<span class="n">apache2</span> <span class="n">apache2</span><span class="mf">.2</span><span class="o">-</span><span class="n">common</span> <span class="n">apache2</span><span class="o">-</span><span class="n">doc</span> <span class="n">apache2</span><span class="o">-</span><span class="n">mpm</span><span class="o">-</span><span class="n">prefork</span> \
|
||||
<span class="n">apache2</span><span class="o">-</span><span class="n">utils</span> <span class="n">libexpat1</span> <span class="n">ssl</span><span class="o">-</span><span class="n">cert</span> <span class="n">libapache2</span><span class="o">-</span><span class="n">mod</span><span class="o">-</span><span class="n">php5</span> \
|
||||
<span class="n">php5</span> <span class="n">php5</span><span class="o">-</span><span class="n">common</span> <span class="n">php5</span><span class="o">-</span><span class="n">gd</span> <span class="n">php5</span><span class="o">-</span><span class="n">cgi</span> <span class="n">libapache2</span><span class="o">-</span><span class="n">mod</span><span class="o">-</span><span class="n">fcgid</span> \
|
||||
<span class="n">apache2</span><span class="o">-</span><span class="n">suexec</span> <span class="n">php</span><span class="o">-</span><span class="n">pear</span> <span class="n">php</span><span class="o">-</span><span class="n">auth</span> <span class="n">php5</span><span class="o">-</span><span class="n">mcrypt</span> <span class="n">mcrypt</span> \
|
||||
<span class="n">php5</span><span class="o">-</span><span class="n">imagick</span> <span class="n">imagemagick</span> <span class="n">libapache2</span><span class="o">-</span><span class="n">mod</span><span class="o">-</span><span class="n">suphp</span> <span class="n">libruby</span> \
|
||||
<span class="n">libapache2</span><span class="o">-</span><span class="n">mod</span><span class="o">-</span><span class="n">ruby</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>(faisons large, on aura besoin de l'excédent plus tard...), puis activons les<br />
|
||||
mods apache en faisant <code>a2enmod suexec rewrite ssl actions include
|
||||
dav_fs dav auth_digest</code>, et faisons en sorte que ces activations
|
||||
soient prises en compte par apache via un <code>sudo service apache2
|
||||
restart</code> </p>
|
||||
<p>Le serveur fonctionne, maintenant, il est necessaire de lui expliquer
|
||||
comment fonctionner sur notre nom de domaine et ou trouver les fichiers
|
||||
a envoyer. </p>
|
||||
<p>Pour cela, nous allons faire un simple <code>ln -s /etc/apache2/sites-{available,enabled}/default</code>, car apache est assez
|
||||
sympa pour nous filer un fichier de configuration par défaut. Il nous
|
||||
faut encore l'éditer, en changeant l'adresse mail au début du document
|
||||
par la votre, et en changeant <code>AllowOverride none</code> en <code>AllowOverride All</code>,
|
||||
et enfin redémarrer apache pour qu'il prenne en compte les
|
||||
modifications, par un <code>sudo service apache2 restart</code> </p>
|
||||
<p>Et maintenant, il vous reste a apprendre le html, parce que ca y est,
|
||||
votre serveur est fonctionnel! Voila voila. Dans la prochaine partie, on
|
||||
verra l'installation du serveur mail (c'est suffisamment complexe pour
|
||||
prendre un article seul...)</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/pourquoi-je-vais-quitter-linux-pour-passer-a-freebsd/">Pourquoi je vais quitter linux pour passer a FreeBSD.</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2013-02-04T17:41:00+01:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Mon 04 February 2013
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/ranting/"><i class="icon-folder-open"></i>Ranting</a>
|
||||
<br />
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
|
||||
<div class="summary"><p><em>This is subject to debate, and as most of the actors in this field are
|
||||
not French-speaker, there is an English version of this text <a href="http://data.wxcafe.net/archives/126">here</a></em></p>
|
||||
<p>Bon, voila. J'ai passé le cap. Je suis sous GNU/Linux depuis un certain
|
||||
temps, maintenant, et depuis un certain temps je remarque des
|
||||
changements malvenus. Bien entendu, au début, je n'avais pas les
|
||||
connaissances nécessaires pour comprendre ne serait-ce que ces
|
||||
modifications existaient. Et puis certaines sont arrivées avant que je
|
||||
n'ai même idée que quelque chose dans mon système d'exploitation avait
|
||||
cette fonction la. Par exemple, udev, ou policykit/consolekit/. A
|
||||
l'époque, je n'avais aucune idée de la façon dont les disques étaient
|
||||
montés sur mon système. Le premier système non-Windows que j'ai utilisé
|
||||
fut Ubuntu 9.10 Karmic Koala, et il était encore trop tôt pour que je
|
||||
cherche a démonter le système pour comprendre comment il fonctionnait en
|
||||
profondeur. Cependant, avec le temps, les connaissances s'accumulant et
|
||||
mon niveau de compréhension du système s'améliorant, j'ai commencé a
|
||||
remarquer que certain bouts de l'OS ne collaient pas exactement avec les
|
||||
autres. Bien sur, je ne saurais dire si cette réalisation s'est faite a
|
||||
cause de la recrudescence de ces bouts d'OS, ou bien juste a cause de ma
|
||||
compréhension plus poussée. Toujours est-il que ces petits bouts d'OS ne
|
||||
s’adaptant pas au reste du système se faisaient de plus en plus visible.
|
||||
Et puis, un jour, j'en ai eu marre de voir unity sur ma machine, et j'ai
|
||||
choisi de passer a Archlinux. C'était avant le passage a systemd. Ce
|
||||
système me convenait bien. Si je n'installais pas Gnome, ce que je ne
|
||||
comptais pas faire, il ne me forçait pas a installer un *kit
|
||||
quelconque, ni dbus. Oui, udev était toujours la, mais c'était le moins
|
||||
envahissant de ceux la.</p>
|
||||
<p>Mais Archlinux est passé a systemd. Attention hein, je ne critique ici
|
||||
ni systemd, ni udev, ni même les <em>kit, et surtout pas Archlinux. Les
|
||||
premiers sont probablement très efficaces dans leur domaine, et le
|
||||
second n'a pas <strong>vraiment</strong> eu le choix, rapport a la philosophie de la
|
||||
distribution d'avoir au plus vite les dernières versions de tout.
|
||||
Cependant, systemd, tout comme udev et les </em>kits (bien que ce ne soient
|
||||
pas les seuls a faire ça...) ont un problème très précis, qui n'importe
|
||||
pas a tout le monde, mais qui est très gênant pour ceux a qui il
|
||||
importe, et ce problème est que ces systèmes ne respectent absolument
|
||||
pas la philosophie UNIX. La philosophie UNIX, pour rappel, se résume en
|
||||
ces 9 principes :</p>
|
||||
<ol>
|
||||
<li>Ce qui est petit est beau</li>
|
||||
<li>Faites en sorte que chaque programme fasse une chose, bien.</li>
|
||||
<li>Faites un prototype aussi vite que possible</li>
|
||||
<li>Choisissez la portabilité plutôt que l'efficacité</li>
|
||||
<li>Stockez les données dans des fichiers textes.</li>
|
||||
<li>Utilisez ce qui existe déjà a votre avantage. [<strong>1</strong>]</li>
|
||||
<li>Utilisez des scripts shells pour faciliter la portabilité et la
|
||||
réutilisation.</li>
|
||||
<li>Évitez les UI qui "capturent" l'utilisateur.</li>
|
||||
<li>Faites de chaque programme un filtre.</li>
|
||||
</ol>
|
||||
<p>Alors bien entendu, un système d'exploitation est fait pour évoluer, et
|
||||
on pourrait penser qu'UNIX a fait son temps. Cependant, ce n'est pas
|
||||
exactement la façon dont l'informatique fonctionne. Effectivement, les
|
||||
standards, les systèmes d'exploitation, les logiciels, tout doit évoluer
|
||||
- ou mourir - et UNIX ne fait pas exception a la règle. Mais ce n'est
|
||||
pas d'UNIX que nous parlons ici. C'est de la <em>philosophie</em> UNIX. Et
|
||||
celle-ci n'a pas fait son temps, <strong>elle a fait ses preuves.</strong> La
|
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philosophie UNIX, en plus d'être efficace sur le papier, a aussi 44 ans
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de tests derrière elle, et fonctionne aussi bien qu'au premier jour.<br />
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La philosophie UNIX est aussi et surtout une garantie d'utilisabilité
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et de simplicité pour les administrateurs systèmes, pour les
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développeurs, bref pour tous ceux qui font de l'informatique
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<em>sérieusement</em> (je ne dis pas que les autres métiers de l'informatique
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ne sont pas sérieux, je prend juste ceux-ci comme exemples parce que ce
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sont ceux qui sont les plus proches du système).</p>
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<p>Tous OS se doit d'avoir un système standardisé pour faire communiquer
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les programmes entre eux. UNIX a un système de pipes, des sortes de
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fichiers spéciaux permettant d'échanger des informations. C'est
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efficace, ça respecte le "tout est fichier", c'est standard, c'est
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simple a comprendre, bref, ça fonctionne parfaitement. Dbus vient
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remplacer ça, avec une interface qui n'est explicitement pas faite pour
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être utilisée a la ligne de commande mais a l'aide d'APIs, et un
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programme monolithique qui effectue sa tache d'une façon complètement
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obscure pour l'utilisateur. Alors bien sur, il l'effectue d'une façon
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efficace, cette tache. Oui, ça va plus vite qu'avant. Oui, c'est plus
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"rangé", ça fait moins "fouillis". Mais c'est moins efficace. C'est
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<em>beaucoup</em> moins utilisable pour l'utilisateur final. C'est
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horriblement chiant pour les sysadmins, parce qu'ils ne peuvent plus
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lire facilement les échanges entre programmes. C'est peu pratique, en
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fin de compte. Et ça ne respecte pas du tout la philosophie UNIX.<br />
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Systemd prend le même parti de créer une interface unifiée, accessible
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via des appels a des APIs uniquement, complètement obscure, extrêmement
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abstraite, bien entendu monolithique, et très peu ouverte a la
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||||
modification par l'utilisateur final. Alors oui, il parait que ça
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augmente la vitesse de boot. Eh bien, au risque d'en choquer quelques
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uns, je préfère avoir un système qui boote <em>légèrement</em> plus lentement
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et que je puisse modifier facilement, et qui soit ouvert, compréhensible
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et distribué. C'est presque comme si les projets freedesktop.org avaient
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pour but de remplacer la base UNIX de linux en créant un système
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concurrent, bâtard, bâti sur le kernel Linux mais n'employant plus les
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systèmes basiques d'UNIX.</p>
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<p>Le problème est qu'il est facilement visible que la direction prise par
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la communauté Linux n'est pas celle du retour sur les systèmes UNIX ni
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celle du développement de solutions respectant la philosophie UNIX, mais
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remises au gout du jour (?), mais est bien d'accepter et de pousser les
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changements apportés par les projets freedesktop.org directement dans le
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cœur du système lui même. Ainsi, Fedora (très près de Red Hat, dont font
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||||
partie de nombreux développeurs de ces projets), a déjà adopté tous ces
|
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changements (archlinux aussi, mais pour d'autres raisons...), et on peut
|
||||
compter sur le fait que les autres distributions l'adopteront un jour ou
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l'autre.</p>
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<p>Bon, maintenant que nous avons, si ce n'est démontré la nocivité de ces
|
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systèmes, tout du moins exprimé les raisons qui font qu'ils me
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déplaisent, on pourrait penser qu'il suffit de passer a une distribution
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n'incluant pas systemd, voire a une distribution n'incluant pas du tout
|
||||
de contenus freedesktop.org, et de vivre avec le fait de ne pas être sur
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||||
archlinux. Cependant, avec un peu de réflexion, on voit que si des
|
||||
distributions comme archlinux et Fedora ont adopté systemd (et
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||||
qu'OpenSUSE est en train de l’intégrer), il est probable que cela
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||||
devienne un standard au fil des années, et que seuls survivent systemd
|
||||
et upstart, le gestionnaire de démarrage d'ubuntu, qui ne changera
|
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probablement pas (je les vois mal revenir en arrière sur ce point.)
|
||||
Toujours est-il que l'init héritée du System V semble condamnée a mourir
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sous Linux. Il pourrait être judicieux de passer sous debian squeeze,
|
||||
qui ne recevra probablement jamais la mise a jour, ou a wheezy, qui ne
|
||||
la recevra probablement que dans 2/3 ans. Cependant, cette période est
|
||||
toujours trop courte, et met sur mon système d'exploitation une date
|
||||
d'expiration, chose qui ne me plait que moyennement. Non, la solution
|
||||
est de passer sous un système autre, qui ait son propre système d'init
|
||||
(ou qui ne risque pas de passer sous systemd). Dans ce cas, deux options
|
||||
principales s'ouvrent a moi: OpenSolaris et *BSD. Minix n'est pas
|
||||
vraiment un choix, vu le peu de programmes qu'il permet de faire
|
||||
fonctionner et le fait qu'il ne soit disponible que sur i386, ce qui
|
||||
n'est pas vraiment avantageux au vu de mon système en x86_64. Haiku
|
||||
n'est pas un choix non plus, puisque le but est de rester dans une
|
||||
optique UNIX.</p>
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||||
<p>OpenSolaris est un système d'exploitation tout a fait valable. Je n'ai
|
||||
en théorie aucun problème sur cet OS, sauf que certains choix de design
|
||||
ne correspondent pas du tout a l'idée que j'ai d'un OS. En effet,
|
||||
OpenSolaris ressemble assez a Debian dans sa vision du fonctionnement de
|
||||
ses outils, avec des paquets modifiés pour les rendre plus simples a
|
||||
utiliser (fichiers de configuration fournis par défaut, par exemple, et
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||||
autres patchs "release-only"), et une tendance a faire des scripts et
|
||||
des outils installés par défaut pour tout et n'importe quoi. Bref, cela
|
||||
n'est pas le sujet. Il convient aussi de voir qu'avec la récente
|
||||
acquisition de Sun par Oracle, il est possible que le projet OpenSolaris
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||||
n'ait pas de très beaux jours devant lui (la <a href="http://hub.opensolaris.org/bin/view/Main/">page d’accueil</a> du
|
||||
projet affiche d'ailleurs un ÉNORME logo Oracle, du meilleur gout.)</p>
|
||||
<p>Il reste donc *BSD. Pourquoi choisir FreeBSD plutôt qu'OpenBSD, NetBSD
|
||||
ou DragonFlyBSD (pour ne citer que les plus connus) ? Et bien c'est
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simple : pour aucune raison particulière. OpenBSD et NetBSD ont pour
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||||
réputation d'être orientées sécurité, et d'après ce que j'ai pu en voir
|
||||
DFBSD ressemble aussi au système de l'assistance a l'user a outrance
|
||||
décris plus haut. Mais la vérité est que je n'ai pas fait suffisamment
|
||||
de recherches et que FreeBSD ne va me voir arriver que par hasard, parce
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||||
qu'entre toutes les BSD ca me semble la plus sympa et la plus agréable a
|
||||
utiliser, plus le fait que le système de ports me convient bien (j'aime
|
||||
pouvoir configurer mes logiciels de façon assez profonde.)</p>
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<p>Voila, c'est mon avis sur ce "problème" actuel du monde de Linux. Bien
|
||||
entendu, je continuerai a utiliser Linux, et je ne peux qu’espérer que
|
||||
les systèmes tels que systemd ou dbus ne disparaissent, ou tout du moins
|
||||
n'apparaissent jamais chez certaines distributions, créant de ce fait un
|
||||
choix pour les utilisateurs.<br />
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||||
[1]: Je n'ai pas trouvé de traduction satisfaisante a "software leveraging", mais l'idée est la...*</p></div>
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</div>
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<hr />
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<div class="article">
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<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/update-et-pensees-a-propos-du-raspberry-pi/">Update et pensées a propos du Raspberry Pi</a></h1>
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<div class="well small"><footer class="post-info">
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<span class="label">Date</span>
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||||
<span class="published" title="2013-01-27T01:55:00+01:00">
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||||
<i class="icon-calendar"></i> Sun 27 January 2013
|
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</span>
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<br />
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<span class="label">By</span>
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<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
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<br />
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<span class="label">Category</span>
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<a href="//wxcafe.net/category/ranting/"><i class="icon-folder-open"></i>Ranting</a>
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<br />
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</footer><!-- /.post-info --></div>
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<div class="summary"><p>Bon.<br />
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||||
J'ai annoncé il y a environ 20 jours que j'avais pour projet de faire
|
||||
une Piratebox basée sur un Raspberry Pi, <del>astucieusement</del> nommée
|
||||
PiRatBox. Il se trouve qu'après de nombreux essais, un problème
|
||||
récurrent apparait: le Raspberry Pi n'est pas capable de fournir assez
|
||||
de courant par défaut pour faire fonctionner a la fois un disque dur et
|
||||
une antenne WiFi.<br />
|
||||
Alors, autant il me semble évident qu'avec une
|
||||
alimentation provenant d'un port USB a 2A (max), je n'avais pas
|
||||
énormément de chances d'avoir 2A sur chacun des ports host du Raspi,
|
||||
autant avoir moins de 250 mA sur chacun de ces ports me semble un tout
|
||||
petit peu exagéré en terme de rentabilité. </p>
|
||||
<p>De même, le fait de ne pas pouvoir désactiver le port Ethernet (ne me
|
||||
servant a rien) (vous savez, celui qui est monté en USB...), qui
|
||||
consomme énormément, est assez louche. Il devrait toujours être possible
|
||||
de désactiver une device USB, me semble-t-il, au niveau logiciel. La,
|
||||
bien qu'il soit surement possible de la désactiver au niveau du kernel,
|
||||
il n'est pas <strong>simplement</strong> possible de la "débrancher". Ce qui est bien
|
||||
chiant, étant donné le besoin évident de puissance électrique dans
|
||||
lequel on se retrouve. </p>
|
||||
<p>Bon, je dois avouer n'avoir pas testé de lancer les différents services
|
||||
composant le système des piratebox sous arch, pour la simple <del>et
|
||||
bonne</del> raison qu'arch utilise systemd et qu'il n'existe pas de wrapper
|
||||
systemd pour les daemons piratebox, et que j'ai la flemme d'en faire,
|
||||
parce que systemd est une horreur a utiliser avec les scripts init. Donc
|
||||
non, j'utiliserai debian. Le problème d'utiliser debian dans ce cas
|
||||
précis est que apt/dpkg a une gestion des dépendances dans un sens mais
|
||||
pas dans l'autre, en ce sens que si on installe un package "haut", c'est
|
||||
a dire dépendant de plusieurs autres packages, apt/dpkg se charge
|
||||
efficacement d'installer toutes les dépendances nécessaires, tandis que
|
||||
si on désinstalle un package "bas", c'est a dire sur lequel de nombreux
|
||||
autres packages dépendent, apt/dpkg ne désinstalle pas ces packages
|
||||
"hauts", ce qui pose un vrai problème quand on se retrouve sur un
|
||||
Raspberry Pi, puisqu'il n'y a pas de moyen "facile" de choisir ce qui
|
||||
sera installé sur le système avant l'installation proprement dite
|
||||
(puisque le moyen "universel" d'installation sur Raspberry Pi est le dd
|
||||
vers la SD qui sert de disque système.)</p>
|
||||
<p>Il y a <strong>énormément</strong> d'autres critiques que l'ont pourrait faire
|
||||
concernant le Raspberry Pi. Son système de démarrage a s'arracher les
|
||||
cheveux, par exemple. En effet, plutôt que de faire comme tout pc
|
||||
normalement constitué ou la partie calcul démarre, lance le bootloader,
|
||||
cherche le kernel de l'OS qui lui même se lance, initialise le hardware,
|
||||
etc..., a un système bâtard du au fait que la puce au centre de la carte
|
||||
est a la base une puce graphique a laquelle on a greffé un cœur de
|
||||
calcul (probablement au fond d'une cour d'immeuble, dans les quartiers
|
||||
pauvres de Bratislava, vu la propreté de la greffe...), et le moyen le
|
||||
plus efficace qu'aient trouvé les personnes ayant implémenté cette
|
||||
atrocité de gérer le boot est donc de faire démarrer le cœur graphique
|
||||
en premier, ce dernier exécute un code propriétaire pour démarrer le
|
||||
cœur de calcul, qui a son tour lance le bootloader qui cherche le kernel
|
||||
etc... </p>
|
||||
<p>Ce qui non seulement complique énormément le boot, non seulement ajoute
|
||||
du code propriétaire a un projet se disant libre, mais en plus n'est
|
||||
<strong>visiblement</strong> pas fait pour être utilisé de cette manière. Le hack,
|
||||
oui, mais uniquement quand c'est bien réalisé, sinon je dis non. </p>
|
||||
<p>Enfin, le projet que j'avais est toujours en cours de réalisation. Je
|
||||
le terminerai dès que j'aurai récupéré les outils nécessaires pour
|
||||
monter mon alimentation personnalisée pour le Raspberry Pi. Et une fois
|
||||
que cela sera fait, ce Raspi restera une Piratebox pour le reste de sa
|
||||
vie. Les problèmes qu'il m'a posé, qu'il n'aurait pas du me poser, m'ont
|
||||
trop agacé pour que j'aie envie de le sortir et de jouer avec une fois
|
||||
sa mission remplie. </p>
|
||||
<p>Dommage.</p></div>
|
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</div>
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||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
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<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/update/">Update</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
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<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2013-01-05T18:32:00+01:00">
|
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<i class="icon-calendar"></i> Sat 05 January 2013
|
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</span>
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<br />
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<span class="label">By</span>
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<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
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<br />
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<span class="label">Category</span>
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<a href="//wxcafe.net/category/notes/"><i class="icon-folder-open"></i>Notes</a>
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<br />
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</footer><!-- /.post-info --></div>
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<div class="summary"><p>Juste une petite note pour annoncer le prochain article, consacré a la
|
||||
fabrication d'une PirateBox basée sur un Raspberry Pi. Voila, a bientôt
|
||||
sur le blog!</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/mutt-ou-le-client-email-le-meilleur-moins-mauvais/">Mutt ou le client email le <del>meilleur</del> moins mauvais</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2013-01-02T02:12:00+01:00">
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||||
<i class="icon-calendar"></i> Wed 02 January 2013
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</span>
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<br />
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<span class="label">By</span>
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<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
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<br />
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<span class="label">Category</span>
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<a href="//wxcafe.net/category/tutoriel/"><i class="icon-folder-open"></i>Tutoriel</a>
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<br />
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</footer><!-- /.post-info --></div>
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<div class="summary"><p>Les clients mails ont une particularité en commun : ils sont tous
|
||||
<del>très</del> mauvais. Cela pour nombre de raisons, mais la principale reste
|
||||
que leurs interfaces/raccourcis claviers ne sont pas efficaces pour une
|
||||
utilisation <strong>a la</strong> UNIX<br />
|
||||
Cependant, un d'entre eux se démarque par sa moins-mauvais-itude, c'est
|
||||
le relativement bien connu <del>Outlook Express 2003</del> Mutt!<br />
|
||||
Mutt est un client mail en ligne de commande, qui, comme le dit sa page
|
||||
d’accueil, <a href="http://www.mutt.org">"just sucks less"</a>. Dans les faits, mutt est assez
|
||||
chiant a configurer mais particulièrement pratique a utiliser après.</p>
|
||||
<p>La configuration de mutt se fait dans le fichier <code>.muttrc</code> ou dans
|
||||
<code>/etc/Muttrc</code>, et il est courant d'utiliser offlineimap en
|
||||
conjonction avec celui ci, de façon a accéder aux mails même sans accès
|
||||
internet (mutt dispose d'un système d'accès IMAP/POP et SMTP, mais ne
|
||||
crée pas de cache, ce qui empêche la consultation des emails sans
|
||||
connexion internet.) La configuration d'offlineimap se fait dans
|
||||
<code>~/.offlineimaprc</code> ou dans rien d'autre en fait, c'est une config
|
||||
par user. Offlineimap est un petit logiciel en python qui synchronise un
|
||||
dossier en Maildir avec un serveur IMAP, ce qui tombe bien puisque
|
||||
justement mutt accepte les dossiers au format Maildir. (De plus, cela va
|
||||
tout a fait dans le sens de la libération des données en cela que vous
|
||||
possédez vos mails en local.)<br />
|
||||
Bref, passons aux choses serieuses : le code. Déjà, installez
|
||||
offlineimap et <a href="http://data.wxcafe.net/scripts/mutt-sidebar.sh">ce script</a> fait par moi, qui vous permet d'installer
|
||||
mutt avec le patch sidebar, qui crée un listing des dossiers sur la
|
||||
partie gauche.<br />
|
||||
Ensuite, voyons pour la partie configuration :<br />
|
||||
Ma configuration d'offlineimap :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="cp">## Config file for offlineimap</span>
|
||||
<span class="cp">## Originally located in ~/.offlineimaprc</span>
|
||||
<span class="cp">## This should not be edited without creating a copy before</span>
|
||||
<span class="cp">## Created by Wxcafe (Clément Hertling)</span>
|
||||
<span class="cp">## Published under CC-BY-SA</span>
|
||||
|
||||
<span class="p">[</span><span class="n">general</span><span class="p">]</span>
|
||||
<span class="cp"># List of accounts to be synced, separated by a comma.</span>
|
||||
<span class="n">accounts</span> <span class="o">=</span> <span class="n">main</span>
|
||||
|
||||
<span class="p">[</span><span class="n">Account</span> <span class="n">main</span><span class="p">]</span>
|
||||
<span class="cp"># Identifier for the local repository; e.g. the maildir to be synced via IMAP.</span>
|
||||
<span class="n">localrepository</span> <span class="o">=</span> <span class="n">main</span><span class="o">-</span><span class="n">local</span>
|
||||
<span class="cp"># Identifier for the remote repository; i.e. the actual IMAP, usually non-local.</span>
|
||||
<span class="n">remoterepository</span> <span class="o">=</span> <span class="n">main</span><span class="o">-</span><span class="n">remote</span>
|
||||
<span class="cp"># Status cache. Default is plain, which eventually becomes huge and slow.</span>
|
||||
<span class="n">status_backend</span> <span class="o">=</span> <span class="n">sqlite</span> <span class="err">#</span> <span class="n">le</span> <span class="n">type</span> <span class="n">de</span> <span class="n">cache</span><span class="p">.</span> <span class="p">(</span><span class="n">plain</span> <span class="n">ou</span> <span class="n">sqlite</span><span class="p">)</span>
|
||||
|
||||
<span class="p">[</span><span class="n">Repository</span> <span class="n">main</span><span class="o">-</span><span class="n">local</span><span class="p">]</span>
|
||||
<span class="cp"># Currently, offlineimap only supports maildir and IMAP for local repositories.</span>
|
||||
<span class="n">type</span> <span class="o">=</span> <span class="n">Maildir</span> <span class="err">#</span> <span class="n">le</span> <span class="n">type</span> <span class="n">de</span> <span class="n">stockage</span> <span class="p">(</span><span class="n">Maildir</span> <span class="n">ou</span> <span class="n">IMAP</span><span class="p">)</span>
|
||||
<span class="cp"># Where should the mail be placed?</span>
|
||||
<span class="n">localfolders</span> <span class="o">=</span> <span class="o">~/</span><span class="n">Emails</span><span class="o">/</span> <span class="err">#</span> <span class="n">le</span> <span class="n">dossier</span> <span class="n">dans</span> <span class="n">lequel</span> <span class="n">vous</span>
|
||||
<span class="err">#</span> <span class="n">voulez</span> <span class="n">que</span> <span class="n">vos</span> <span class="n">emails</span> <span class="n">apparaissent</span>
|
||||
|
||||
<span class="p">[</span><span class="n">Repository</span> <span class="n">main</span><span class="o">-</span><span class="n">remote</span><span class="p">]</span>
|
||||
<span class="cp"># Remote repos can be IMAP or Gmail, the latter being a preconfigured IMAP.</span>
|
||||
<span class="n">type</span> <span class="o">=</span> <span class="n">IMAP</span>
|
||||
<span class="n">remotehost</span> <span class="o">=</span> <span class="c1">//placeholderhost// # le serveur de votre messagerie</span>
|
||||
<span class="n">remoteuser</span> <span class="o">=</span> <span class="c1">//placeholderusername// # votre nom d'utilisateur</span>
|
||||
<span class="n">remotepass</span> <span class="o">=</span> <span class="c1">//placeholderpassword// # votre mot de passe</span>
|
||||
<span class="n">cert_fingerprint</span> <span class="o">=</span> <span class="c1">//placeholdercert// # le certificat du serveur (IMAPS only)</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Ça devrait être assez simple a lire, j'ai tout bien commenté :3<br />
|
||||
Puis ma config mutt :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="cp">## Mutt MUA configuration file</span>
|
||||
<span class="cp">## This file should not be edited without creating a copy</span>
|
||||
<span class="cp">## File Created and edited by Wxcafe (Clément Hertling)</span>
|
||||
<span class="cp">## Published under CC-BY-SA</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># General config for reading (fetched via offlineimap)</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">mbox_type</span> <span class="o">=</span> <span class="n">Maildir</span>
|
||||
<span class="cp"># type de boite mail (voir dans offlineimap, mailbox par defaut)</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">folder</span> <span class="o">=</span> <span class="o">~/</span><span class="n">Email</span><span class="o">/</span>
|
||||
<span class="cp"># dossier root mailbox/imap</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">spoolfile</span> <span class="o">=</span> <span class="o">+</span><span class="n">INBOX</span>
|
||||
<span class="cp"># dossier d'inbox</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">mbox</span> <span class="o">=</span> <span class="o">+</span><span class="err">'</span><span class="n">All</span> <span class="n">Mail</span><span class="err">'</span>
|
||||
<span class="cp"># dossier ou archiver les emails</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">copy</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="cp"># yes pour copier les messages dans les differents dossier, no pour...</span>
|
||||
<span class="cp"># enfin voila quoi.</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">header_cache</span> <span class="o">=</span> <span class="o">/</span><span class="p">.</span><span class="n">hcache</span><span class="o">/</span>
|
||||
<span class="cp"># dossier ou sont stockés les headers (pour le cache)</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">record</span> <span class="o">=</span> <span class="o">+</span><span class="n">Sent</span>
|
||||
<span class="cp"># dossier dans lequel sont stockés les messages envoyés</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">postponed</span> <span class="o">=</span> <span class="o">+</span><span class="n">Drafts</span>
|
||||
<span class="cp"># dossier dans lequel sont stockés les brouillons</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">mailboxes</span> <span class="o">=</span> <span class="o">+</span><span class="n">INBOX</span> <span class="o">+</span><span class="n">Drafts</span> <span class="o">+</span><span class="n">Sent</span> <span class="o">+</span><span class="n">Trash</span> <span class="o">+</span><span class="n">All</span><span class="err">\</span> <span class="n">Mail</span>
|
||||
<span class="cp"># liste des dossiers qui vont apparaitre dans la colonne de gauche</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># General config for sending (using Mutt's native support)</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">smtp_pass</span> <span class="o">=</span> <span class="err">'</span><span class="n">password_placeholder</span><span class="err">'</span>
|
||||
<span class="cp"># votre mot de passe</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">smtp_url</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"smtp://username@whatev.org:465/"</span>
|
||||
<span class="cp"># l'url ou envoyer les emails</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">send_charset</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"utf-8"</span>
|
||||
<span class="cp"># UTF8, NE PAS CHANGER</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">signature</span> <span class="o">=</span> <span class="s">".sign"</span>
|
||||
<span class="cp"># vous pouvez mettre votre signature dans .sign</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">sig_on_top</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="cp"># il est d'usge de mettre no ici. Cependant, je trouve ca plus lisible </span>
|
||||
<span class="cp"># comme ca.</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">ssl_verify_host</span> <span class="o">=</span> <span class="n">no</span>
|
||||
<span class="cp"># mettez yes ici si votre serveur a un certificat configuré correctement</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">hostname</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"wxcafe.net"</span>
|
||||
<span class="cp"># mettez l'adresse de votre serveur ici</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># Misc settings</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">auto_view</span> <span class="n">text</span><span class="o">/</span><span class="n">html</span>
|
||||
<span class="cp"># la façon de voir les emails par défaut.</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">date_format</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"%y-%m-%d %T"</span>
|
||||
<span class="cp"># format de date d'envoi/de reception.</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">index_format</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"%2C | %Z [%D] %-30.30F (%-4.4c) %s"</span>
|
||||
<span class="cp"># format de l'index (la présentation de l'interface)</span>
|
||||
<span class="cp"># voir http:</span><span class="c1">//www.mutt.org/doc/manual/manual-6.html#index_format</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">sort_alias</span> <span class="o">=</span> <span class="n">alias</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">reverse_alias</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">alias_file</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"$HOME/.mutt/aliases"</span>
|
||||
<span class="cp"># liste des alias noms/email. a créer et remplir vous même.</span>
|
||||
<span class="cp"># format : "alias short_name long_email_adress"</span>
|
||||
<span class="n">source</span> <span class="err">$</span><span class="n">alias_file</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">beep</span> <span class="o">=</span> <span class="n">no</span>
|
||||
<span class="cp"># ne pas biper. CE SON ME TUE T.T</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">tilde</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">sleep_time</span> <span class="o">=</span> <span class="mi">0</span>
|
||||
<span class="cp"># ?</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">sidebar_visible</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">sidebar_width</span> <span class="o">=</span> <span class="mi">15</span>
|
||||
<span class="cp"># parametres de la barre coté gauche</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">realname</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"Clément Hertling (Wxcafé)"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">from</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"wxcafe@wxcafe.net"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">use_from</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">certificate_file</span> <span class="o">=</span> <span class="s">"$HOME/.mutt/cacert"</span>
|
||||
<span class="cp"># parametres d'envoi. mettez vos propres infos a la place des miennes...</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">edit_headers</span> <span class="o">=</span> <span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="cp"># vous permet de vois les headers des mails. j'aime, donc je laisse.</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># Macros</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># le titre dit tout. index veut dire que la macro est active dans les menus,</span>
|
||||
<span class="cp"># pager qu'elle l'est dans la visionneuse, les deux qu'elle l'est dans les </span>
|
||||
<span class="cp"># deux</span>
|
||||
<span class="cp"># \C represente la touche Control</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">bind</span> <span class="n">index</span><span class="p">,</span><span class="n">pager</span> <span class="err">\</span><span class="n">Cp</span> <span class="n">sidebar</span><span class="o">-</span><span class="n">prev</span>
|
||||
<span class="cp"># Control+p -> remonter d'un dossier dans la sidebar</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">bind</span> <span class="n">index</span><span class="p">,</span><span class="n">pager</span> <span class="err">\</span><span class="n">Cn</span> <span class="n">sidebar</span><span class="o">-</span><span class="n">next</span>
|
||||
<span class="cp"># Control+n -> descendre d'un dossier dans la sidebar</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">bind</span> <span class="n">index</span><span class="p">,</span><span class="n">pager</span> <span class="err">\</span><span class="n">Co</span> <span class="n">sidebar</span><span class="o">-</span><span class="n">open</span>
|
||||
<span class="cp"># Control+o -> ouvrir le dossier selectionné dans la sidebar</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">macro</span> <span class="n">index</span><span class="p">,</span><span class="n">pager</span> <span class="n">d</span> <span class="s">"=Trash"</span> <span class="s">"Trash"</span>
|
||||
<span class="cp"># d supprime le message en cours</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">bind</span> <span class="n">pager</span> <span class="n">previous</span><span class="o">-</span><span class="n">line</span>
|
||||
<span class="cp"># permet de monter d'une ligne avec la touche up, au lieu de changer de message.</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">bind</span> <span class="n">pager</span> <span class="n">next</span><span class="o">-</span><span class="n">line</span>
|
||||
<span class="cp"># permet de descendre d'une ligne avec la touche down, au lieu de changer de </span>
|
||||
<span class="cp"># message</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">bind</span> <span class="n">pager</span> <span class="n">j</span> <span class="n">next</span><span class="o">-</span><span class="n">line</span>
|
||||
<span class="n">bind</span> <span class="n">pager</span> <span class="n">k</span> <span class="n">previous</span><span class="o">-</span><span class="n">line</span>
|
||||
<span class="cp"># raccourcis vim</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># PGP signing commands</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_decode_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg %?p?--passphrase-fd 0? --no-verbose --batch --output - %f"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_verify_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg --no-verbose --batch --output - --verify %s %f"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_decrypt_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg --passphrase-fd 0 --no-verbose --batch --output - %f"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_sign_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg --no-verbose --batch --output - --passphrase-fd 0 --armor --detach-sign --textmode %?a?-u %a? %f"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_clearsign_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg --no-verbose --batch --output - --passphrase-fd 0 --armor --textmode --clearsign %?a?-u %a? %f"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_encrypt_only_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"pgpewrap gpg --batch --quiet --no-verbose --output - --encrypt --textmode --armor --always-trust --encrypt-to 0x******** -- -r %r -- %f"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_encrypt_sign_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"pgpewrap gpg --passphrase-fd 0 --batch --quiet --no-verbose --textmode --output - --encrypt --sign %?a?-u %a? --armor --always-trust --encrypt-to 0x******** -- -r %r -- %f"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_import_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg --no-verbose --import -v %f"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_export_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg --no-verbose --export --armor %r"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_verify_key_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg --no-verbose --batch --fingerprint --check-sigs %r"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_list_pubring_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg --no-verbose --batch --with-colons --list-keys %r"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_list_secring_command</span><span class="o">=</span><span class="s">"gpg --no-verbose --batch --with-colons --list-secret-keys %r"</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_autosign</span><span class="o">=</span><span class="n">yes</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_sign_as</span><span class="o">=</span><span class="mi">0</span><span class="n">x</span><span class="o">********</span>
|
||||
<span class="cp"># remplacez 0x******** par votre identifiant PGP!!!!!</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_replyencrypt</span><span class="o">=</span><span class="n">no</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_timeout</span><span class="o">=</span><span class="mi">7200</span>
|
||||
<span class="n">set</span> <span class="n">pgp_good_sign</span><span class="o">=</span><span class="s">"^gpg: Good signature from"</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># si vous ne comptez pas utiliser PGP, commentez toute cette section, depuis</span>
|
||||
<span class="cp"># PGP signing options</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># Palette for use with the Linux console. Black background.</span>
|
||||
|
||||
<span class="cp"># Schéma de couleur Rouge et Noir. Commentez si vous voulez le </span>
|
||||
<span class="cp"># défaut noir et blanc.</span>
|
||||
<span class="cp"># d'autres schémas sont trouvables sur google et autre.</span>
|
||||
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">hdrdefault</span> <span class="n">red</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">quoted</span> <span class="n">brightblack</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">signature</span> <span class="n">brightblack</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">attachment</span> <span class="n">red</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">message</span> <span class="n">brightwhite</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">error</span> <span class="n">brightred</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">indicator</span> <span class="n">black</span> <span class="n">red</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">status</span> <span class="n">white</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">tree</span> <span class="n">white</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">normal</span> <span class="n">white</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">markers</span> <span class="n">red</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">search</span> <span class="n">white</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">tilde</span> <span class="n">brightmagenta</span> <span class="n">black</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">index</span> <span class="n">red</span> <span class="n">black</span> <span class="o">~</span><span class="n">F</span>
|
||||
<span class="n">color</span> <span class="n">index</span> <span class="n">red</span> <span class="n">black</span> <span class="s">"~N|~O"</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Voila, pour plus d'informations vous pouvez aller voir le manuel de mutt
|
||||
@ <a href="http://www.mutt.org/doc/manual/">http://www.mutt.org/doc/manual/</a><br />
|
||||
J'espère que cette configuration "toute faite" vous aidera a commencer
|
||||
a utiliser mutt. Il est tout de fois important de se souvenir
|
||||
qu'utiliser une configuration toute faire n'aide pas a comprendre un
|
||||
programme ou un système, et que cette façon de faire devrait être
|
||||
réservée a l'introduction ou a des situations ou il est absolument
|
||||
nécessaire d'avoir rapidement une configuration fonctionnelle (c'est a
|
||||
dire, dans le cas d'un client email, euh... jamais?). Je vous invite
|
||||
donc a relire les annotations dont sont parsemés les fichiers de
|
||||
configuration en question, et surtout a lire le manuel, a chercher sur
|
||||
<del>Bing</del> <del>Google</del> <del>Yahoo</del> Seeks, et globalement
|
||||
a tenter de comprendre les configurations en question et a les améliorer!</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/la-separation-des-eglises-et-de-letat-une-idee-quelle-est-bonne/">La séparation des églises et de l'état, une idée qu'elle est bonne?</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2012-12-13T03:08:00+01:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Thu 13 December 2012
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/ranting/"><i class="icon-folder-open"></i>Ranting</a>
|
||||
<br />
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
|
||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
|
||||
<div class="summary"><p>Aujourd'hui, et depuis 1901 (j'ai révisé mon histoire récemment), il
|
||||
existe une loi dite de séparation des églises et de l'état, qui consiste
|
||||
a faire en sorte que l'état n'ait rien a voir avec les differentes
|
||||
églises, pour de sombres histoires d'indépendance et de laïcité.
|
||||
(principes qui sont aujourd'hui en voie de disparition, mais ce n'est
|
||||
pas le propos qui nous occupe ici). Cela dit, cette bonne idée
|
||||
politique, si elle a évité a ses auteurs de nombreux tracas, et leur a
|
||||
surement permis de conserver une tête en état de fonctionnement bien
|
||||
reliée a leur colonne vertébrale, ne vous interesse que moyennement, et
|
||||
vous voudriez retourner répondre a vos mails sur Gmail et micro-blogguer
|
||||
(quel mot horrible...) sur twitter?</p>
|
||||
<p>Ça tombe bien, vous abordez justement le sujet véritable de cet article
|
||||
(non, mon blog n'est pas devenu un histoblog, désolé aux déçus...), a savoir
|
||||
la centralisation qui se met progressivement en place sur internet depuis
|
||||
quelques années : Twitter, Google, Facebook, Micro$oft, Apple, tous ces
|
||||
acteurs du web (et pas que, pour certains...) ont commencé a prendre
|
||||
pour manie de centraliser vos données : pour prendre un exemple simple,
|
||||
si vous utilisez Gmail (qui depuis quelque temps, lit aussi vos mails
|
||||
pour accorder la publicité, dites adieu a votre vie privée), vous avez
|
||||
un compte Google Talk, probablement aussi un Google+. </p>
|
||||
<p>L'outil le plus pratique aujourd'hui pour aggreger des flux RSS est
|
||||
Google Reader, et vous l'utilisez aussi probablement. Votre téléphone
|
||||
est un android? Ah, un Nexus? Vous avez donc toutes les applications
|
||||
google installées, et Chrome mobile comme navigateur par défaut, qui est
|
||||
synchronisé avec la version qui tourne sur votre PC (via les serveurs de
|
||||
Google, bien sur).
|
||||
Depuis peu, les recherches sur le moteur de recherche
|
||||
sont elles aussi ajoutées a votre profil, enregistrées a jamais par
|
||||
Google (qui n'est pas touchée, en tant que société américaine, par la
|
||||
"loi des 10 ans" francaise.). Vous commencez a voir le truc? Non, ne
|
||||
jetez pas ce telephone, enfin! (je refuse de rembourser tout smartphone
|
||||
ayant été perdu a cause de cet article) J'ai pris ici comme exemple
|
||||
Google, parce que c'est celui qui propose le plus de services, mais
|
||||
Apple avec iCloud, iTunes et son iPhone fait pareil, tout comme M$ avec
|
||||
WP8 et Skydrive. </p>
|
||||
<p>Twitter et Facebook n'ont de rôle dans ce sujet qu'en ce que vous leur
|
||||
fournissez des informations dont ils s'empressent de devenir seuls
|
||||
propriétaires (cf les Conditions d'Utilisation de ces deux services),
|
||||
puis de les revendre a des annonceurs faisant de la publicité
|
||||
ciblée. Le problème est simple a apprehender, vous ne voulez pas que
|
||||
l'un de ces services connaisse trop de choses sur vous (et ils recoupent
|
||||
très bien les informations venant de sources differentes), car il est
|
||||
évident qu'ils les vendent a des entreprises peu scrupuleuses quand
|
||||
a leurs engagements de confidentialité, quand a leurs securité
|
||||
aussi; mais surtout parce que depuis le 11 Septembre 2001 et le
|
||||
Patriot Act, toute entreprise américaine <strong>doit</strong>fournir toutes ses
|
||||
informations au gouvernement américain <strong>sans aucune intervention d'un
|
||||
juge, ou de quelque institution de controle que ce soit.</strong> </p>
|
||||
<p>Ce qui est, comme vous pouvez le comprendre, relativement
|
||||
problématique. (pour ceux qui a ce point se disent "je n'ai rien a
|
||||
cacher, donc je m'en fous si le gouvernement américain sait tout de
|
||||
moi", je vous conseille d'aller lire <a href="http://www.internetactu.net/2009/03/12/la-vie-privee-un-probleme-de-vieux-cons/">cet article</a> de Jean Marc
|
||||
Manach, plein de bon sens...) Pour éviter cela, vous avez plusieurs
|
||||
possibilités: utiliser des services concurrents pour tout (Facebook
|
||||
Mail, Skydrive, Twitter et Google Reader par exemple), tout en vous
|
||||
souvenant que comme ces entreprises sont toutes américaines, le
|
||||
gouvenrnement américain détient tout de même vos informations, et que ca
|
||||
lui prendra juste un peu plus de temps. </p>
|
||||
<p>Vous pouvez aussi n'utiliser que des entreprises francaises,
|
||||
mais cela ne regle que le problème du Patriot Act, et pas celui de
|
||||
la revente de vos données. Et puis essayez de trouver un service équivalent
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a Google Reader et fourni par une entreprise française, on en reparlera.
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Non, la véritable alternative, c'est d'héberger vos services vous
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même, d'avoir votre propre serveur sur lequel vous possedez le plus
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de services possibles, et d'utiliser des concurents ou des services
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libres au maximum pour les autres, ceux qui ne sont pas distribuables
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(par exemple, les cartes sont difficiles a mettre en commun,
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or plusieurs alternatives existent: Google Maps, <code><troll></code>Apple
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Maps<code></troll></code>, Bing Maps, OpenStreetMaps, etc...).
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Beaucoup de ces services sont cependant très facilement
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décentralisables, surement parce qu'ils ont a la base étés conçus comme
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des services décentralisés. Ainsi les emails, le web, le chat (via XMPP)
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par exemple sont basés sur un système décentralisé. </p>
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<p>De plus, votre serveur peut vous servir a beaucoup d'autres des
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choses que vous feriez habituellement sur votre ordinateur
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personnel: conserver une présence sur IRC, compiler du code, faire
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du rendu vidéo, etc... En bref, un serveur peut vous servir
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a effectuer toutes les opérations que vous effectuez sur votre
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ordinateur sans les inconvénients de la consommation éléctrique
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ni du bruit, mais vous permet aussi de ne dépendre aucunement
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d'une entreprise américaine, et cependant de disposer de tous les
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services utiles offerts par ces dernières. </p>
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<p>Un serveur peut de plus vous permettre de controller parfaitement
|
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tous ces services, sans aucune limitation d'aucune sorte,
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voire de vous créer une page web. Bien entendu, il est bien plus
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utile d'avoir un serveur si vous avez aussi un nom de domaine.
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Heureusement, ils sont peu chers et souvent fournis avec le serveur. </p>
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<p>Dans de prochains articles, je vous expliquerai comment louer puis
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configurer votre serveur pour qu'il serve de serveur mail (IMAP/SMTP),
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web, base de données, et proxy. Cela dit, comme c'est un serveur sous
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linux, vous pouvez l'utiliser pour a peu près n'importe quoi.<br />
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Voila, a bientôt!</p></div>
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</div>
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<hr />
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<div class="article">
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<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/la-cryptographie-avec-pgp-et-principalement-gnupg/">La cryptographie avec PGP et principalement GnuPG</a></h1>
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||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
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||||
<span class="published" title="2012-11-19T00:36:00+01:00">
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||||
<i class="icon-calendar"></i> Mon 19 November 2012
|
||||
</span>
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<br />
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||||
<span class="label">By</span>
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||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
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||||
<span class="label">Category</span>
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||||
<a href="//wxcafe.net/category/tutoriel/"><i class="icon-folder-open"></i>Tutoriel</a>
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<br />
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</footer><!-- /.post-info --></div>
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<div class="summary"><p>PGP (pour <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Pretty_Good_Privacy">pretty good privacy</a>) est un système de
|
||||
chiffrement asymétrique (pour plus d'information sur le chiffrement
|
||||
asymétrique, voir <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptographie_asym%C3%A9trique">ici</a>) utilisant en général les algorithmes RSA
|
||||
et/ou DSA, et pouvant servir a chiffrer tout fichier, mais aussi a
|
||||
signer des emails. Le système de signature consiste a s'identifier en
|
||||
tant que la personne que l'on est, en certifiant de son identité, et
|
||||
repose sur un système dit de <em>Web of Trust</em>. </p>
|
||||
<p>Ce concept de Web of Trust est simple: si je valide le code vous
|
||||
identifiant (votre clé), en certifiant que vous êtes qui vous êtes et
|
||||
que je vous connais, et que d'autres personnes m'ont déjà
|
||||
personnellement validé, les autres utilisateurs seront enclins a croire
|
||||
que vous êtes en effet la personne que vous prétendez être. Bien
|
||||
entendu, les utilisateurs validant trop de clés rapportées comme fausses
|
||||
voient la valeur de leurs signatures baissée, et toutes les clés signées
|
||||
par ces utilisateurs voient leur crédibilité baisser.<br />
|
||||
Inversement, les "bons utilisateurs" voient la valeur de leurs
|
||||
signatures augmentée, ce qui augmente la crédibilité des clés qu'ils ont
|
||||
signées.</p>
|
||||
<p>Ceci dit, un email peut être a la fois signé et chiffré, de façon a être
|
||||
sûr, non seulement que l’expéditeur de l'email est bien celui qu'il dit
|
||||
être, mais aussi que l'email n'a pas été modifié entre l'envoi et
|
||||
la réception (en effet, avec un chiffrement de type RSA/DSA, une
|
||||
modification du corps de l'email rend ce dernier illisible, la clé
|
||||
publique ne correspondant plus a la phrase de passe du message), ce qui
|
||||
offre bien évidemment des avantages non négligeables dans un
|
||||
environnement ou la protection des échanges est importante (soit a peu
|
||||
près partout sur internet, si vous tenez a votre vie privée. Pensez a
|
||||
<a href="http://www.hauteresolution.net/pourquoi-je-vais-quitter-gmail/">quitter Gmail</a> aussi, par exemple).</p>
|
||||
<p>Il est cependant a noter que les clés publiques sont généralement
|
||||
situées sur un serveur de clés publiques, tel pgp.mit.edu ou encore
|
||||
subkeys.pgp.net (certaines personnes préfèrent garder leur clés hors des
|
||||
serveurs de clés publiques, craignant une compromission de ces serveurs.
|
||||
Dans le cas d'utilisateurs normaux (c'est a dire n'échangeant pas de
|
||||
secrets classés secret-défense par email), la protection offerte par les
|
||||
serveurs de clé publiques est suffisante)</p>
|
||||
<p>L'une des implémentations les plus connues et utilisées de PGP est sans
|
||||
conteste GPG (<a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/GNU_Privacy_Guard">GNU Privacy Guard</a>) , qui comme son nom l'indique fait
|
||||
partie du projet GNU, et qui (<code><troll></code> de façon surprenante pour un
|
||||
programme GNU<code></troll></code>) est extrêmement efficace et claire.</p>
|
||||
<p>Après ces explications techniques, voici venue le
|
||||
moment intéressant/utile, a savoir l'application. Le chiffrement et la
|
||||
signature de mails doivent cependant attendre un petit peu, étant donné
|
||||
qu'il vous faut d'abord créer votre clé et la placer sur un serveur de
|
||||
clés publiques, de façon à ce que votre destinataire puisse vous
|
||||
identifier lorsqu'il recevra le mail, mais aussi a configurer votre
|
||||
client mail pour utiliser gpg (je baserai les explications de cet
|
||||
article sur Thunderbird, mais des explications efficaces sont trouvables
|
||||
facilement sur les interwebs).</p>
|
||||
<p>Tout d'abord, générons une clé GPG :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre> <span class="n">gpg</span> <span class="o">--</span><span class="n">gen</span><span class="o">-</span><span class="n">key</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>GPG va vous demander les méthodes de chiffrement que vous voulez
|
||||
utiliser, le plus sur est de laisser la valeur par défaut. La question
|
||||
suivante est de savoir quelle taille votre clé doit faire, il est
|
||||
préférable de choisir la taille la plus importante possible (4096). GPG
|
||||
veut ensuite savoir quand votre clé doit expirer. La méthode simple est
|
||||
bien évidemment de ne jamais la faire expirer, il est cependant plus
|
||||
intéressant dans une logique de sécurité de régler cette durée a six
|
||||
mois/un an. </p>
|
||||
<p>Des informations personnelles vous sont ensuite demandées,
|
||||
concernant votre nom (mettez le vrai, tel qu'il apparaît sur votre carte
|
||||
d'identité, si vous souhaitez utiliser votre véritable identité), votre
|
||||
adresse mail (mettez la plus utilisée, vous pourrez en rajouter plus
|
||||
tard), et un mot de passe pour la clé (utilisez un mot de passe
|
||||
sécurisé!! Il est conseillé d'utiliser au moins 8 caractères, dont majuscules,
|
||||
minuscules, caractères spéciaux et nombres (vous pouvez utiliser la
|
||||
commande <code>makepasswd</code>, qui génère automatiquement un mot de
|
||||
passe) </p>
|
||||
<p>GPG va maintenant prendre un peu de temps pour générer le couple clé
|
||||
publique/clé privée, vous devriez profiter de ce temps pour effectuer
|
||||
des opérations autres sur votre ordinateur : taper des textes, lancer
|
||||
des films, écouter de la musique... De façon à augmenter les chances
|
||||
d'obtenir un nombre bien aléatoire (le générateur d'aléatoire se base
|
||||
sur la RAM pour obtenir des bits au hasard) </p>
|
||||
<p>Une fois cela fini, vous obtenez un couple clé publique/clé privée, que
|
||||
vous ne pouvez pas visualiser entièrement pour l'instant. Il est
|
||||
cependant possible (et recommandé) de les exporter pour les sauvegarder
|
||||
via une commande:</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">gpg</span> <span class="o">--</span><span class="n">armor</span> <span class="o">--</span><span class="n">export</span> <span class="o">--</span><span class="n">output</span><span class="o">=</span><span class="n">pubkey</span><span class="p">.</span><span class="n">gpg</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>pour la clé publique, et</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">gpg</span> <span class="o">--</span><span class="n">armor</span> <span class="o">--</span><span class="n">export</span><span class="o">-</span><span class="n">secret</span><span class="o">-</span><span class="n">keys</span> <span class="o">--</span><span class="n">output</span><span class="o">=</span><span class="n">seckey</span><span class="p">.</span><span class="n">gpg</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>pour la clé privée. Il est possible et même souhaitable de copier ces
|
||||
clés sur une clé USB, une carte SD, ou un autre support de stockage
|
||||
résistant, de façon a avoir une solution de sauvegarde, au cas ou vous
|
||||
perdiez ces clés sur ce PC. </p>
|
||||
<p>Cela fait, listons les informations sur votre clé publique :</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="err">$</span> <span class="n">gpg</span> <span class="o">--</span><span class="n">list</span><span class="o">-</span><span class="n">keys</span> <span class="o">--</span><span class="n">fingerprint</span>
|
||||
<span class="n">pub</span> <span class="mi">4096</span><span class="n">R</span><span class="o">/</span><span class="mi">27</span><span class="n">D81AC8</span> <span class="mi">2012</span><span class="o">-</span><span class="mi">11</span><span class="o">-</span><span class="mi">17</span>
|
||||
<span class="n">Key</span> <span class="n">fingerprint</span> <span class="o">=</span> <span class="mi">6345</span> <span class="n">A91A</span> <span class="n">FF89</span> <span class="mf">97E0</span> <span class="mi">13</span><span class="n">D0</span> <span class="mi">96</span><span class="n">A9</span> <span class="mf">9E2</span><span class="n">A</span> <span class="mi">1917</span> <span class="mi">27</span><span class="n">D8</span> <span class="mi">1</span><span class="n">AC8</span>
|
||||
<span class="n">uid</span> <span class="n">Cl</span><span class="err">é</span><span class="n">ment</span> <span class="n">Hertling</span> <span class="p">(</span><span class="n">Wxcafe</span><span class="p">)</span>
|
||||
<span class="n">uid</span> <span class="p">[</span><span class="n">jpeg</span> <span class="n">image</span> <span class="n">of</span> <span class="n">size</span> <span class="mi">14692</span><span class="p">]</span>
|
||||
<span class="n">sub</span> <span class="mi">4096</span><span class="n">R</span><span class="o">/</span><span class="mi">9</span><span class="n">ED7F77F</span> <span class="mi">2012</span><span class="o">-</span><span class="mi">11</span><span class="o">-</span><span class="mi">17</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>La partie <code>pub</code> indique que c'est une clé publique, <code>4096R</code> indique que c'est
|
||||
une clé RSA sur 4096 bits. La partie <code>27D81AC8</code> est
|
||||
l'identifiant de la clé publique, <code>Key fingerprint = 6345 A91A FF89 97E0 13D0
|
||||
96A9 9E2A 1917 27D8 1AC8</code> est appelé fingerprint de la clé. Les champs
|
||||
<code>uid</code> sont des manières d'identifier la clé et la personne associée a
|
||||
celle-ci, et enfin le champ <code>sub</code> est indicateur d'une subkey, système
|
||||
uniquement pris en charge par GPG et non inclus dans les premières
|
||||
versions de PGP, donc non-implémentées dans nombre de clients pgp.<br />
|
||||
Passons maintenant a la mise en place de cette clé publique sur un
|
||||
serveur de clés : nous utiliserons ici le serveur pgp.mit.edu.</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre><span class="n">gpg</span> <span class="o">--</span><span class="n">keyserver</span> <span class="n">pgp</span><span class="p">.</span><span class="n">mit</span><span class="p">.</span><span class="n">edu</span> <span class="o">--</span><span class="n">send</span><span class="o">-</span><span class="n">keys</span> <span class="o">*</span><span class="n">ID</span> <span class="n">de</span> <span class="n">la</span> <span class="n">cl</span><span class="err">é</span> <span class="n">a</span> <span class="n">uploader</span><span class="o">*</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Maintenant que votre clé publique a été uploadée, vous pouvez l'utiliser
|
||||
pour signer et chiffrer vos emails!<br />
|
||||
Installons donc l'extension Enigmail pour Thunderbird, permettant de
|
||||
chiffrer/signer vos emails de façon transparente. Il conviendra de
|
||||
paramétrer cette extension, via le menu OpenPGP dans Thunderbird, puis
|
||||
Setup Wizard (l'option entre Help et About OpenPGP). Normalement,
|
||||
Enigmail détecte votre installation de gpg automatiquement, si cependant
|
||||
ce n'était pas le cas, vous pouvez utiliser la clé exportée tout a
|
||||
l'heure (pubkey.gpg) en l'important (import key from file). </p>
|
||||
<p>Selon les options que vous avez utilisées, vos emails seront
|
||||
automatiquement signés et/ou chiffrés a l'envoi. Gardez cependant a
|
||||
l'esprit que si tout le monde peut lire les mails signés, il n'en est
|
||||
pas de même pour les mails chiffrés, pour lesquels il est nécessaire de
|
||||
posséder la clé publique du correspondant en question, et de posséder
|
||||
soi même une clé privée, donc d'utiliser OpenPGP aussi.<br />
|
||||
Concernant les signatures de clés, elles fonctionnent de manière très
|
||||
simple :<br />
|
||||
Vous devez télécharger la clé de votre correspondant, via un</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre> <span class="n">gpg</span> <span class="o">--</span><span class="n">keyserver</span> <span class="n">pgp</span><span class="p">.</span><span class="n">mit</span><span class="p">.</span><span class="n">edu</span> <span class="o">--</span><span class="n">search</span><span class="o">-</span><span class="n">keys</span> <span class="o">*</span><span class="n">ID</span> <span class="n">de</span> <span class="n">la</span> <span class="n">cl</span><span class="err">é</span> <span class="n">de</span> <span class="n">votre</span> <span class="n">correspondant</span><span class="o">*</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>(a noter que cette commande fonctionne aussi en cherchant une adresse
|
||||
email ou un nom. Cependant, en cherchant via l'identifiant de la clé,
|
||||
vous êtes sur de trouver votre correspondant. Globalement, l'email est
|
||||
lui aussi assez sûr en terme de recherche de clés, tandis que le nom
|
||||
donne rarement un résultat). L'étape suivante est de vérifier que votre
|
||||
correspondant est bien la personne qui est spécifiée sur sa clé. Pour
|
||||
cela, il convient d'avoir déjà vu physiquement cette personne et si
|
||||
possible d'avoir vu une pièce d'identité lui appartenant, et d'avoir une
|
||||
confirmation de cette personne que la clé que vous voyez lui appartient
|
||||
bien.<br />
|
||||
Ceci fait, vous pouvez signer la clé via un</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre> <span class="n">gpg</span> <span class="o">--</span><span class="n">sign</span> <span class="o">*</span><span class="n">ID</span> <span class="n">de</span> <span class="n">la</span> <span class="n">cl</span><span class="err">é</span> <span class="n">a</span> <span class="n">signer</span><span class="o">*</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>puis la renvoyer au serveur via</p>
|
||||
<div class="highlight"><pre> <span class="n">gpg</span> <span class="o">--</span><span class="n">keyserver</span> <span class="n">pgp</span><span class="p">.</span><span class="n">mit</span><span class="p">.</span><span class="n">edu</span> <span class="o">--</span><span class="n">send</span><span class="o">-</span><span class="n">key</span> <span class="o">*</span><span class="n">ID</span> <span class="n">de</span> <span class="n">la</span> <span class="n">cl</span><span class="err">é</span> <span class="n">a</span> <span class="n">signer</span><span class="o">*</span>
|
||||
</pre></div>
|
||||
|
||||
|
||||
<p>Voila, la clé de votre correspondant est signée!</p>
|
||||
<p>Ce tutoriel sur PGP/GPG est terminé, et votre sécurité est améliorée
|
||||
grâce a cette superbe invention qu'est la cryptographie!</p></div>
|
||||
</div>
|
||||
<hr />
|
||||
<div class="article">
|
||||
<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/linformatique-a-lecole/">L'informatique a l'école</a></h1>
|
||||
<div class="well small"><footer class="post-info">
|
||||
<span class="label">Date</span>
|
||||
<span class="published" title="2012-10-15T20:34:00+02:00">
|
||||
<i class="icon-calendar"></i> Mon 15 October 2012
|
||||
</span>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">By</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
|
||||
<br />
|
||||
<span class="label">Category</span>
|
||||
<a href="//wxcafe.net/category/ranting/"><i class="icon-folder-open"></i>Ranting</a>
|
||||
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||||
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||||
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||||
</footer><!-- /.post-info --></div>
|
||||
<div class="summary"><p>Après avoir lu <a href="http://t.co/5PTfe6zu">cet article</a> paru sur écrans.fr, et au vu des
|
||||
nombreuses réflexions que j'ai eu sur ce sujet au cours des années, je
|
||||
commence a me demander si la réponse logique ne serait pas d'enseigner
|
||||
les bases de l'informatique (bases d’électronique, de programmation et
|
||||
de logique formelle) dès le collège.</p>
|
||||
<p>En effet, l'exemple qui me revient toujours est celui des technoprêtres
|
||||
de warhammer 40 000, dans un univers ou la technologie est ritualisée et
|
||||
incomprise même des plus savants, qui se contentent de reproduire ce qui
|
||||
existe, et parfois par chance de retrouver un schéma explicatif lisible
|
||||
par une machine, et qu'ils ne comprennent pas eux mêmes, ou toute
|
||||
technologie est ointe d'onguents sacrés, entourée d'encens avant d'être
|
||||
péniblement actionnée par des assistants ne comprenant rien a cette
|
||||
technologie (ayant lu <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/Hackers:_Heroes_of_the_Computer_Revolution">Hackers - Heroes of the Computer Revolution</a> de
|
||||
Steven Levy, c'est l'ambiance que l'on retrouve quand l'auteur décrit
|
||||
l'ambiance près des machines IBM au MIT, au début de l'ouvrage), et il
|
||||
me semble que de plus en plus la société se rapproche de cela.</p>
|
||||
<p>Cette culture de l’ingénierie, qui existait beaucoup lors des débuts de
|
||||
l'informatique (telle que décrite par exemple par Steve Wozniak dans son
|
||||
livre <a href="http://en.wikipedia.org/wiki/IWoz">iWoz</a>) disparait pour laisser place a une culture de la
|
||||
consommation et de l'utilisation de contenus existants, et même a une
|
||||
certaine peur de la compréhension de la technologie. Ceux qui s'y
|
||||
intéressent sont considérés comme marginaux (combien de hackers créent
|
||||
des outils sur lesquels seront construits tous les systèmes du siècle a
|
||||
venir, tels des Dennis Ritchie en puissance? Combien d'entre eux ne sont
|
||||
pas intégrés a la société dite "normale"?), et on peut souvent observer
|
||||
les réactions de peur que lancent les actions des hackers, ne serait-ce
|
||||
que dans les journaux (combien de journaux 'mainstream' ont-ils parlés
|
||||
des hackers en bien, c'est a dire tels qu'ils sont réellement, depuis
|
||||
les années 80?) ou a la télévision. </p>
|
||||
<p>Ainsi, la culture et la connaissance de ces appareils que
|
||||
sont les ordinateurs, qui aujourd'hui se trouvent du fond de nos
|
||||
poches a dans l'espace en passant par l’intérieur des pacemakers
|
||||
jusqu’à être une composante indispensable de la société, se perdent et
|
||||
rendent ainsi la compréhension de ces appareils impossible (j'ai eu
|
||||
la désagréable surprise récemment de voir un camarade de classe
|
||||
me poser ingénument la question "Ah, mais en fait, quand tu installes
|
||||
Linux, ça change le fond d'écran et les icônes?". Au-delà du niveau,
|
||||
la misère de cette question est que cette personne n'avait probablement
|
||||
aucune idée de la façon dont fonctionnait son ordinateur, a part
|
||||
pour le fond d'écran en question et pour les fameuses icônes.) pour
|
||||
le grand public, et cet évolution crée de fait une sorte d'oligarchie de
|
||||
techno-comprenants, seuls capables de manier et de créer la technologie.</p>
|
||||
<p>C'est pour cela qu'il me semble intéressant, important, peut être même
|
||||
requis, d'inclure au programme du collège puis du lycée des cours
|
||||
d’électronique et d'informatique tels que décrits plus haut, de façon a
|
||||
ce que les élèves comprennent le monde qui les entoure. Car c'est la le
|
||||
but du cycle scolaire secondaire, me semble-t-il, et non pas de former
|
||||
des futurs travailleurs. Sinon, pourquoi y aurait-il des cours de
|
||||
musique, d'arts plastiques, ou encore de philosophie? Si le but du cycle
|
||||
secondaire est bien d'ouvrir l'esprit des élèves sur le monde et sur ce
|
||||
qui les entoure, alors les cours sur l'informatique s'imposent comme une
|
||||
évidence, puisque ceux-ci nous entourent aujourd'hui bien plus que quoi
|
||||
que soit d'autre...</p>
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<p>Ces cours seraient susceptibles de s’insérer en un mélange entre des
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cours de technologie (qui aujourd'hui sont bien plus orientés physique
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et machines-outils qu'informatique ou électronique, alors que la
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technologie d'aujourd'hui et vraisemblablement de demain aussi est
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l'informatique) et de physique, pour le côté électronique, et de façon a
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donner enfin aux cours de physique un intérêt quelconque, sortir au delà
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de la théorie et de l'abstraction complète que sont actuellement ces
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cours et passer un peu dans la réalisation, avec des arduinos par
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exemple.</p>
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<p>Vous aussi, intéressez vous a cela, de façon a ce que les jeunes ne
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finissent pas par ne rien comprendre a ce qui est aujourd'hui l'une des
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composante les plus importantes du monde tel qu'il est programmé.</p></div>
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</div>
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<hr />
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<div class="article">
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<h1><a href="//wxcafe.net/posts/%D/archlinux-made-simple/">Archlinux made simple</a></h1>
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<div class="well small"><footer class="post-info">
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<span class="label">Date</span>
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<span class="published" title="2012-10-05T14:48:00+02:00">
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<i class="icon-calendar"></i> Fri 05 October 2012
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</span>
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<span class="label">By</span>
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<a href="//wxcafe.net/author/wxcafe.html"><i class="icon-user"></i>Wxcafe</a>
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<br />
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<span class="label">Category</span>
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<a href="//wxcafe.net/category/oses/"><i class="icon-folder-open"></i>OSes</a>
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<br />
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</footer><!-- /.post-info --></div>
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<div class="summary"><p>Archlinux est réputée être une distribution Linux très complexe a
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installer et a maintenir.</p>
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<p>Je vais tenter ici de vous convaincre que ce n'est pas le cas, et
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qu'elle peut se monter très intéressante et très instructive a installer
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tout autant qu'a utiliser.</p>
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<p>Il convient tout d'abord de rappeler a quels principes obéit Arch:</p>
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<ol>
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<li>
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<p>Le KISS : Keep It Simple and Stupid, Archlinux tente de faire des
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programmes simples et utilisables par tous. Avec comme base de
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simplicité les utilisateurs de LFS... Mais il n'empêche qu'avec un peu
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de bonne volonté, la configuration n'est pas si compliquée!</p>
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</li>
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<li>
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<p>La philosophie UNIX : chaque programme est prévu pour ne remplir
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qu'une seule tâche. Bien entendu, cela ne concerne que les programmes
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conçus pour s’insérer dans la philosophie UNIX, et les installations de
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dépendances avec le gestionnaire de paquet d'Arch fonctionnent
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superbement bien.</p>
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</li>
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</ol>
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<p>De plus, posons les bases d'Arch : le gestionnaire de paquets s'appelle
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pacman, et les commandes de base sont :</p>
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<ul>
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<li>
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<p>recherche d'un paquet :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">pacman</span> <span class="o">-</span><span class="n">Ss</span> <span class="n">paquet</span>
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</pre></div>
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</li>
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<li>
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<p>installation d'un paquet :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">pacman</span> <span class="o">-</span><span class="n">S</span> <span class="n">paquet</span>
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</pre></div>
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</li>
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<li>
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<p>désinstallation d'un paquet :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">pacman</span> <span class="o">-</span><span class="n">R</span> <span class="n">paquet</span>
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</pre></div>
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</li>
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<li>
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<p>mise a jour de tous les paquets installés :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">sudo</span> <span class="n">pacman</span> <span class="o">-</span><span class="n">Syu</span> <span class="n">paquet</span>
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</pre></div>
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</li>
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</ul>
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<p>Archlinux est une distribution dite "rolling release", ce qui signifie
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qu'il n'y a pas de version a proprement dites, et que les paquets se
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mettent a jour en permanence, sans jamais changer la "version" d'Arch.
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Il n'y a d'ailleurs qu'une seule version de l'installeur sur le site,
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puisqu'une version plus ancienne n'aurait aucun sens.</p>
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<p>Arch n'offre pas d'interface graphique par défaut : après avoir installé
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le système, vous n'aurez qu'une invite de commande. Heureusement, je
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vais ici vous guider a travers l'installation d'une interface graphique
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(mate, le fork de gnome 2)</p>
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<p>L'installation d'Arch se fait par le réseau, veillez a avoir une
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connection WiFi ou filaire a proximité avant de suivre ce guide.</p>
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<p>Ce guide utilise SystemV, alors qu'Arch va prochainement passer sous
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systemd. N'ayant pas encore eu le temps d’expérimenter assez avec ce
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dernier, je ferais un tutoriel pour passer votre Arch a systemd bientôt.</p>
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<p>Bon, passons a l'explication de l'installation proprement dite :</p>
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<p>Tout d'abord, téléchargeons l'iso d'arch la plus récente :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">wget</span> <span class="n">http</span><span class="o">:</span><span class="c1">//mir.archlinux.fr/iso/2012.09.07/archlinux-2012.09.07-dual.iso</span>
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</pre></div>
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<p>Ensuite, gravons cette image sur un disque USB :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">dd</span> <span class="k">if</span><span class="o">=</span><span class="n">archlinux</span><span class="o">-</span><span class="mf">2012.09.07</span><span class="o">-</span><span class="n">dual</span><span class="p">.</span><span class="n">iso</span> <span class="n">of</span><span class="o">=/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">sdX</span>
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</pre></div>
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<p>Après reboot de la machine sur l'iso en question et choix de
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l'architecture, nous sommes accueillis par un shell root.</p>
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<p>La première chose a faire est de paramétrer le clavier :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">loadkeys</span> <span class="n">fr</span>
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</pre></div>
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<p>Puis nous pouvons passer a l'installation proprement dite.
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Partitionnement :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">cfdisk</span> <span class="err">#</span> <span class="n">cfdisk</span> <span class="n">est</span> <span class="n">suffisamment</span> <span class="n">clair</span> <span class="n">pour</span> <span class="n">ne</span> <span class="n">pas</span> <span class="n">n</span><span class="err">é</span><span class="n">cessiter</span> <span class="n">d</span><span class="err">'</span><span class="n">explications</span>
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</pre></div>
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<p>formatage des partitions :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">mkfs</span><span class="p">.</span><span class="n">ext4</span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">sda1</span> <span class="err">#</span> <span class="n">partition</span> <span class="n">root</span>
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<span class="n">pacman</span> <span class="o">-</span><span class="n">Syu</span> <span class="n">btrfs</span><span class="o">-</span><span class="n">progs</span> <span class="o">&&</span> <span class="n">mkfs</span><span class="p">.</span><span class="n">btrfs</span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">sda2</span> <span class="err">#</span> <span class="n">partition</span> <span class="n">home</span>
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<span class="n">mkswap</span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">sda3</span> <span class="o">&&</span> <span class="n">swapon</span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">sda3</span> <span class="err">#</span> <span class="n">partition</span> <span class="n">de</span> <span class="n">swap</span>
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</pre></div>
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<p>Montons les partitions nouvellement créées, puis installons le système :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">mount</span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">sda1</span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span>
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<span class="n">mkdir</span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span><span class="o">/</span><span class="n">home</span> <span class="o">&&</span> <span class="n">mount</span> <span class="o">/</span><span class="n">dev</span><span class="o">/</span><span class="n">sda2</span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span><span class="o">/</span><span class="n">home</span>
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<span class="n">dhclient</span> <span class="n">eth0</span> <span class="err">#</span> <span class="n">si</span> <span class="n">vous</span> <span class="n">utilisez</span> <span class="n">une</span> <span class="n">connection</span> <span class="n">filaire</span><span class="p">,</span> <span class="n">sinon</span> <span class="n">voire</span> <span class="n">http</span><span class="o">:</span><span class="c1">//wiki.archlinux.fr/Wifi#Configuration</span>
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<span class="n">pacstrap</span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span> <span class="n">base</span> <span class="n">base</span><span class="o">-</span><span class="n">devel</span>
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<span class="n">genfstab</span> <span class="o">-</span><span class="n">p</span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span> <span class="o">></span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span><span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">fstab</span>
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</pre></div>
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<p>Allons prendre un café le temps que ça charge, puis installons les
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quelques paquets nécessaires a notre installation et au premier
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démarrage:</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">pacstrap</span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span> <span class="n">syslinux</span> <span class="n">btrfs</span><span class="o">-</span><span class="n">progs</span> <span class="n">wireless_tools</span> <span class="n">dhclient</span>
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</pre></div>
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<p>Maintenant, passons sur notre install toute fraîche d'Arch :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">arch</span><span class="o">-</span><span class="n">chroot</span> <span class="o">/</span><span class="n">mnt</span> <span class="n">bash</span>
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</pre></div>
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<p>configurons les bases :</p>
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<div class="highlight"><pre><span class="n">echo</span> <span class="n">HOSTNAME</span> <span class="o">></span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">hostname</span>
|
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||||
<span class="n">ln</span> <span class="o">-</span><span class="n">s</span> <span class="o">/</span><span class="n">usr</span><span class="o">/</span><span class="n">share</span><span class="o">/</span><span class="n">zoneinfo</span><span class="o">/</span><span class="n">Europe</span><span class="o">/</span><span class="n">Paris</span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">localtime</span>
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<span class="n">date</span> <span class="n">MMJJhhmmAAAA</span>
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<span class="n">hwclock</span> <span class="o">--</span><span class="n">systohc</span>
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<span class="n">vim</span> <span class="o">/</span><span class="n">etc</span><span class="o">/</span><span class="n">locale</span><span class="p">.</span><span class="n">gen</span> <span class="err">#</span> <span class="n">D</span><span class="err">é</span><span class="n">commentez</span> <span class="n">les</span> <span class="n">lignes</span> <span class="n">correspondant</span> |